L’Institut de Recherche du Val de Saône-Mâconnais
1790 : la place du vignoble dans les domaines clunisiens
L’Institut de Recherche du Val de Saône-Mâconnais organise une
conférence donnée par Annie Bleton-Ruget, maître de conférences en
histoire contemporaine à l’université de Bourgogne et Pierre Goujon,
professeur d’histoire contemporaine à l’université Lumière-Lyon 2 sur
le thème : "1790 : la place du vignoble dans les domaines clunisiens".
Pour valoriser notre histoire et patrimoine, rendez-vous donc le
vendredi 20 mai à 20 h, au Centre d’Enseignement supérieur, 18 cours
Moreau à Mâcon (renseignements au 03 85 39 88 79).
conférence donnée par Annie Bleton-Ruget, maître de conférences en
histoire contemporaine à l’université de Bourgogne et Pierre Goujon,
professeur d’histoire contemporaine à l’université Lumière-Lyon 2 sur
le thème : "1790 : la place du vignoble dans les domaines clunisiens".
Pour valoriser notre histoire et patrimoine, rendez-vous donc le
vendredi 20 mai à 20 h, au Centre d’Enseignement supérieur, 18 cours
Moreau à Mâcon (renseignements au 03 85 39 88 79).

L’image des vignobles est souvent associée, notamment lorsqu’ils sont de qualité, aux ordres monastiques. Qu’en est-il de Cluny et de sa place dans l’histoire des vignobles du Mâconnais lorsque la culture de la vigne devient une culture spéculative à la fin du XVIIIe siècle ?
Les archives laissées par la gestion des prieurés et la vente des domaines ecclésiastiques en 1790 offrent les premières réponses.
Si elle est rarement dominante dans les granges clunisiennes, la vigne est alors bien présente en Mâconnais et entre Grosne et Guye, comme l’attestent les nombreux rapports d’experts rédigés à l’occasion de la vente aux enchères des domaines des prieurés et quelques très beaux plans-terriers qui montrent son inscription dans le paysage. Quant au vin, prélevé au titre de la dîme, il entre de plus en plus dans les richesses monastiques au cours du XVIIIe siècle.
Nul doute que la vigne et le vin n’ont pas été étrangers à la redistribution de la propriété et à la protestation sociale quand commence la révolution et que la manière dont ils prennent place dans la vie économique souligne déjà les spécificités de la viticulture du Mâconnais.
*Pierre Goujon, professeur d’histoire contemporaine de l’université Lyon2, est spécialiste de l’histoire du vignoble mâconnais et chalonnais au XIXe. Annie Bleton-Ruget, maitre de conférences en histoire contemporaine de l’université de Bourgogne, est spécialiste de la société rurale au tournant de la révolution. Ils sont tous deux membres fondateurs et animateurs de l’IRVSM.
Les archives laissées par la gestion des prieurés et la vente des domaines ecclésiastiques en 1790 offrent les premières réponses.
Si elle est rarement dominante dans les granges clunisiennes, la vigne est alors bien présente en Mâconnais et entre Grosne et Guye, comme l’attestent les nombreux rapports d’experts rédigés à l’occasion de la vente aux enchères des domaines des prieurés et quelques très beaux plans-terriers qui montrent son inscription dans le paysage. Quant au vin, prélevé au titre de la dîme, il entre de plus en plus dans les richesses monastiques au cours du XVIIIe siècle.
Nul doute que la vigne et le vin n’ont pas été étrangers à la redistribution de la propriété et à la protestation sociale quand commence la révolution et que la manière dont ils prennent place dans la vie économique souligne déjà les spécificités de la viticulture du Mâconnais.
*Pierre Goujon, professeur d’histoire contemporaine de l’université Lyon2, est spécialiste de l’histoire du vignoble mâconnais et chalonnais au XIXe. Annie Bleton-Ruget, maitre de conférences en histoire contemporaine de l’université de Bourgogne, est spécialiste de la société rurale au tournant de la révolution. Ils sont tous deux membres fondateurs et animateurs de l’IRVSM.