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Salers de Bourgogne

Les effectifs de salers en Bourgogne ont été stables en 2017

L’assemblée générale de l’association Salers de Bourgogne s’est tenue le 25 avril à Cossaye dans la Nièvre. L’occasion pour les responsables de la race de dresser un état des lieux de la filière et des évolutions à venir.

Les effectifs de salers en Bourgogne ont été stables en 2017

« Je suis heureux d’ouvrir une nouvelle fois cette assemblée générale mais, à la prochaine, je passerai la main ». C’est avec ces mots que Jean-Pierre Mauguin, le président de l’association Salers de Bourgogne, a tenu à ouvrir les débats de l’assemblée générale qui se tenait à Cossaye dans la Nièvre le 25 avril. « Je n’ai pas vocation à occuper le poste de président sur le long terme », a-t-il ajouté.

Une fois le décor planté, l’assemblée a procédé aux votes pour le renouvellement des six membres du bureau. Seul changement notable, l’élection de Pascal Baron, secrétaire adjoint et représentant l’Yonne. Ce dernier remplace Florian Leroy qui avait souhaité céder sa place.

Cette réunion annuelle a permis de dresser le bilan des effectifs des cheptels par département. Dans la Nièvre, 44 élevages avec 15 mères ont été répertoriés, un chiffre identique à celui du département de l’Yonne. En Saône-et-Loire, l’association annonce 9 élevages. Enfin en Côte-d’Or, 77 élevages ont été enregistrés. Des chiffres qui restent « constants à ceux de 2017 », selon Jean-Pierre Mauguin. Sur le plan national, la progression de la race ne faiblit pas. Selon le Herd-book salers (HBS), les effectifs de femelles ont ainsi augmenté en 2017 de 10.232 bêtes, ce qui correspond à une progression sur les cinq dernières années de 22.140 vaches.

Les orientations pour 2018-2019

Dans la perspective du nouvel exercice 2018-2019, le HBS - qui travaille en collaboration avec l’association Salers de Bourgogne - a présenté les grandes orientations à venir pour la filière.

Sur le plan réglementaire, l’actualité est marquée par la mise en place du règlement zootechnique européen (RZEU) au 1er novembre 2018. Ce nouvel arsenal législatif va fixer les règles d’organisation de la génétique animale en ce qui concerne les reproducteurs de race pure en race bovines, ovines, caprines, porcines et équines. Il va également parachever la réalisation du marché unique, c’est-à-dire la libre circulation des reproducteurs et de leurs matériels génétiques ainsi que des services au sein de l’Union européenne.

En interner, le HBS souhaite optimiser le fonctionnement de sa station d’évaluation. A cette fin, une réflexion en ce sens va être conduite pour affiner le tri des veaux à l’entrée. Outre la traditionnelle liste qui est adressée aux éleveurs un écrémage pourra être fait au préalable, et cela sur des critères qui restent à arrêter. De même, un travail sur la sélection des sabots sera poursuivi. Enfin, l’année 2018 verra également la réalisation du pointage d’une quatrième cohorte totale de génisses. En revanche, la réalisation d’une indexation sur la morphologie ne pourra pas s’effectuer avant 2019, après la mise en place du RZEU.

Théophile Mercier

Les effectifs de salers en Bourgogne ont été stables en 2017

Les effectifs de salers en Bourgogne ont été stables en 2017

« Je suis heureux d’ouvrir une nouvelle fois cette assemblée générale mais, à la prochaine, je passerai la main ». C’est avec ces mots que Jean-Pierre Mauguin, le président de l’association Salers de Bourgogne, a tenu à ouvrir les débats de l’assemblée générale qui se tenait à Cossaye dans la Nièvre le 25 avril. « Je n’ai pas vocation à occuper le poste de président sur le long terme », a-t-il ajouté.

Une fois le décor planté, l’assemblée a procédé aux votes pour le renouvellement des six membres du bureau. Seul changement notable, l’élection de Pascal Baron, secrétaire adjoint et représentant l’Yonne. Ce dernier remplace Florian Leroy qui avait souhaité céder sa place.

Cette réunion annuelle a permis de dresser le bilan des effectifs des cheptels par département. Dans la Nièvre, 44 élevages avec 15 mères ont été répertoriés, un chiffre identique à celui du département de l’Yonne. En Saône-et-Loire, l’association annonce 9 élevages. Enfin en Côte-d’Or, 77 élevages ont été enregistrés. Des chiffres qui restent « constants à ceux de 2017 », selon Jean-Pierre Mauguin. Sur le plan national, la progression de la race ne faiblit pas. Selon le Herd-book salers (HBS), les effectifs de femelles ont ainsi augmenté en 2017 de 10.232 bêtes, ce qui correspond à une progression sur les cinq dernières années de 22.140 vaches.

Les orientations pour 2018-2019

Dans la perspective du nouvel exercice 2018-2019, le HBS - qui travaille en collaboration avec l’association Salers de Bourgogne - a présenté les grandes orientations à venir pour la filière.

Sur le plan réglementaire, l’actualité est marquée par la mise en place du règlement zootechnique européen (RZEU) au 1er novembre 2018. Ce nouvel arsenal législatif va fixer les règles d’organisation de la génétique animale en ce qui concerne les reproducteurs de race pure en race bovines, ovines, caprines, porcines et équines. Il va également parachever la réalisation du marché unique, c’est-à-dire la libre circulation des reproducteurs et de leurs matériels génétiques ainsi que des services au sein de l’Union européenne.

En interner, le HBS souhaite optimiser le fonctionnement de sa station d’évaluation. A cette fin, une réflexion en ce sens va être conduite pour affiner le tri des veaux à l’entrée. Outre la traditionnelle liste qui est adressée aux éleveurs un écrémage pourra être fait au préalable, et cela sur des critères qui restent à arrêter. De même, un travail sur la sélection des sabots sera poursuivi. Enfin, l’année 2018 verra également la réalisation du pointage d’une quatrième cohorte totale de génisses. En revanche, la réalisation d’une indexation sur la morphologie ne pourra pas s’effectuer avant 2019, après la mise en place du RZEU.

Théophile Mercier

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