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Maison du Charolais

20 ans de promotion pour la Maison du Charolais

Samedi 23 mars, la Maison du Charolais à Charolles soufflait fièrement ses 20 bougies. Rassemblant l’Institut du Charolais, un restaurant, une boutique, un centre de réunions, un musée… ce lieu fédère énormément de partenaires à commencer par le Département. Véritable vitrine du territoire, de la viande et de l’élevage Charolais, bovins évidemment mais pas que, la Maison du Charolais est appelé à continuer son rôle de promotion et d’outil d’aide au développement des filières animales de Saône-et-Loire.

Par Publié par Cédric Michelin
20 ans de promotion pour la Maison du Charolais

« Quelque soit les sensibilités politiques, le Département a toujours eu un regard attentif à la Maison du Charolais car tout le monde comprend son importance qui dépasse les frontières de notre département », affirmait d'emblée André Accary, le président du Conseil départemental, devant la centaine de partenaires. Avec la RCEA à proximité (fin des travaux prévus en 2023), cette Maison est effectivement « une vitrine extraordinaire ». D’ailleurs, son implantation à permis de développer la zone alentour, avec une vingtaine d’entreprises présentes, comme le rappelait le Maire de Charolles, Pierre Berthier et au-delà, la circonscription entière, rajoutait la députée, Josiane Corneloup. Et ce développement économique n’est pas fini, au contraire, il se poursuit comme par exemple avec le futur Parc des expositions qui devrait normalement être inauguré le 21 septembre prochain. La Maison du Charolais est aussi la vitrine du travail de tous les éleveurs, du bocage et du patrimoine « façonnés » par les éleveurs. Des biens immatériels exceptionnels, insistait la sous-préfète de Charolles, Hélène Géronimi qui voit déjà en la Maison, la parfaite « porte d’entrée » des touristes et ceux plus nombreux lorsque ces mêmes paysages du Charolais-Brionnais seront reconnus au patrimoine mondial à l’Unesco.

Une genèse dès les années 1980

Devant l’équipe dirigée aujourd’hui par Frédéric Paperin, le président de la Maison du Charolais, Arnaud Durix en rappelait la genèse en ce jour anniversaire. En réalité, l’histoire a commencé au années des années 1980 par un projet, jamais concrétisé, d’Agropôle pensé par la CCI de Saône-et-Loire. En 1982 cependant, le restaurant Maison du Charolais ouvre ses portes. Il est propriété de la CCI, géré par association, puis par la CCI avant de devenir SAS promotion du Charolais de 2001 à 2013.
En réalité, l'histoire débute aussi en 1992. Jean Ducerf – alors conseiller général du canton de Charolles – lance alors un autre projet. Durant deux ans, d’importantes concertations sont menées avec tous les partenaires de la filière, aboutissant à un document commun entre CCI et chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire. L’assemblée départementale adopte à l’unanimité sa réalisation. Le 7 avril 1995, une association de partenaires voit le jour pour obtenir les financements Européens. Une trentaine de partenaires se réunissent alors au sein d’une association dénommée Institut Charolais. Conjointement un conseil scientifique se met en place afin d’imaginer l’ensemble des scénarii des expositions. Un travail reconduit en 2018 avec la ferme de Jalogny.

Régie et Institut

A la fin des travaux, il y a vingt ans, en 1999 a donc lieu l’inauguration sous le haut patronage du célèbre restaurateur, Pierre Troisgros. La gestion revient à la filière et l’Institut. En 2001, une régie est créée. En 2005, cette dernière prendra le nom de Maison du Charolais pour la gestion des équipements et l’animation du site. La régie sera entièrement consacrée à la promotion du Charolais. L’Institut lui axera ses travaux sur la recherche et l’innovation autour de la viande charolaise.
Côté aménagement, en 2001 la monumentale sculpture argentée – visible depuis la RCEA – devient vite le symbole du Charolais. En 2005 sont lancées les premières pauses gourmandes lors des weekends de fort passage touristique. En 2006, des sentiers permettent de découvrir le bocage, toujours en lien avec des visites d’exploitations d’élevage si envie. En 2007, des ateliers cuisine permettent aux enfants de préparer notamment de délicieux burgers, devançant ainsi d’une décennie, la tendance des burgers gourmands aujourd’hui plébiscités par les restaurateurs et consommateurs.


Dédiée à la promotion

En 2009, pour ses dix ans, treize nouvelles sculptures de vaches grandeur nature sont réalisées pour être visible sur le site et en dehors, lors d’événements. En 2013, d’importants travaux sont réalisés pour réhabiliter le restaurant, « la Table » avec le chef Navez, l’accueil et l’espace boutique. En 2014, la sculpture extérieure s’illumine grâce à la magie des éclairages led. En 2016 est décidé de recruter un directeur commun entre la régie et l’Institut, Frédéric Paperin, pour renforcer et fédérer les acteurs de Saône-et-Loire.
Ensemble, la Maison du Charolais participe à de nombreuses actions (Salon de l’Agriculture à Paris, Foire en Italie…) pour faire la promotion de la filière charolaise. « Ainsi, depuis le début, vous avez tous participés un jour de près ou de loin » à l’aventure, remerciait Arnaud Durix en direction de tous les saône-et-loiriens, via le Conseil départemental, et de tous les agriculteurs, sans qui rien ne seraient évidemment possible.

20 ans de promotion pour la Maison du Charolais

20 ans de promotion pour la Maison du Charolais

« Quelque soit les sensibilités politiques, le Département a toujours eu un regard attentif à la Maison du Charolais car tout le monde comprend son importance qui dépasse les frontières de notre département », affirmait d'emblée André Accary, le président du Conseil départemental, devant la centaine de partenaires. Avec la RCEA à proximité (fin des travaux prévus en 2023), cette Maison est effectivement « une vitrine extraordinaire ». D’ailleurs, son implantation à permis de développer la zone alentour, avec une vingtaine d’entreprises présentes, comme le rappelait le Maire de Charolles, Pierre Berthier et au-delà, la circonscription entière, rajoutait la députée, Josiane Corneloup. Et ce développement économique n’est pas fini, au contraire, il se poursuit comme par exemple avec le futur Parc des expositions qui devrait normalement être inauguré le 21 septembre prochain. La Maison du Charolais est aussi la vitrine du travail de tous les éleveurs, du bocage et du patrimoine « façonnés » par les éleveurs. Des biens immatériels exceptionnels, insistait la sous-préfète de Charolles, Hélène Géronimi qui voit déjà en la Maison, la parfaite « porte d’entrée » des touristes et ceux plus nombreux lorsque ces mêmes paysages du Charolais-Brionnais seront reconnus au patrimoine mondial à l’Unesco.

Une genèse dès les années 1980

Devant l’équipe dirigée aujourd’hui par Frédéric Paperin, le président de la Maison du Charolais, Arnaud Durix en rappelait la genèse en ce jour anniversaire. En réalité, l’histoire a commencé au années des années 1980 par un projet, jamais concrétisé, d’Agropôle pensé par la CCI de Saône-et-Loire. En 1982 cependant, le restaurant Maison du Charolais ouvre ses portes. Il est propriété de la CCI, géré par association, puis par la CCI avant de devenir SAS promotion du Charolais de 2001 à 2013.
En réalité, l'histoire débute aussi en 1992. Jean Ducerf – alors conseiller général du canton de Charolles – lance alors un autre projet. Durant deux ans, d’importantes concertations sont menées avec tous les partenaires de la filière, aboutissant à un document commun entre CCI et chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire. L’assemblée départementale adopte à l’unanimité sa réalisation. Le 7 avril 1995, une association de partenaires voit le jour pour obtenir les financements Européens. Une trentaine de partenaires se réunissent alors au sein d’une association dénommée Institut Charolais. Conjointement un conseil scientifique se met en place afin d’imaginer l’ensemble des scénarii des expositions. Un travail reconduit en 2018 avec la ferme de Jalogny.

Régie et Institut

A la fin des travaux, il y a vingt ans, en 1999 a donc lieu l’inauguration sous le haut patronage du célèbre restaurateur, Pierre Troisgros. La gestion revient à la filière et l’Institut. En 2001, une régie est créée. En 2005, cette dernière prendra le nom de Maison du Charolais pour la gestion des équipements et l’animation du site. La régie sera entièrement consacrée à la promotion du Charolais. L’Institut lui axera ses travaux sur la recherche et l’innovation autour de la viande charolaise.
Côté aménagement, en 2001 la monumentale sculpture argentée – visible depuis la RCEA – devient vite le symbole du Charolais. En 2005 sont lancées les premières pauses gourmandes lors des weekends de fort passage touristique. En 2006, des sentiers permettent de découvrir le bocage, toujours en lien avec des visites d’exploitations d’élevage si envie. En 2007, des ateliers cuisine permettent aux enfants de préparer notamment de délicieux burgers, devançant ainsi d’une décennie, la tendance des burgers gourmands aujourd’hui plébiscités par les restaurateurs et consommateurs.


Dédiée à la promotion

En 2009, pour ses dix ans, treize nouvelles sculptures de vaches grandeur nature sont réalisées pour être visible sur le site et en dehors, lors d’événements. En 2013, d’importants travaux sont réalisés pour réhabiliter le restaurant, « la Table » avec le chef Navez, l’accueil et l’espace boutique. En 2014, la sculpture extérieure s’illumine grâce à la magie des éclairages led. En 2016 est décidé de recruter un directeur commun entre la régie et l’Institut, Frédéric Paperin, pour renforcer et fédérer les acteurs de Saône-et-Loire.
Ensemble, la Maison du Charolais participe à de nombreuses actions (Salon de l’Agriculture à Paris, Foire en Italie…) pour faire la promotion de la filière charolaise. « Ainsi, depuis le début, vous avez tous participés un jour de près ou de loin » à l’aventure, remerciait Arnaud Durix en direction de tous les saône-et-loiriens, via le Conseil départemental, et de tous les agriculteurs, sans qui rien ne seraient évidemment possible.

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