Ovins britanniques
La France, plaque tournante du marché ovin britannique

Une grande partie de la production de viande ovine exportée de Grande Bretagne transite par la France.

La France exporte les carcasses de viande que les Français ne consomment pas. Au mois d’avril, ces derniers ont acheté moins de viande de porc (- 4,2 % sur un an) et de viande ovine (-10,9 %) mais plus de viande bovine (+7,1 %). Sur le marché de l’import-export de viande ovine, deux tendances se dessinent. La France importe moins d’animaux d’Irlande et de Nouvelle-Zélande car la consommation de viande ovine se contracte. Autrement dit, la viande d’agneau achetée par les Français est de plus en plus produite en France. A contrario, notre pays est devenu la place tournante du marché ovin britannique dans l’Union européenne.

 

Exportations en hausse

 

Plus de la moitié des agneaux importés d’Outre-Manche en France est réexportée. Toutes origines confondues, les importations françaises de viande ovine (8.337 tonnes en avril 2021) sont supérieures de 23,7 % sur un an. Mais les quantités de viande importées de Grande-Bretagne (4.100 t) ont crû de 114 %. Depuis le début de l’année, 16.626 tonnes de viande ont été expédiées du Royaume Uni (+ 74 % sur un an).  Dans le même temps, les exportations de viande ovine depuis la France (9.796 téc) ont crû de 323 %. « A 7,40 €/kg carcasse en moyenne en mai  (-0,1 € sur un mois), le cours de l’agneau reste supérieur de 14,3 % au cours de l’année précédente », souligne le ministère de l’Agriculture. Un peu moins d’agneaux ont été abattus au mois de mai dernier (398.800 têtes, -1,1 % mais ils étaient plus lourds / 7 943 Ktéc ; +1,1 %). L’activité mensuelle de la filière est très liée au calendrier des fêtes religieuses. Depuis le début de l’année, le bilan est très positif (1.938.000 êtes, +5,7 % sur un an).