Aider de façon ludique à répondre à cette question, c'était le souhait de l'échelon local de Charolles de la MSA Bourgogne.

L’équilibre, comment le trouver ?

Six ateliers ont été proposés (Nutriscore et lecture comparative d’étiquettes, sucres cachés, assiette équilibrée et atelier roue / jeu de l’oie, vélo smoothie et exposition légumineuses, fruits secs épices).
Pierre Berthier, maire de Charolles et conseiller départemental, est venu tester le vélo smoothie et déguster le breuvage qu’il avait concocté.

Étiquetage : des formulations plus claires

D’ailleurs, l’actualité rattrape cette action puisque cette semaine, un décret paru au Journal officiel du 18 novembre, va inciter l’industrie agroalimentaire à indiquer plus clairement aux consommateurs lorsqu’un aliment peut continuer à être mangé sans risque sanitaire. La date de durabilité minimale (DDM, à ne pas confondre avec la DLC) pourra désormais être complétée par les mentions "pour une dégustation optimale", "ce produit peut être consommé après cette date", ou toute mention au sens équivalent pour le consommateur. Une mesure visant à éviter que les consommateurs ne jettent par exemple des épices au goût moins prononcé ou encore des biscuits plus secs qu’à leur sortie de l’usine qui restent pourtant comestibles. « Chaque année en France, près de 10 millions de tonnes de nourriture consommable sont gaspillées, soit l’équivalent de 150 kg par habitant et par an », selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

TooGoodToGo, entreprise qui promeut l’anti-gaspillage alimentaire via une application, a « salué » l’ajout de cette « mention complémentaire volontaire sur les emballages pour sensibiliser les consommateurs aux dates de consommation », estimant que « 20 % du gaspillage alimentaire dans les foyers est dû à une mauvaise compréhension » des dates affichées. Ce décret est issu de la loi de 2020 relative à l’économie circulaire (Agec), prévoyant que les secteurs de la distribution alimentaire et de la restauration collective devront d’ici 2025 réduire le gaspillage alimentaire de 50 % par rapport à 2015.