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Triage à façon

Les semences fermières plus que jamais d'actualité

Voici un poste où les économies sont possibles : les semences. En faisant appel à une société de triage à façon, cela permet de réaliser soi-même ses propres semences, en conjugant travail de qualité et traitements adaptés. C'est aussi l'occasion de passer une journée entre collègues.

Les semences fermières plus que jamais d'actualité

Ce jour-là, l'imposante semi-remorque de la station mobile de triage à façon est stationnée au lieu-dit Les Ruées à Marly-sur-Arroux. Sur toute la journée, pas moins de 20 tonnes de céréales vont être triées et traitées, et ce pour le compte de sept agriculteurs du secteur.
Depuis une dizaine d'années, Stéphane Rochette, en Gaec avec son oncle, passe par une société de triage à façon pour les semences destinées à l'alimentation de son bétail "cela nous convient très bien comme organisation. Avant nous le faisions nous-mêmes, faire appel à la société nous fait gagner un temps précieux".
Au fil des années, il a fédéré sur cette journée plusieurs de ses voisins agriculteurs, "six à sept agriculteurs c'est le nombre idéal pour un chantier, précise Patrick Champs le conducteur de tri, au-delà, cela devient de trop gros chantiers".
Tout dépend bien évidemment des volumes à traiter, car cela peut aller "du petit agriculteur qui a une tonne à trier, à un seul énorme client qui a 120 tonnes de céréales à faire, comme cela est arrivé dernièrement à l'un de mes collègues".

Chacun à son poste

Le principe est aussi celui de réunir ces agriculteurs sur une journée. Au-delà de l'aspect convivial, cela permet surtout de mutualiser la main d'œuvre : "quasiment chacun a son poste, indique le conducteur, il faut quatre personnes minimum par chantier : une à la trappe de la remorque pour assurer un débit régulier, une aux big bags pour vérifier qu'ils se remplissent correctement, une personne à la manutention des big bags une fois qu'ils sont remplis, et moi".
Ce mercredi-là, à Marly, la machine a trié et traité sept tonnes de blé, une dizaine de tonnes de triticale, de l'orge et de l'avoine. "Chaque agriculteur choisit le traitement qu'il souhaite pour ses semences, nous personnalisons donc le tri pour chacun", détaille encore Patrick Champs. Celui-ci indique également, pour chaque lot, le poids des 1.000 grains et en conserve un échantillon en entrée et en sortie de machine.

La bétonnière, c'était avant

"Cela fait trois ans que nous participons à cette journée, souligne Charles Boireau en Gaec à Marly avec son père et son cousin. Cela nous évite de la manipulation et d'être soumis aux effluves des traitements et à la poussière du nettoyage. C'est un travail plus rapide et de bien meilleure qualité".
"Avant nous faisions le tri nous mêmes à la main et le traitement avec une bétonnière, renchérit Stéphane Rochette. C'est donc une facilité de travail énorme".
"De toute façon, si nous ne passions pas par ce principe, ce n'est pas pour cela que nous achèterions plus de semences certifiées, précise de son côté Thomas Develay, nous le ferions nous-mêmes".

Gain en qualité

Alors certes cela demande de consacrer une journée entière et le service a un coût : "entre le coût du traitement standard, de notre prestation et la valeur de la marchandise, il faut partir sur un montant d'une quarantaine d'euros à l'hectare", indique Thierry Drieux, le directeur d'ABCDE. Un montant à mettre en parallèle du prix d'une semence certifiée "plutôt de l'ordre de 90 €/ha". Par ailleurs, les agriculteurs présents lors de cette journée ont tous dit se retrouver sur la qualité des semences comme l'explique Stéphane Rochette : " au final la qualité du triage fait que nous baissons la quantité semée à l'hectare. Avant pour un même rendement, nous étions obligé de semer plus fort".
Ces semences-là servent à l'alimentation direct du bétail. "Nous faisons en tout 45 hectares de blé dont trois sont réservés chaque année à la semence fermière, le reste est cultivé sous contrat et donc géré tout à fait différemment", précise encore l'exploitant de Marly.
Après le blé et le tritical, l'après-midi a été consacrée aux plus petits volumes d'orge et d'avoine. Avant de prendre rendez-vous dans un an, une date à laquelle tous ces agriculteurs tiennent particulièrement.

Les semences fermières plus que jamais d'actualité

Les semences fermières plus que jamais d'actualité

Ce jour-là, l'imposante semi-remorque de la station mobile de triage à façon est stationnée au lieu-dit Les Ruées à Marly-sur-Arroux. Sur toute la journée, pas moins de 20 tonnes de céréales vont être triées et traitées, et ce pour le compte de sept agriculteurs du secteur.
Depuis une dizaine d'années, Stéphane Rochette, en Gaec avec son oncle, passe par une société de triage à façon pour les semences destinées à l'alimentation de son bétail "cela nous convient très bien comme organisation. Avant nous le faisions nous-mêmes, faire appel à la société nous fait gagner un temps précieux".
Au fil des années, il a fédéré sur cette journée plusieurs de ses voisins agriculteurs, "six à sept agriculteurs c'est le nombre idéal pour un chantier, précise Patrick Champs le conducteur de tri, au-delà, cela devient de trop gros chantiers".
Tout dépend bien évidemment des volumes à traiter, car cela peut aller "du petit agriculteur qui a une tonne à trier, à un seul énorme client qui a 120 tonnes de céréales à faire, comme cela est arrivé dernièrement à l'un de mes collègues".

Chacun à son poste

Le principe est aussi celui de réunir ces agriculteurs sur une journée. Au-delà de l'aspect convivial, cela permet surtout de mutualiser la main d'œuvre : "quasiment chacun a son poste, indique le conducteur, il faut quatre personnes minimum par chantier : une à la trappe de la remorque pour assurer un débit régulier, une aux big bags pour vérifier qu'ils se remplissent correctement, une personne à la manutention des big bags une fois qu'ils sont remplis, et moi".
Ce mercredi-là, à Marly, la machine a trié et traité sept tonnes de blé, une dizaine de tonnes de triticale, de l'orge et de l'avoine. "Chaque agriculteur choisit le traitement qu'il souhaite pour ses semences, nous personnalisons donc le tri pour chacun", détaille encore Patrick Champs. Celui-ci indique également, pour chaque lot, le poids des 1.000 grains et en conserve un échantillon en entrée et en sortie de machine.

La bétonnière, c'était avant

"Cela fait trois ans que nous participons à cette journée, souligne Charles Boireau en Gaec à Marly avec son père et son cousin. Cela nous évite de la manipulation et d'être soumis aux effluves des traitements et à la poussière du nettoyage. C'est un travail plus rapide et de bien meilleure qualité".
"Avant nous faisions le tri nous mêmes à la main et le traitement avec une bétonnière, renchérit Stéphane Rochette. C'est donc une facilité de travail énorme".
"De toute façon, si nous ne passions pas par ce principe, ce n'est pas pour cela que nous achèterions plus de semences certifiées, précise de son côté Thomas Develay, nous le ferions nous-mêmes".

Gain en qualité

Alors certes cela demande de consacrer une journée entière et le service a un coût : "entre le coût du traitement standard, de notre prestation et la valeur de la marchandise, il faut partir sur un montant d'une quarantaine d'euros à l'hectare", indique Thierry Drieux, le directeur d'ABCDE. Un montant à mettre en parallèle du prix d'une semence certifiée "plutôt de l'ordre de 90 €/ha". Par ailleurs, les agriculteurs présents lors de cette journée ont tous dit se retrouver sur la qualité des semences comme l'explique Stéphane Rochette : " au final la qualité du triage fait que nous baissons la quantité semée à l'hectare. Avant pour un même rendement, nous étions obligé de semer plus fort".
Ces semences-là servent à l'alimentation direct du bétail. "Nous faisons en tout 45 hectares de blé dont trois sont réservés chaque année à la semence fermière, le reste est cultivé sous contrat et donc géré tout à fait différemment", précise encore l'exploitant de Marly.
Après le blé et le tritical, l'après-midi a été consacrée aux plus petits volumes d'orge et d'avoine. Avant de prendre rendez-vous dans un an, une date à laquelle tous ces agriculteurs tiennent particulièrement.

Les semences fermières plus que jamais d'actualité

Les semences fermières plus que jamais d'actualité

Ce jour-là, l'imposante semi-remorque de la station mobile de triage à façon est stationnée au lieu-dit Les Ruées à Marly-sur-Arroux. Sur toute la journée, pas moins de 20 tonnes de céréales vont être triées et traitées, et ce pour le compte de sept agriculteurs du secteur.
Depuis une dizaine d'années, Stéphane Rochette, en Gaec avec son oncle, passe par une société de triage à façon pour les semences destinées à l'alimentation de son bétail "cela nous convient très bien comme organisation. Avant nous le faisions nous-mêmes, faire appel à la société nous fait gagner un temps précieux".
Au fil des années, il a fédéré sur cette journée plusieurs de ses voisins agriculteurs, "six à sept agriculteurs c'est le nombre idéal pour un chantier, précise Patrick Champs le conducteur de tri, au-delà, cela devient de trop gros chantiers".
Tout dépend bien évidemment des volumes à traiter, car cela peut aller "du petit agriculteur qui a une tonne à trier, à un seul énorme client qui a 120 tonnes de céréales à faire, comme cela est arrivé dernièrement à l'un de mes collègues".

Chacun à son poste

Le principe est aussi celui de réunir ces agriculteurs sur une journée. Au-delà de l'aspect convivial, cela permet surtout de mutualiser la main d'œuvre : "quasiment chacun a son poste, indique le conducteur, il faut quatre personnes minimum par chantier : une à la trappe de la remorque pour assurer un débit régulier, une aux big bags pour vérifier qu'ils se remplissent correctement, une personne à la manutention des big bags une fois qu'ils sont remplis, et moi".
Ce mercredi-là, à Marly, la machine a trié et traité sept tonnes de blé, une dizaine de tonnes de triticale, de l'orge et de l'avoine. "Chaque agriculteur choisit le traitement qu'il souhaite pour ses semences, nous personnalisons donc le tri pour chacun", détaille encore Patrick Champs. Celui-ci indique également, pour chaque lot, le poids des 1.000 grains et en conserve un échantillon en entrée et en sortie de machine.

La bétonnière, c'était avant

"Cela fait trois ans que nous participons à cette journée, souligne Charles Boireau en Gaec à Marly avec son père et son cousin. Cela nous évite de la manipulation et d'être soumis aux effluves des traitements et à la poussière du nettoyage. C'est un travail plus rapide et de bien meilleure qualité".
"Avant nous faisions le tri nous mêmes à la main et le traitement avec une bétonnière, renchérit Stéphane Rochette. C'est donc une facilité de travail énorme".
"De toute façon, si nous ne passions pas par ce principe, ce n'est pas pour cela que nous achèterions plus de semences certifiées, précise de son côté Thomas Develay, nous le ferions nous-mêmes".

Gain en qualité

Alors certes cela demande de consacrer une journée entière et le service a un coût : "entre le coût du traitement standard, de notre prestation et la valeur de la marchandise, il faut partir sur un montant d'une quarantaine d'euros à l'hectare", indique Thierry Drieux, le directeur d'ABCDE. Un montant à mettre en parallèle du prix d'une semence certifiée "plutôt de l'ordre de 90 €/ha". Par ailleurs, les agriculteurs présents lors de cette journée ont tous dit se retrouver sur la qualité des semences comme l'explique Stéphane Rochette : " au final la qualité du triage fait que nous baissons la quantité semée à l'hectare. Avant pour un même rendement, nous étions obligé de semer plus fort".
Ces semences-là servent à l'alimentation direct du bétail. "Nous faisons en tout 45 hectares de blé dont trois sont réservés chaque année à la semence fermière, le reste est cultivé sous contrat et donc géré tout à fait différemment", précise encore l'exploitant de Marly.
Après le blé et le tritical, l'après-midi a été consacrée aux plus petits volumes d'orge et d'avoine. Avant de prendre rendez-vous dans un an, une date à laquelle tous ces agriculteurs tiennent particulièrement.

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