Marché des plaisirs gourmands

Près de 25.000 visiteurs au Marché des plaisirs gourmands

À l’occasion du dernier jour du Marché des plaisirs gourmands, lundi 21 novembre, le président délégué du Comité des salons et concours, Didier Pin, tire un premier bilan très positif de cette édition. Il rappelle que, cette année, 104 exposants ont animé les travées du Spot de Mâcon. Parmi eux, éleveurs, producteurs, artisans et commerçants de Saône-et-Loire tels que le torréfacteur La Brûlerie mâconnaise, le chocolatier Maison Dufoux ou encore le pâtissier Germain, fidèles parmi les fidèles. Annie Vaffier, des Douceurs d’Annie, vient ici faire découvrir ses confitures depuis sept ans maintenant. Un peu plus loin, même enthousiasme à la crêperie Ti kern où Isabelle et Christian Dodet, artisans crêpiers de leur état, renouvellent l’expérience pour la huitième année. À leurs côtés, le restaurant El Mansour propose notamment du couscous. La propriétaire, Khadija Laaouch, s’amuse d’être « l’Algérienne qui cuisine les cuisses de grenouilles ». Son étal ne désemplit pas à l’heure du déjeuner. Les amateurs d’œufs en meurette ont retrouvé l’association Kiwanis de Mâcon, qui a écoulé en quatre jours la totalité de son stock de 2.500 œufs pour la bonne cause. Cette année, l’association s’est mobilisée pour améliorer le quotidien de deux enfants atteints de maladies rares. À l’opposé, dans le hall B, on retrouve le viticulteur Marcel Perinet et son Domaine la Dentelle. Basé dans l’Ain, il vient depuis deux ans "seulement". « Le Marché des plaisirs gourmands nous donne l’occasion d’avoir un retour immédiat de nombreux consommateurs. C’est très valorisant pour ce métier très compliqué ». L’un de ses amis a pu participer à cette 16^e édition en raison de la défection de dernière minute d’un exposant pour cause de Covid. Une aubaine pour le nouvel arrivant qui ne compte pas céder sa place.

Comme nous le précisions dans notre précédent numéro, un autre prestigieux petit nouveau s’est installé en la personne de Fabrice Sommier, avec la Maison des Ateliers qu’il a cofondé avec Charlotte Sugier. Un essai transformé pour le Meilleur sommelier de France (Mof sommellerie), qui a d’ores et déjà annoncé qu’il voulait revenir l’année prochaine. Comme lui, pratiquement tous les exposants ont salué la qualité de l’organisation, la bienveillance et l’intérêt sincère du public autant que la solidarité qui s’exerce entre étals de chaque secteur. En témoigne un autre nouveau, derrière son étal aux couleurs du Canada qui propose le traditionnel sirop d’érable mais aussi des bières et d’autres surprises d’Outre-Atlantique. Rémy Pointurier évoque un évènement « vraiment chaleureux. Cela change tellement des autres salons. Je reviens de trois semaines à Paris et je peux vous dire que c’était vraiment plus compliqué ». Nous avons également pu croiser Jean-Luc Hanriot dont la société, Caviar de France, produit des œufs d’esturgeons depuis 1993 dans une ferme aquacole située au Moulin de la Cassadote, aux abords du Bassin d’Arcachon. Ce commercial n’en revient pas d’avoir si bien rempli son carnet de commandes pour son premier Marché des plaisirs gourmands. Chacun salut l’organisation, et notamment le personnel en charge de la propreté, qui veille au bien-être des visiteurs. Des visiteurs chaleureux, curieux, dans une ambiance familiale qui fait le sel de l’évènement. D’où la liste d’attente des candidats - exposants qui s’allonge en attendant d’être, enfin, sélectionnés par le Comité.

Les Foires amies

Ce lundi 21 novembre était également l’occasion pour plusieurs membres de Foires amies de venir visiter le Marché des plaisirs gourmands. Qu’ils soient en charge d’évènements similaires à Romans, Montélimar, ou Chalon-sur-Saône, tous soulignent le côté fédérateur de cette association qui existe maintenant depuis plusieurs dizaines d’années. Pour le chargé du Salon de la Gastronomie à Bourg-en-Bresse, l’association permet de procéder à « des échanges de bonnes pratiques, de bonnes idées. De notre côté, nous n’avions que des espaces de restaurants et nous sommes inspirés du Marché des plaisirs gourmands pour créer un espace commun. Nous avons également des exposants en commun. Certains viennent de loin et profitent de l’occasion pour faire enchaîner plusieurs évènements dans la région », conclut-il. Et pour tous ceux qui n’ont pu faire le déplacement, rendez-vous l’année prochaine.