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Bien-être animal

Les mises en garde françaises

C’est un immense chantier auquel la Commission européenne va s’atteler dans les mois qui viennent : la révision des normes sur le bien-être animal (BEA) sur lesquelles elle planche déjà. Elle devrait dévoiler ses objectifs dans le courant du mois de septembre.

Les mises en garde françaises

La France avait déjà transmis début juillet le fruit de ses réflexions sur le bien-être animal. Marc Fesneau, le ministre de l’Agriculture, avait lancé une concertation avec l’ensemble représentants des filières, des organisations professionnelles agricoles (syndicats, chambres d’agriculture…), des vétérinaires, des organisations de protection animale. Dans un communiqué du 9 août, le ministère de l’Agriculture rappelle à la Commission quelques lignes rouges qu’il ne faudrait pas franchir. La première d’entre-elles est de « ne pas créer de situations plaçant une nouvelle fois l’élevage européen en situation de distorsion de concurrence ou de perte de compétitivité », indique le communiqué. Ce qui suppose le « renforcement de l’harmonisation du marché intérieur de l’Union européenne », observe-t-on rue de Varenne. Mieux, cette concurrence déloyale ne doit pas venir non plus...

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