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Marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

2016, une année à oublier pour le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

2016 n’a pas été une bonne année pour le Marché de Saint-Christophe. Les baisses conjuguées des volumes, des prix et des pourcentages de vente ont fait baisser le chiffre d’affaire du cadran brionnais. Ce dernier a notamment souffert dans le broutard. Quant au marché de gré à gré, s’il réussit à se maintenir, l’érosion inexorable des cours plombe l’ambiance.

2016, une année à oublier pour le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

Après plusieurs années de hausse, le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais a connu une baisse de -6 % de ses apports de bovins en 2016 atteignant 60.900 animaux contre près de 64.700 en 2015. Une baisse de volume conforme à celle qui a frappé l’ensemble des cinquante autres marchés du territoire national (-5,9 %). Cette diminution intervient après les chiffres records de 2015, dopés notamment par la Turquie, indiquait Antoine Gronfier, co-dirigeant de la Société d'économie mixte (SEM) "Marché au cadran" de Saint-Christophe. Ce tassement fait suite à deux années d'importants volumes et il est lié aussi aux évènements sanitaires qui ont marqué le dernier exercice : FCO, IBR…, confiait le responsable.

Cette baisse de volume, ajoutée à celles des prix des animaux et des pourcentages de vente, a conduit à une dégradation du chiffre d’affaires de la SEM de -9,1% et ce malgré des charges et des coûts de production inchangés, fait remarquer Antoine Gronfier.

Moins de bovins maigres

Dans le détail, c’est sur le marché au cadran (animaux maigres) que la baisse s’est manifestée. Entre 2015 et 2016, le nombre de bovins maigres vendus est ainsi passé de près de 44.100 à 39.543 têtes. Résultat d’une baisse des apports et d’une baisse du pourcentage de vente touchant notamment la catégorie Broutards. Inférieurs à 2015, les prix de vente du maigre ne cessent de régresser. Cette baisse atteint -8 à -12 % pour les vaches et les génisses ; -4 % pour les taurillons. Seuls les broutards et les laitonnes résistent mieux avec -2 % pour les mâles et -0,3 % seulement pour les laitonnes.

Sur le cadran brionnais, le nombre d’apporteurs a toutefois continué à progresser. Un peu plus de 1.600 ont été enregistrés en 2016 en provenance d’une dizaine de départements, mais à 68 % issus de Saône-et-Loire. Spécificité de Saint-Christophe-en-Brionnais : une majorité de ces apporteurs sont des négociants, d’où la volonté des responsables du cadran d’attirer davantage d’éleveurs. Le recrutement d’un nouveau collaborateur a d’ailleurs été effectué dans ce sens par la SEM. Par ailleurs, quinze acheteurs supplémentaires ont fréquenté le cadran en 2016 portant leur nombre à 459.

Maintien sur le gré à gré

Sur le marché traditionnel des bovins de boucherie au gré à gré, le marché a légèrement augmenté par rapport à 2015 avec un peu plus de 10.100 animaux en apports. Les prix ont continué de dévisser en 2016 avec -14 centimes le kilo de carcasse pour les génisses et -22 centimes pour les vaches.

Avec 78 acheteurs recensés sur l’année, le gré à gré accueille en moyenne dix acheteurs par mercredi, analysent les responsables. Dans un contexte difficile pour les marchés de bovins de boucherie, avoir réussi à maintenir le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais est une belle prouesse.

La renommée de ce marché ancestral explique en partie cette résistance. Les responsables de la SEM gestionnaire multiplient les efforts pour sauvegarder ce marché de viande. Dernier exemple en date : un certificat est attribué aux animaux vendus sur le marché. Un certificat qui met en valeur une viande issue du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais et qui est destiné aux bouchers.

 

2016, une année à oublier pour le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

2016, une année à oublier pour le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

Après plusieurs années de hausse, le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais a connu une baisse de -6 % de ses apports de bovins en 2016 atteignant 60.900 animaux contre près de 64.700 en 2015. Une baisse de volume conforme à celle qui a frappé l’ensemble des cinquante autres marchés du territoire national (-5,9 %). Cette diminution intervient après les chiffres records de 2015, dopés notamment par la Turquie, indiquait Antoine Gronfier, co-dirigeant de la Société d'économie mixte (SEM) "Marché au cadran" de Saint-Christophe. Ce tassement fait suite à deux années d'importants volumes et il est lié aussi aux évènements sanitaires qui ont marqué le dernier exercice : FCO, IBR…, confiait le responsable.

Cette baisse de volume, ajoutée à celles des prix des animaux et des pourcentages de vente, a conduit à une dégradation du chiffre d’affaires de la SEM de -9,1% et ce malgré des charges et des coûts de production inchangés, fait remarquer Antoine Gronfier.

Moins de bovins maigres

Dans le détail, c’est sur le marché au cadran (animaux maigres) que la baisse s’est manifestée. Entre 2015 et 2016, le nombre de bovins maigres vendus est ainsi passé de près de 44.100 à 39.543 têtes. Résultat d’une baisse des apports et d’une baisse du pourcentage de vente touchant notamment la catégorie Broutards. Inférieurs à 2015, les prix de vente du maigre ne cessent de régresser. Cette baisse atteint -8 à -12 % pour les vaches et les génisses ; -4 % pour les taurillons. Seuls les broutards et les laitonnes résistent mieux avec -2 % pour les mâles et -0,3 % seulement pour les laitonnes.

Sur le cadran brionnais, le nombre d’apporteurs a toutefois continué à progresser. Un peu plus de 1.600 ont été enregistrés en 2016 en provenance d’une dizaine de départements, mais à 68 % issus de Saône-et-Loire. Spécificité de Saint-Christophe-en-Brionnais : une majorité de ces apporteurs sont des négociants, d’où la volonté des responsables du cadran d’attirer davantage d’éleveurs. Le recrutement d’un nouveau collaborateur a d’ailleurs été effectué dans ce sens par la SEM. Par ailleurs, quinze acheteurs supplémentaires ont fréquenté le cadran en 2016 portant leur nombre à 459.

Maintien sur le gré à gré

Sur le marché traditionnel des bovins de boucherie au gré à gré, le marché a légèrement augmenté par rapport à 2015 avec un peu plus de 10.100 animaux en apports. Les prix ont continué de dévisser en 2016 avec -14 centimes le kilo de carcasse pour les génisses et -22 centimes pour les vaches.

Avec 78 acheteurs recensés sur l’année, le gré à gré accueille en moyenne dix acheteurs par mercredi, analysent les responsables. Dans un contexte difficile pour les marchés de bovins de boucherie, avoir réussi à maintenir le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais est une belle prouesse.

La renommée de ce marché ancestral explique en partie cette résistance. Les responsables de la SEM gestionnaire multiplient les efforts pour sauvegarder ce marché de viande. Dernier exemple en date : un certificat est attribué aux animaux vendus sur le marché. Un certificat qui met en valeur une viande issue du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais et qui est destiné aux bouchers.

 

2016, une année à oublier pour le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

2016, une année à oublier pour le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais

Après plusieurs années de hausse, le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais a connu une baisse de -6 % de ses apports de bovins en 2016 atteignant 60.900 animaux contre près de 64.700 en 2015. Une baisse de volume conforme à celle qui a frappé l’ensemble des cinquante autres marchés du territoire national (-5,9 %). Cette diminution intervient après les chiffres records de 2015, dopés notamment par la Turquie, indiquait Antoine Gronfier, co-dirigeant de la Société d'économie mixte (SEM) "Marché au cadran" de Saint-Christophe. Ce tassement fait suite à deux années d'importants volumes et il est lié aussi aux évènements sanitaires qui ont marqué le dernier exercice : FCO, IBR…, confiait le responsable.

Cette baisse de volume, ajoutée à celles des prix des animaux et des pourcentages de vente, a conduit à une dégradation du chiffre d’affaires de la SEM de -9,1% et ce malgré des charges et des coûts de production inchangés, fait remarquer Antoine Gronfier.

Moins de bovins maigres

Dans le détail, c’est sur le marché au cadran (animaux maigres) que la baisse s’est manifestée. Entre 2015 et 2016, le nombre de bovins maigres vendus est ainsi passé de près de 44.100 à 39.543 têtes. Résultat d’une baisse des apports et d’une baisse du pourcentage de vente touchant notamment la catégorie Broutards. Inférieurs à 2015, les prix de vente du maigre ne cessent de régresser. Cette baisse atteint -8 à -12 % pour les vaches et les génisses ; -4 % pour les taurillons. Seuls les broutards et les laitonnes résistent mieux avec -2 % pour les mâles et -0,3 % seulement pour les laitonnes.

Sur le cadran brionnais, le nombre d’apporteurs a toutefois continué à progresser. Un peu plus de 1.600 ont été enregistrés en 2016 en provenance d’une dizaine de départements, mais à 68 % issus de Saône-et-Loire. Spécificité de Saint-Christophe-en-Brionnais : une majorité de ces apporteurs sont des négociants, d’où la volonté des responsables du cadran d’attirer davantage d’éleveurs. Le recrutement d’un nouveau collaborateur a d’ailleurs été effectué dans ce sens par la SEM. Par ailleurs, quinze acheteurs supplémentaires ont fréquenté le cadran en 2016 portant leur nombre à 459.

Maintien sur le gré à gré

Sur le marché traditionnel des bovins de boucherie au gré à gré, le marché a légèrement augmenté par rapport à 2015 avec un peu plus de 10.100 animaux en apports. Les prix ont continué de dévisser en 2016 avec -14 centimes le kilo de carcasse pour les génisses et -22 centimes pour les vaches.

Avec 78 acheteurs recensés sur l’année, le gré à gré accueille en moyenne dix acheteurs par mercredi, analysent les responsables. Dans un contexte difficile pour les marchés de bovins de boucherie, avoir réussi à maintenir le marché de Saint-Christophe-en-Brionnais est une belle prouesse.

La renommée de ce marché ancestral explique en partie cette résistance. Les responsables de la SEM gestionnaire multiplient les efforts pour sauvegarder ce marché de viande. Dernier exemple en date : un certificat est attribué aux animaux vendus sur le marché. Un certificat qui met en valeur une viande issue du marché de Saint-Christophe-en-Brionnais et qui est destiné aux bouchers.