Les brèves du 18 avril 2023

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Voici les brèves du 18 avril 2023

Les brèves du 18 avril 2023

Importations ukrainiennes : leur interdiction n’est « pas acceptable » pour Bruxelles

Suite à leur décision prise la veille d’interdire les importations de produits agricoles ukrainiens bon marché accusés de tirer les prix vers le bas, la Pologne et la Hongrie ont indiqué le 17 avril lors de la réunion des experts agricoles des États membres, que cette mesure « était temporaire (jusqu’au 30 juin, N.D.L.R.) et nécessaire » pour limiter l’impact économique sur leurs agriculteurs. La Slovaquie et la Bulgarie ont également indiqué leur intention d’introduire prochainement une interdiction temporaire similaire. La Commission européenne a indiqué que « ces actions unilatérales n’étaient pas acceptables », soulignant l’importance « de coordonner et d’aligner toutes les décisions au sein de l’UE ». Avant de rappeler que « la politique commerciale relève de la compétence exclusive de l’UE ». Bruxelles a ainsi demandé aux autorités compétentes d’apporter des informations supplémentaires notamment les bases légales sur lesquelles ces mesures ont été prises. Malgré cette mesure, l’exécutif européen a confirmé qu’il envisageait de puiser une nouvelle fois (après les 56,3 M€ déjà débloqués) dans la réserve agricole pour soutenir « les pays en première ligne ». La Pologne, la Hongrie, la Roumanie, la Slovaquie, la Bulgarie et la République tchèque présenteront une note lors du prochain Conseil Agriculture prévu le 25 avril à Luxembourg pour demander à s’opposer à la proposition de la Commission européenne de renouveler pour un an la suspension des droits de douane sur les importations ukrainiennes. D’autres mesures seront aussi mises sur la table notamment pour améliorer le transit des céréales ukrainiennes.

 

Transport animal : la Cour des comptes de l’UE propose de « monétiser » le bien-être

Les coûts du transport d’animaux ne représentent qu’une faible part du prix de détail de la viande ce qui pousse « agriculteurs et producteurs de viande à exploiter les différences de coûts (de production, d’abattage…) entre les régions pour gagner en rentabilité », constate dans une analyse publiée le 17 avril la Cour des comptes de l’UE. Or plus d’un trajet sur trois excède huit heures et les normes en matière de bien-être animal ne sont pas toujours respectées. Pour remédier à cette situation, et alors que la Commission européenne doit présenter des propositions en la matière d’ici la fin de l’année, la Cour des comptes suggère notamment d’« attribuer une valeur monétaire à la souffrance animale pendant le transport et de l’intégrer dans le coût du transport et le prix de la viande ». Une mesure qui pourrait encourager les sociétés de transport à prévenir les manquements en matière de bien-être animal et « permettrait de réduire au minimum l’attrait économique de pratiques non conformes ». La Cour formule d’autres propositions, plus proches de celles sur lesquelles travaille Bruxelles : étiquetage, promotion du transport de viande plutôt que d’animaux vivants, ou encore recours aux outils numériques pour améliorer le suivi des conditions de transports d’animaux.

 

Protéines d’insectes : Ynsect se restructure, plus de 70 postes sur la sellette (presse)

Producteur d’aliments pour animaux et de fertilisants à partir d’insectes, Ynsect « se restructure pour atteindre plus vite la rentabilité », apprend-on dans les Échos du 17 avril (article payant). Dans un contexte de « refroidissement brutal du marché du capital-risque », la start-up française va se concentrer sur trois domaines : le pet food – « qui représente l’écrasante majorité de ses revenus » –, l’alimentation humaine et les fertilisants. Une décision qui a pour conséquence la fermeture d’un site de production à Ermelo (Pays-Bas), avec la suppression de « 35 postes opérationnels », selon le patron d’Ynsect Antoine Hubert. En France, l’entreprise a annoncé un plan de départs volontaires de 38 postes – « plutôt des fonctions support », selon M. Hubert –, tout en prévoyant par ailleurs « une quarantaine de recrutements ». Sur son site web, Ynsect revendique 360 salariés au niveau mondial. Cette réorientation va conduire Ynsect à « lever le pied sur les ingrédients à partir d’insectes pour les élevages de volaille et de poissons », précisent les Échos. D’après le quotidien, la start-up, qui s’est récemment implantée en Amérique, a réalisé en 2021 « un chiffre d’affaires de 17,8 M€, mais a essuyé une perte nette de 36 M€ » (les résultats de 2022 ne sont pas encore connus).

 

Zéro artificialisation nette : le Sénat met la pression sur le gouvernement

Le Sénat presse le gouvernement d’inscrire à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale le texte visant à faciliter pour les communes la mise en œuvre du « zéro artificialisation nette des sols » (Zan) en 2050, prévu dans la loi Climat, avec une étape d’ici 2030. Jean-Baptiste Blanc (LR) et Valérie Létard (centriste), qui portent la PPL sénatoriale, assurent ne pas vouloir revenir sur les objectifs du Zan. Mais le texte adopté en première lecture par les sénateurs il y a un mois propose une série d’adaptations pour « répondre aux difficultés » de terrain. « Le gouvernement continue de tergiverser alors que ces échéances se rapprochent désormais dangereusement et que l’inquiétude et la colère montent chez les élus locaux », a déploré le Sénat le 15 avril dans un communiqué. Le gouvernement a déclenché la procédure accélérée sur le texte du Sénat. Mais, à l’issue de son passage dans l’hémicycle, le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a estimé que les dispositions adoptées par le Sénat ouvraient « trop largement la porte » à l’artificialisation. Il s’est montré sceptique sur la possibilité d’un accord entre députés et sénateurs. La Haute Assemblée souhaite que la discussion parlementaire « aboutisse avant l’été ».

 

LOA : l’Occitanie présente ses propositions à Marc Fesneau

« Je retiens en particulier les propositions sur le parcours du cédant et sur le sujet de l’accès à l’eau qui ressort ici plus puissant qu’ailleurs », a déclaré le ministre de l’Agriculture le 17 avril à l’issue de la présentation du bilan de la concertation régionale d’Occitanie sur la future loi d’orientation et d’avenir agricole (LOA). Parmi les 16 propositions priorisées par les acteurs d’Occitanie réunis à côté de Toulouse, figure en effet « l’amélioration et la sensibilisation » des cédants potentiels via le Point accueil transmission (PAT) qui bénéficierait de moyens financiers et juridiques renforcés. « Si on veut que quelqu’un reprenne une exploitation, il faut s’occuper en amont de celui qui la cède avec des dispositifs fiscaux », reconnaît Marc Fesneau. Au sujet de l’eau, les acteurs agricoles d’Occitanie veulent « sécuriser l’accès à l’eau » pour l’abreuvement des animaux d’élevage et pour les productions agricoles, via des mesures d’accompagnement et législatives conférant notamment « aux ouvrages de stockage de l’eau un caractère d’intérêt général majeur ». Les restitutions des concertations régionales s’achèveront fin mai afin que « le texte soit débattu à l’automne au Parlement », a indiqué le ministre, rappelant toutefois fermement qu’« il s’agira d’une loi d’orientation portant de grands principes, pas d’une loi trop bavarde ». Et de conclure : « Je ne veux pas tomber dans le piège d’une loi comme Egalim, avec 70 articles et 3 000 amendements ».

 

LOA : lancement d’une consultation du grand public (ministère)

Dans le cadre de l’élaboration du Pacte d’orientation et d’avenir agricoles, le ministère de l’Agriculture a lancé un questionnaire à destination du grand public, disponible jusqu’au 30 avril sur son site internet. Cela complète les travaux de concertation à l’échelle nationale, régionale et dans les établissements d’enseignement agricole, pour préparer ce Pacte ainsi qu’une loi d’orientation (LOA), explique un communiqué, ces textes étant prévus d’ici à l’été. Une question porte sur l’intérêt du « maintien d’une agriculture forte » (pour l’alimentation, la santé, les paysages, l’emploi, la biodiversité, etc.). Les Français sont interrogés sur les risques et opportunités du secteur (changement climatique, formation, place des agriculteurs dans la société, changements de mode de consommation, numérique, rémunération des agriculteurs…). « Qu’êtes-vous prêts à faire pour faciliter les installations et transitions ? », est-il demandé : payer un peu plus cher l’alimentation, augmenter la part de produits locaux, accepter une installation à 500 m de chez moi, flécher plus d’impôts vers l’agriculture, etc. Autre exemple de question : les ressorts face au changement climatique.

 

Crise viticole : le plan d’arrachage dans le Bordelais lancé en octobre

La campagne d’arrachage « sanitaire » du vignoble bordelais, confronté à une grave surproduction, doit débuter en octobre après un appel à candidatures lancé en mai, ont annoncé le 17 avril l’État et l’interprofession, qui mettent 57 millions d’euros sur la table. Cette enveloppe, annoncée début mars, cofinancée par l’État et le Comité interprofessionnel du vin de Bordeaux (CIVB), doit permettre l’arrachage d’environ 9.500 hectares de vignes, avec une prime de 6.000 euros l’hectare, afin de lutter à titre préventif contre la flavescence dorée, une maladie qui menace les vignes laissées à l’abandon. L’État mobilisant 38 millions d’euros, l’interprofession réunie en assemblée générale a validé à l’unanimité lundi sa participation, qui s’élève à 19 millions d’euros, dont 14 millions d’emprunt. « L’appel à manifestations d’intérêt sera lancé, on l’espère, courant mai », a déclaré le président du CIVB, Allan Sichel, en conférence de presse, reconnaissant la « demande prégnante » du secteur viticole bordelais. Selon le CIVB, les candidatures des viticulteurs intéressés seront validées sur le principe du « premier arrivé, premier servi », privilégiant notamment les vignerons souhaitant arrêter leur activité. L’objectif est de débuter les arrachages en octobre, après la vendange 2023, a précisé Allan Sichel. À ces financements s’ajoutent 10 millions d’euros du Conseil régional de Nouvelle-Aquitaine pour aider "au moins 300 viticulteurs" à diversifier leur production, ainsi qu’une campagne nationale de distillation des excédents annoncée par l’État.

 

Incendies en Pyrénées Occidentales : la déprise viticole pointée du doigt

Maîtrisé dans la nuit du 16 au 17 avril, l’incendie qui s’est étalé sur 930 hectares dans les Pyrénées orientales a touché des surfaces de vignes dans les coteaux de l’AOP Banuyls et de l’IGP Collioure, confirment plusieurs sources à Agra presse, sans avoir encore d’estimation précise concernant la surface concernée. « En se propageant, le feu peut entraîner des dessèchements et défoliations, mais les dégâts les plus importants viennent des produits pulvérisés par les Canadair », observe Jérôme Thiery, responsable viticulture de la chambre départementale d’agriculture. Le service d’incendies du département (Sdis66) confirme que le feu est « inhabituel », non par sa taille mais par la saison. « Il n’a pas plu ici depuis plusieurs mois, la garrigue est devenue un combustible facile ». À l’inverse, même si le feu peut les « sauter », « les vignes sont un bon pare-feu », rappelle-t-on. Alors que le département a perdu plus de 20 000 ha de vignes depuis les années 1990, cette déprise pourrait donc selon Jérôme Thiery, avoir facilité l’incendie. « Nous avons les rendements les plus faibles de France, et les sécheresses s’enchaînent. Parallèlement, les coûts de production augmentent face à la règlementation et le marché ne suit pas : le taux de reprise des exploitations est très faible ». Principales solutions selon lui pour conserver les vignes existantes : « Améliorer la valorisation des produits, faciliter l’accès à l’eau, et trouver des solutions de baisse de coûts ».

 

Porc : après la visite de Macron en Chine, un potentiel de 10 % d’export supplémentaire

Les 15 nouveaux agréments d’exportation pour des sites français annoncés lors de la visite d’Emmanuel Macron en Chine « offrent la possibilité de valoriser 10 % de tonnage [de viande de porc] supplémentaire », indique le président d’Inaporc Thierry Meyer, cité dans un communiqué le 17 avril. Et l’interprofession porcine de rappeler que, avec 17 % des exportations hexagonales, l’Empire du milieu « représente le premier débouché […] vers les pays tiers ». En 2022, la trentaine de sites déjà agréés a exporté 140 000 t pour un chiffre d’affaires de 326 M€. Par ailleurs, les ministres français et chinois ont abordé à cette occasion un « nouveau champ de négociation concernant la possibilité pour la filière porcine française d’exporter des abats blancs » (andouilles et andouillettes). Des produits « très appréciés des Chinois qui les consomment dans des recettes originales », et qui représentent un potentiel de 35 M€ de ventes. Enfin, Pékin et Paris ont pu « finaliser la signature de tous les protocoles techniques » de l’accord de zonage sur la peste porcine africaine (PPA). En cas de PPA en France, « cet accord permettra aux entreprises françaises situées dans les départements indemnes de poursuivre leurs exportations vers la Chine », rappelle Inaporc.

 

Prix alimentaires : l’inflation restera élevée jusqu’à fin 2023, selon l’OFCE

« Tirée par les prix de l’alimentaire, l’inflation resterait élevée jusqu’à la fin de l’année 2023 oscillant entre 5,5 % et 6,5 % », projette une note de l’OFCE (observatoire français des conjonctures économiques) du 13 avril. L’inflation ne commencerait à reculer qu’en 2024 « pour converger vers 3 % à la fin de l’année ». L’inflation mesurée par l’indice des prix à la consommation (IPC), publié par l’Insee, serait en moyenne de 5,8 % en 2023 et de 3,8 % en 2024, selon les estimations de l’OFCE. Concernant les prix alimentaires, l’inflation resterait « très dynamique sur une grande partie de l’année ». L’OFCE prévoit un premier reflux de l’inflation au second semestre 2023, « bénéficiant avec un certain délai de la baisse des prix des matières premières agricoles et de l’énergie ». La hausse de l’IPC sur les produits alimentaires serait, au final, de 14 % en moyenne annuelle sur 2023, après avoir atteint près de 7 % en 2022. Elle devrait être plus modérée en 2024 : 5,2 %. Le gouvernement appelle de ses vœux une réouverture des négociations commerciales entre les industriels de l’agroalimentaire et la grande distribution. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire souhaite que les contrats soient rouverts « dès le mois de mai » pour « la baisse des prix » sur les marchés de gros.

 

Pac 2023 : la FNSEA craint l’exclusion de certains profils, notamment en société

À l’occasion d’une conférence de presse le 13 avril, le nouveau président de la FNSEA Arnaud Rousseau a fait part de sa crainte de voir exclus certains profils d’agriculteurs du bénéfice des aides Pac pour la nouvelle programmation 2023-2027. « Dans la définition des ayants droit qui fait partie du nouveau cadre, nous avons découvert il y a quelques jours certains cas d’exclusion, qui pour certains ne sont absolument pas acceptables », a-t-il déclaré. Trois types d’agriculteurs seraient en risque : des exploitants salariés de leur SCEA et actionnaires minoritaires en deçà de 40 %, qui représenteraient environ 1500 dossiers ; ceux pratiquant l’assolement en commun à travers de sociétés en participation (SEP), qui concerneraient « 300 à 400 dossiers » ; et enfin des cas plus rares mais sensibles d’exploitations en indivision (héritage). Selon le nouveau patron de la FNSEA, « l’administration a travaillé d’arrache-pied pour mettre en place le système de monitoring […] mais nous n’accepterons pas que certains agriculteurs soient exclus pour des histoires de tarage informatique. » Les discussions sont en cours avec le ministère, en vue de la parution des derniers textes réglementaires d’application de la nouvelle Pac.

 

Bassines : la Conf’ saisit une nouvelle fois l’ONU sur la « répression policière »

La Confédérations paysanne annonce, dans un communiqué du 17 avril, avoir saisi l’ONU aux côtés du Cetim (association spécialiste des droits humains) pour dénoncer « les violations des droits humains, la répression policière sanglante et la criminalisation des personnes et organisations ». « Lors de la dernière mobilisation les 24, 25 et 26 mars à Sainte-Soline 200 personnes ont été blessées », rappelle le syndicat, soulignant qu’une personne « est toujours dans le coma ». Pour la Conf’, cette démarche s’inscrit dans « une lutte internationale ». Barrages, pollutions, accaparement de la ressource : « partout dans le monde des peuples se mobilisent contre la marchandisation et la surexploitation de l’eau ». La Conf' était déjà intervenue fin mars devant les Nations Unies à l’occasion de la Journée mondiale de l’eau. Elle avait demandé au rapporteur spécial sur le droit à l’eau d’effectuer une mission en France afin de mener une enquête sur les effets de ces ouvrages « sur les conditions de vie et de travail de la paysannerie familiale ». Parmi ses demandes : l’arrêt des projets et un retour à la concertation à la place de « la répression des militants ».

 

Enseignement : tribune d’étudiants agronomes en soutien des Soulèvements de la Terre

Dans une tribune diffusée par Mediapart, des ingénieurs et étudiants agronomes appellent le gouvernement à « engager de façon concrète et rapide la révolution agricole ». Ils se disent pour les Soulèvements de la Terre, mouvement écologiste menacé de dissolution par le ministère de l’Intérieur. Justifiant la manifestation du 25 mars contre les retenues d’eau, les signataires veulent « dénoncer avant tout une série de choix politiques qui visent à promouvoir une agriculture destructrice du vivant ». Et d’appeler à « un réel changement de paradigme technico-économique ». Leur ambition : « promouvoir davantage de pratiques agroécologiques et pousser dans le sens de vrais changements : profonds, sociétaux, indispensables ». Cette tribune rappelle la prise de parole d’étudiants d’AgroParisTech à leur remise des diplômes 2022, critiquant une formation « qui pousse globalement à participer aux ravages sociaux et écologiques en cours ».

 

Champignon en conserve : Système U signe un contrat tripartite avec Bonduelle

Système U a signé un contrat tripartite « sur trois ans » avec Bonduelle pour sécuriser son approvisionnement en champignons de Paris, annonce un communiqué le 13 avril. L’accord réunit le distributeur, l’industriel, la filiale de production de Bonduelle (la SCA France champignon) et les producteurs de la Coopérative du lac. Il porte sur la production destinée à être mise en conserve pour la MDD de Système U (9 références), à hauteur de « 2 400 t » par an (7,8 millions d’UVC). Le contrat fraîchement signé promet « un prix d’achat qui tient compte [des] coûts de production » des producteurs. Il prévoit aussi d’accompagner ces derniers dans la transition agroécologique « en réduisant l’utilisation d’engrais chimiques au profit d’engrais organiques, en limitant les traitements dans la préparation des supports de culture […] ou encore en limitant la consommation d’eau ». L’accord s’inscrit dans la continuité du rapprochement de Système U avec Bonduelle initié « dès 2015 » quand la filière des champignons de Paris faisait face à « une crise inédite », rappelle le communiqué.

 

Lait : décès de l’ancien président de Sodiaal, Gérard Budin

L’ancien président de Sodiaal, Gérard Budin, est décédé, a annoncé la coopérative laitière dans un post LinkedIn du 14 avril, repéré par nos confrères des Marchés. Ce producteur de lait des Monts du Lyonnais a été président de Sodiaal entre 1995 et 2010. Il a été le premier président de la coopérative unique Sodiaal Union, créée en 2007. « Ardent défenseur du modèle coopératif dans le secteur laitier, il a œuvré à la structuration de la filière. Il a été président de la Fédération nationale des coopératives laitières de 2005 à 2010. Il aura également œuvré à la naissance de Coop de France, devenue La Coopération Agricole », indique l’équipe de Sodiaal.