Machinisme
Agrinove fait le plein pour ses journées portes ouvertes

Ariane Tilve
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Les sites du concessionnaire ont accueilli de nombreux clients et curieux en Saône-et-Loire et dans l’Ain. C’est à Senozan que nous avons rencontré Bernard Nadalin, directeur dynamique d’Agrinove.

Le directeur d'Agrinove, Bernard Nadalin.
Le directeur d'Agrinove, Bernard Nadalin.

Le projet Agrinove a démarré début 2018, avec une dizaine de personnes sur le site de Senozan et un petit garage de village. « Nous nous étions en outre engagés avec Case à nous installer dans le Val de Saône. Nous avons alors construit en 2019-2020 la base de Saint-Martin-en-Bresse, qui est aujourd’hui la plus performante du groupe en raison des importantes exploitations qui l’entourent » se félicite le directeur. Le machinisme n’a jamais eu autant le vent en poupe, malgré le coût que cela induit. D’abord parce que le nombre de personnes qui travaillent sur une exploitation a largement diminué, et qu’il faut remédier au manque de main-d’œuvre, mais aussi parce que « nous ne sommes plus à l’époque où les rendements augmentaient grâce aux engrais chimiques et aux produits phytosanitaires ». Si aujourd’hui le machinisme occupe une telle place, c’est donc aussi en raison des nouvelles techniques agriculturales qui reposent sur l’agronomie qui permettent notamment de faire baisser l’utilisation des phytos et facilitent le renouvellement des sols.

Le site Agrinove de Senozan dispose de deux hectares sur lesquels on retrouve un atelier et donc d’une réserve conséquente de pièces détachées. S’il n’y a pas de pont roulant, il y a deux ou trois treuils, des accessoires d’élevage qui permettent de lever des cabines, par exemple. Ce service compte 42 techniciens SAV sur les sept sites Agrinov-Cormat, dont les dépanneurs qui interviennent en urgence, et les mécaniciens qui travaillent sur de plus grosse réparation, mais aussi sur le montage du neuf. « Le matériel neuf, aujourd’hui, est tellement encombrant qu’il arrive en de multiples pièces qu’il faut assembler. En tout, nous sommes 75 personnes ». Outre la boutique, en extérieur, on distingue deux espaces : un pour le neuf, le second pour l’occasion. « C’est une sous-activité du neuf, explique Bernard Nadalin. Il arrive que l’exploitant se fasse reprendre des occasions lorsqu’il achète chez nous. « En moyenne, on peut dire que pour 1.000 euros de vente de neuf, on réalise 300 à 400 euros de vente d’occasion ».

Les Journées portes ouvertes sont organisées chaque troisième vendredi du mois de novembre, après le beaujolais nouveau.