VITICULTURE
La production mondiale de vin reste stable en 2022
La production mondiale de vin est attendue en 2022 autour de 260 millions d’hectolitres (Mhl), selon de premières estimations de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) publiées le 31 octobre.
Pour la quatrième année consécutive, la production mondiale de vin apparaît stable et « légèrement inférieure à la moyenne » des vingt dernières années. Dans l'Union européenne, les vagues de chaleur et de sécheresse successives faisaient redouter de maigres vendanges. Finalement, la production est « meilleure qu'attendu », à 157 M hl (+ 2 % sur un an), les vignes ayant en parallèle été préservées des maladies comme le mildiou. Italie et France - premier et deuxième producteurs mondiaux - devraient produire plus de vin que la moyenne quinquennale, avec respectivement 50,3 Mhl (contre 50,2 Mhl en 2021) et 44,2 Mhl (contre 37,6 Mhl). L'Espagne, avec 33 Mhl, accuse en revanche une baisse de production de 12 % par rapport à 2017-2021 à cause « de la sécheresse et d'un accès limité à l'eau dans certaines régions ». Le pays le plus pénalisé par la chaleur est la Grèce, avec une production (1,7 Mhl) qui a plongé de 29 % par rapport à la moyenne sur cinq ans. Hors UE, la production des États-Unis (quatrième producteur mondial) recule de 6 % par rapport à 2017-2021 avec 23,1 Mhl, notamment en raison d'un gel précoce puis de la sécheresse. Dans l'hémisphère sud, après une vendange 2021 record, la production est retombée dans la moyenne 2017-2021. La Nouvelle-Zélande fait exception avec une production (3,8 Mhl) historiquement haute sur fond « d'excellentes conditions climatiques et de forte demande internationale ».
JC.D.
