Réel succès d’édition avec plus de 10.000 exemplaires écoulés le premier mois, Le Grimoire d’Elfie emporte le lecteur dans un univers empreint de magie, d’aventures et de bonne humeur.
Alors que les plus anciens auront immédiatement en tête les images et le générique de la série britannique des seventies L’autobus à impériale, les plus jeunes mordront à pleines dents dans cette bande dessinée au format peu habituel puisque comptant 80 pages. Un ouvrage que l’on doit à Christophe Arleston et Audrey Alwett au scénario, Mini Ludvin au dessin et Hélène Lenoble pour les couleurs.
Ce livre publié dans la Collection Drakoo commence de manière plutôt tristounette. Depuis la mort de leur mère, Elfie et Magda vivent chez Delphine, leur tante acariâtre. Mais, un jour, leur sœur aînée, Louette, tout juste 18 ans, revient de Londres. Avec, à la clé, une sacrée surprise : elle a transformé un bus anglais en librairie ambulante pour parcourir la France et aller de village en village. Une nouvelle vie commence pour le trio. Leur première étape les amène dans une île bretonne, au village de Kermalo, où de vieilles rancœurs secouent la population, pour un mystérieux timbre perdu. Mais, surtout, Elfie découvre qu’elle a hérité des talents de sorcière de sa mère et d’un grimoire qu’elle doit nourrir de ses écrits.
En route pour de nouvelles aventures
Rien que la couverture de cette BD invite au voyage, réel ou imaginaire. L’occasion de découvrir l’intimité de la vie de trois sœurs avec, bien évidemment, de l’amour. Mais aussi des souffrances à l’image de Magda, touchée au plus profond de sa chair. Sans oublier l’amitié, le deuil, la rancune, le mystère et, bien sûr, la magie par l’intermédiaire d’un bien étrange grimoire légué à Elfie par sa mère. Autre point fort de cette BD : le dessin, plein de vie et pétillant.
À peine le premier tome refermé que l’on a hâte de découvrir les nouvelles aventures de cette petite magicienne au cœur tendre, au fil des pérégrinations du bus familial sur les routes hexagonales.
