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GIE Synergie Charolais

Un nouveau record mais moins de ventes pour la station de Jalogny

Vendredi dernier à Charolles, en dépit d’un record de prix inattendu, la vente de la station de Jalogny a pâti des difficultés économiques qui frappent les élevages. Face à des acheteurs plutôt frileux, les veaux évalués ont été moins nombreux à trouver preneurs.

Un nouveau record mais moins de ventes pour la station de Jalogny

La vente de la station de Jalogny a eu lieu vendredi dernier à Charolles. 68 veaux évalués étaient proposés aux enchères sous la houlette de Martial Tardivon du cadran de Moulins-Engilbert. Sentant une conjoncture moins favorable aux achats, les organisateurs avaient éliminé davantage de veaux que les autres années. Il y en avait 17 de moins qu’en 2018. De fait, le bilan de la vente a mis en lumière une nette baisse du nombre de veaux adjugés : 40 seulement contre 59 en 2018 et même 69 en 2017. Neuf animaux auraient cependant été vendus à l’amiable à l’issue de la vente améliorant sensiblement le score. « Dommage que ces veaux - qui ont été échangés pour la plupart à la mise à prix de 2.500 € - n’aient pas été achetés sur le ring comme les autres », regrettait le président du GIE Frédéric Borne.

Nouveau record de prix !

La moyenne de prix des enchères s’établit à 3.570 € ce qui en fait, malgré tout, la meilleure de l’histoire de la station. Un chiffre gonflé par une enchère record inédite pour Jalogny. 20.650 € pour un animal de Côte-d’Or au pédigré original, que convoitaient plusieurs collectifs d’éleveurs, entreprises de sélection, étrangers (lire encadré). Survenu dès le neuvième animal, ce record de prix laissait sans voix. Mais l’euphorie fut de courte de durée. La déception grandissait dès le second tiers de la vente quand les invendus ont commencé à se multiplier.

Outre le record cité plus haut, quatre veaux ont été adjugés à plus de 4.000 €. Parmi eux le meilleur de la série en index de synthèse (132 d’IMOCR ; l’un des tout meilleurs GMQ station à 1.893 grammes par jour), né au Gaec de Montauloup à Blanzy, vendu 4.250 € à des acheteurs Tchèques. La seconde meilleure enchère a été atteinte par un veau né chez Jean-Michel Saulnier (42), vendu 5.300 € à un élevage de l’Allier. Parmi les autres bonnes ventes, un groupe d’éleveurs de l’Indre a acheté 4.900 € un veau né dans l’élevage Compot (58).

12 animaux ont été adjugés à la mise à prix de 2.500 € et 15 ont été vendus entre 3.000 et 4000. Des tarifs beaucoup plus raisonnables que le « top price » avec malgré tout de la demande pour les bons veaux.

Etrangers moins présents

Les étrangers étaient un peu moins présents cette année. Il manquait notamment les Hongrois, confirmait Frédéric Borne. Quant aux tchèques, après avoir acquis sept veaux une semaine plus tôt à Créancey (21), ils en ont acheté moitié moins que d’habitude en Saône-et-Loire (4 au total). Les Slovènes ont pour leur part acquis trois animaux.

« La crise économique nous a rattrapés », résumait à l’issue de la vente le président du GIE qui constatait qu’il avait manqué des acheteurs. Sans surprise, il y avait des absents parmi les habitués de la station qui, du fait de la mauvaise conjoncture, ont renoncé cette année à investir dans la génétique. Douze départements étaient cependant représentés parmi les acheteurs et des veaux rejoindront les Hautes-Alpes, la Marne, l’Indre, l’Isère, la Meurthe-et-Moselle…

En dépit de ce bilan mitigé, la vente du GIE Synergie Charolais aura à nouveau été une réussite en terme d’organisation. Au déjeuner, le même nombre de repas a été servi que les autres années. Quant au déroulement de la vente, la fonctionnalité des lieux et la mobilisation des éleveurs et techniciens ont une nouvelle fois fait des merveilles. « L’esprit de solidarité qui règne au sein du GIE entre ses différents partenaires est une fierté », concluait Frédéric Borne.

Un nouveau record mais moins de ventes pour la station de Jalogny

Un nouveau record mais moins de ventes pour la station de Jalogny

La vente de la station de Jalogny a eu lieu vendredi dernier à Charolles. 68 veaux évalués étaient proposés aux enchères sous la houlette de Martial Tardivon du cadran de Moulins-Engilbert. Sentant une conjoncture moins favorable aux achats, les organisateurs avaient éliminé davantage de veaux que les autres années. Il y en avait 17 de moins qu’en 2018. De fait, le bilan de la vente a mis en lumière une nette baisse du nombre de veaux adjugés : 40 seulement contre 59 en 2018 et même 69 en 2017. Neuf animaux auraient cependant été vendus à l’amiable à l’issue de la vente améliorant sensiblement le score. « Dommage que ces veaux - qui ont été échangés pour la plupart à la mise à prix de 2.500 € - n’aient pas été achetés sur le ring comme les autres », regrettait le président du GIE Frédéric Borne.

Nouveau record de prix !

La moyenne de prix des enchères s’établit à 3.570 € ce qui en fait, malgré tout, la meilleure de l’histoire de la station. Un chiffre gonflé par une enchère record inédite pour Jalogny. 20.650 € pour un animal de Côte-d’Or au pédigré original, que convoitaient plusieurs collectifs d’éleveurs, entreprises de sélection, étrangers (lire encadré). Survenu dès le neuvième animal, ce record de prix laissait sans voix. Mais l’euphorie fut de courte de durée. La déception grandissait dès le second tiers de la vente quand les invendus ont commencé à se multiplier.

Outre le record cité plus haut, quatre veaux ont été adjugés à plus de 4.000 €. Parmi eux le meilleur de la série en index de synthèse (132 d’IMOCR ; l’un des tout meilleurs GMQ station à 1.893 grammes par jour), né au Gaec de Montauloup à Blanzy, vendu 4.250 € à des acheteurs Tchèques. La seconde meilleure enchère a été atteinte par un veau né chez Jean-Michel Saulnier (42), vendu 5.300 € à un élevage de l’Allier. Parmi les autres bonnes ventes, un groupe d’éleveurs de l’Indre a acheté 4.900 € un veau né dans l’élevage Compot (58).

12 animaux ont été adjugés à la mise à prix de 2.500 € et 15 ont été vendus entre 3.000 et 4000. Des tarifs beaucoup plus raisonnables que le « top price » avec malgré tout de la demande pour les bons veaux.

Etrangers moins présents

Les étrangers étaient un peu moins présents cette année. Il manquait notamment les Hongrois, confirmait Frédéric Borne. Quant aux tchèques, après avoir acquis sept veaux une semaine plus tôt à Créancey (21), ils en ont acheté moitié moins que d’habitude en Saône-et-Loire (4 au total). Les Slovènes ont pour leur part acquis trois animaux.

« La crise économique nous a rattrapés », résumait à l’issue de la vente le président du GIE qui constatait qu’il avait manqué des acheteurs. Sans surprise, il y avait des absents parmi les habitués de la station qui, du fait de la mauvaise conjoncture, ont renoncé cette année à investir dans la génétique. Douze départements étaient cependant représentés parmi les acheteurs et des veaux rejoindront les Hautes-Alpes, la Marne, l’Indre, l’Isère, la Meurthe-et-Moselle…

En dépit de ce bilan mitigé, la vente du GIE Synergie Charolais aura à nouveau été une réussite en terme d’organisation. Au déjeuner, le même nombre de repas a été servi que les autres années. Quant au déroulement de la vente, la fonctionnalité des lieux et la mobilisation des éleveurs et techniciens ont une nouvelle fois fait des merveilles. « L’esprit de solidarité qui règne au sein du GIE entre ses différents partenaires est une fierté », concluait Frédéric Borne.

Un nouveau record mais moins de ventes pour la station de Jalogny

Un nouveau record mais moins de ventes pour la station de Jalogny

La vente de la station de Jalogny a eu lieu vendredi dernier à Charolles. 68 veaux évalués étaient proposés aux enchères sous la houlette de Martial Tardivon du cadran de Moulins-Engilbert. Sentant une conjoncture moins favorable aux achats, les organisateurs avaient éliminé davantage de veaux que les autres années. Il y en avait 17 de moins qu’en 2018. De fait, le bilan de la vente a mis en lumière une nette baisse du nombre de veaux adjugés : 40 seulement contre 59 en 2018 et même 69 en 2017. Neuf animaux auraient cependant été vendus à l’amiable à l’issue de la vente améliorant sensiblement le score. « Dommage que ces veaux - qui ont été échangés pour la plupart à la mise à prix de 2.500 € - n’aient pas été achetés sur le ring comme les autres », regrettait le président du GIE Frédéric Borne.

Nouveau record de prix !

La moyenne de prix des enchères s’établit à 3.570 € ce qui en fait, malgré tout, la meilleure de l’histoire de la station. Un chiffre gonflé par une enchère record inédite pour Jalogny. 20.650 € pour un animal de Côte-d’Or au pédigré original, que convoitaient plusieurs collectifs d’éleveurs, entreprises de sélection, étrangers (lire encadré). Survenu dès le neuvième animal, ce record de prix laissait sans voix. Mais l’euphorie fut de courte de durée. La déception grandissait dès le second tiers de la vente quand les invendus ont commencé à se multiplier.

Outre le record cité plus haut, quatre veaux ont été adjugés à plus de 4.000 €. Parmi eux le meilleur de la série en index de synthèse (132 d’IMOCR ; l’un des tout meilleurs GMQ station à 1.893 grammes par jour), né au Gaec de Montauloup à Blanzy, vendu 4.250 € à des acheteurs Tchèques. La seconde meilleure enchère a été atteinte par un veau né chez Jean-Michel Saulnier (42), vendu 5.300 € à un élevage de l’Allier. Parmi les autres bonnes ventes, un groupe d’éleveurs de l’Indre a acheté 4.900 € un veau né dans l’élevage Compot (58).

12 animaux ont été adjugés à la mise à prix de 2.500 € et 15 ont été vendus entre 3.000 et 4000. Des tarifs beaucoup plus raisonnables que le « top price » avec malgré tout de la demande pour les bons veaux.

Etrangers moins présents

Les étrangers étaient un peu moins présents cette année. Il manquait notamment les Hongrois, confirmait Frédéric Borne. Quant aux tchèques, après avoir acquis sept veaux une semaine plus tôt à Créancey (21), ils en ont acheté moitié moins que d’habitude en Saône-et-Loire (4 au total). Les Slovènes ont pour leur part acquis trois animaux.

« La crise économique nous a rattrapés », résumait à l’issue de la vente le président du GIE qui constatait qu’il avait manqué des acheteurs. Sans surprise, il y avait des absents parmi les habitués de la station qui, du fait de la mauvaise conjoncture, ont renoncé cette année à investir dans la génétique. Douze départements étaient cependant représentés parmi les acheteurs et des veaux rejoindront les Hautes-Alpes, la Marne, l’Indre, l’Isère, la Meurthe-et-Moselle…

En dépit de ce bilan mitigé, la vente du GIE Synergie Charolais aura à nouveau été une réussite en terme d’organisation. Au déjeuner, le même nombre de repas a été servi que les autres années. Quant au déroulement de la vente, la fonctionnalité des lieux et la mobilisation des éleveurs et techniciens ont une nouvelle fois fait des merveilles. « L’esprit de solidarité qui règne au sein du GIE entre ses différents partenaires est une fierté », concluait Frédéric Borne.

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