MSA Bourgogne
Echelon local MSA « Cuiseaux / Louhans » : Et si on parlait gaspillage alimentaire ?
Dans le cadre de l'action commune sur l'alimentation qui a eu lieu du 1er au 9 octobre, les délégués de l'échelon local « Cuiseaux / Louhans » ont souhaité aborder la thématique du gaspillage alimentaire.
Dans le cadre de l’action commune sur l’alimentation qui a eu lieu du 1er au 9 octobre, les délégués de l’échelon local « Cuiseaux / Louhans » ont souhaité aborder la thématique du gaspillage alimentaire.
En partenariat avec le Sivom du Louhannais, ils ont donc élaboré un quiz qu’ils ont proposé aux passants sur le marché de Louhans, le 3 octobre. Une façon ludique pour les curieux de tester leurs connaissances en la matière.
À la fin de la matinée, un tirage au sort a eu lieu parmi les réponses et un heureux participant a gagné un sac à dos pour ordinateur portable garni d’objets publicitaires de la MSA et du Sivom.
Frédéric Cannard, conseiller départemental du canton de Cuiseaux s’est lui-même prêté au jeu.
Le Sivom a également animé le stand avec d’autres actions sur le thème du rangement des aliments dans le frigo et celui des différents types de déchets que l’on retrouve dans les poubelles noires du secteur.
Chaque européen gaspille 127 kg d’aliments par an
Selon Eurostat qui vient de publier ses estimations de gaspillage alimentaire, les Européens toutes catégories confondues de ménages, entreprises de la chaîne alimentaire (production, transformation, commerce) ont jeté 57 millions de tonnes de denrées alimentaires en 2020, soit 127 kg par tête. De loin, le plus grand volume provenait des ménages privés, pour un total de 31 millions de tonnes, soit 55 % de la totalité des déchets et 70 kg par tête. Les pertes à la production sont estimées à 14 kg/tête, celles de la transformation à 23 kg/tête, celles du commerce de détail et de la distribution à 9 kg/tête, celles de la restauration à 12 kg/tête. Dans l’ordre, ce sont les Danois qui gaspillent le plus avec 200 kg/tête, plutôt dans la production et dans la transformation alimentaire que dans la consommation finale. Suivent les Grecs, les Portugais, les Néerlandais et les Irlandais où les 150 kg/tête sont dépassés. Français, Allemands et Autrichiens se situent dans la moyenne, autour de 130 kg/tête. À noter que les ménages français apparaissent plus attentifs à leur nourriture que leurs homologues allemands. En revanche, c’est l’inverse dans la chaîne alimentaire, les opérateurs français gaspillent proportionnellement plus que leurs voisins d’outre-Rhin. À l’autre bout de l’échelle, ce sont les Croates, les Slovaques et les Slovènes qui sont les plus vertueux, avec moins de 100 kg de déchets.
Prix alimentaires : l’inflation à + 12%
En octobre, les prix des produits alimentaires ont progressé de 12 % sur un an, après 9,9 % en septembre, d’après les données consolidées de l’Insee. L’inflation s’accélère notamment sur les produits frais (17,3 % après 11,3 %). La hausse des prix des légumes frais culmine à près de 34 % sur un an, contre 8 % pour les fruits frais. L’inflation se poursuit également hors produits frais : 12,4 % sur la viande, 14,8 % sur le lait, le fromage et les œufs, 11,2 % sur le pain et les céréales, 9,1 % sur les boissons non alcoolisées et 5 % sur les boissons alcoolisées. Sur l’ensemble des produits de grande consommation, alimentaires et non alimentaires, le taux d’inflation est de 9,35 % sur un an au mois d’octobre, d’après le panéliste NielsenIQ. Les hausses sont plus importantes sur les produits de marque de distributeur (12,2 %) et les premiers prix (13,5 %). Ces catégories de produits, qui restent généralement moins chers que les marques nationales, attirent de plus en plus les consommateurs. « Si certains arbitrent sur les sorties au cinéma ou l’achat de textile, l’alimentaire reste pour le moment relativement préservé », a expliqué Émily Mayer de l’institut IRI. Les distributeurs redoutent cependant une baisse de la consommation en janvier, lorsque les ménages verront leurs factures d’électricité bondir.
