Guide d’actions agro-environnementales
Un guide d’actions agro-environnementales pour conjuguer intérêts cynégétiques et impératifs agronomiques

Marc Labille
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Un guide d’actions agro-environnementales pour conjuguer intérêts cynégétiques et impératifs agronomiques
Près de 2.700 hectares d’intercultures conjuguant intérêts agronomiques et faunistiques ont été implantées en 2022.

La Fédération Départementale des Chasseurs de la Saône-et-Loire (FDC 71) édite un guide des actions agro-environnementales à l’attention des agriculteurs du département. Ce catalogue en est à sa troisième édition et il est aujourd’hui relayé par la coopérative Bourgogne du Sud, les minoteries Gay, la coopérative Bresse-Mâconnais et devrait bientôt l’être par d’autres coopératives. Cet outil est également diffusé auprès des organisations agricoles et de l’administration, présente Gaétan Bergeron chargé de mission à la FDC 71. Sous forme de fiches, 13 actions sont ainsi proposées dans ce guide, toutes avec des intérêts faunistique, cynégétique, environnemental : intercultures, bords de champs, bandes fleuries pour auxiliaires, bandes enherbées, jachères environnement et faune sauvage, cultures pour la faune, bande et îlot de culture pour la biodiversité, plantations de haies, bosquets et arbres isolés, plantation et restauration d’une ripisylve, micro-parcelles en taillis à courte rotation, plan de gestion durable des haies, production de bois déchiqueté, création ou restauration d’une mare.

Succès des intercultures

L’action qui rencontre le plus de succès concerne les intercultures. Près de 2.700 hectares d’intercultures conjuguant intérêts agronomiques et faunistiques ont ainsi été implantés en 2022, signale Gaétan Bergeron. Les mélanges de semences sont mis au point par les conseillers agricoles des structures partenaires et la FDC 71. Cette dernière prend à sa charge 25 % du coût hors taxes des semences, informe le chargé de mission. La seule condition est de laisser ce couvert en place au moins jusqu’au 31 janvier. De quoi permettre d’assurer le gîte et la nourriture au petit gibier, au chevreuil et à de nombreuses autres espèces de la faune sauvage, confie Gaétan Bergeron qui a constaté « une réelle concentration d’animaux sur ces parcelles ».

Développer « bords de champs » et « bandes fleuries »

La FDC 71 développe de nouveaux types de couverts. Le mélange « bords de champs » est destiné à des zones non exploitées, souvent difficiles à entretenir qui se trouvent entre deux champs ou bien entre une culture et un chemin, décrit le chargé de mission. Un nouveau mélange « bandes fleuries » favorables aux auxiliaires vient d’être lancé. Ces deux couverts bénéficient de la même prise en charge de semences à hauteur de 25 % par la FDC 71.

Les infos sont disponibles sur le site internet de la FDC 71 dans la rubrique Habitats de la faune sauvage (https://www.chasse-nature-71.fr/habitats-de-la-faune-sauvage/guides-dactions-environnementales).