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Gaec Prost C.F. à Montceau-L’Etoile

Pour le Gaec Prost C.F., la finalité bouchère de la charolaise doit rester la ligne de mire

Avec une magnifique génisse bouchère, le Gaec Prost C. F. représentera la race charolaise au salon de l’agriculture Porte de Versailles. Pour cet habitué du Festival du Bœuf, qui a inscrit son cheptel il y a trois ans seulement, cette participation à Paris est une belle reconnaissance.

Pour le Gaec Prost C.F., la finalité bouchère de la charolaise doit rester la ligne de mire

Avec son épouse Carole, Frédéric Prost élève un troupeau de 130 charolaises à Montceau-l’Etoile. Le cheptel familial est inscrit au HBC depuis trois ans seulement. Auparavant, Frédéric et son père avaient toujours utilisé des taureaux de monte naturelle issus de reproducteurs distingués sur les concours. Des fils de champions et de bonnes lignées, dégotés auprès d’élevages reconnus qui ont permis à la famille Prost de se doter d’une bonne génétique. Si bien qu’un jour, un technicien du HBC a suggéré à Frédéric d’entamer une inscription accélérée de ses animaux grâce à la possibilité de remonter les générations.

Un prix d’honneur à Charolles

En novembre dernier, pour son troisième concours de reproducteurs, le Gaec décrochait le deuxième prix d’honneur des laitonnes à Charolles. Une belle récompense pour cet élevage qui soigne la qualité de ses animaux depuis de nombreuses années. Nouveau venu sur les rings de reproducteurs, Frédéric participe depuis longtemps déjà au Festival du Bœuf. « Cela ne me déplait pas d’aller me mesurer aux autres », avoue-t-il. En bovins de boucherie, l’éleveur a déjà décroché des prix d’honneur génisses, culardes, bœufs.

« Autant les emmener jusqu’au bout »

Frédéric Prost a pour habitude d’engraisser toutes ses femelles. Des bêtes de qualité qu’il essaie de valoriser au mieux, explique-t-il. « Comme on a le travail de les faire naitre, de les élever, autant les emmener jusqu’au bout. C’est tout de même la finalité pour une race à viande et puis, c’est un moyen de voir ce qu’on fait de bien ou de moins bien », justifie l’éleveur.

La qualité bouchère, Frédéric la privilégie dès l’achat de ses taureaux. « Pour ne pas détériorer les vêlages, j’essaie de garder du gabarit quand même. Mais j’aime bien que mes animaux aient de la finesse d’os, du grain de viande. Une bête fine de peau donnera une viande tendre », explique en connaisseur l’éleveur-engraisseur.

Quatre ans, plus d’une tonne de finesse !

Ce n’est donc pas un hasard si le Gaec Prost C. F. a une génisses bouchère sélectionnée pour le prochain Salon de l’Agriculture Porte de Versailles. Il s’agit d’une femelle âgée de quatre ans pesant 1.020 kg vive. Une remarquable montagne de muscle toute en finesse, que son éleveur a pris le temps de bien finir, au-delà de trois ans. Cette magnifique bête qui devrait donner environ 700 kilos de viande, pouvait aisément postuler au Festival du Bœuf. Elle figurera finalement dans la prestigieuse vitrine de la race à Paris. Une belle reconnaissance pour Frédéric Prost qui depuis son installation en 2003, n’a jamais cessé de soigner sa sélection en honorant la vocation bouchère de la numéro un des races à viande.

Pour le Gaec Prost C.F., la finalité bouchère de la charolaise doit rester la ligne de mire

Pour le Gaec Prost C.F., la finalité bouchère de la charolaise doit rester la ligne de mire

Avec son épouse Carole, Frédéric Prost élève un troupeau de 130 charolaises à Montceau-l’Etoile. Le cheptel familial est inscrit au HBC depuis trois ans seulement. Auparavant, Frédéric et son père avaient toujours utilisé des taureaux de monte naturelle issus de reproducteurs distingués sur les concours. Des fils de champions et de bonnes lignées, dégotés auprès d’élevages reconnus qui ont permis à la famille Prost de se doter d’une bonne génétique. Si bien qu’un jour, un technicien du HBC a suggéré à Frédéric d’entamer une inscription accélérée de ses animaux grâce à la possibilité de remonter les générations.

Un prix d’honneur à Charolles

En novembre dernier, pour son troisième concours de reproducteurs, le Gaec décrochait le deuxième prix d’honneur des laitonnes à Charolles. Une belle récompense pour cet élevage qui soigne la qualité de ses animaux depuis de nombreuses années. Nouveau venu sur les rings de reproducteurs, Frédéric participe depuis longtemps déjà au Festival du Bœuf. « Cela ne me déplait pas d’aller me mesurer aux autres », avoue-t-il. En bovins de boucherie, l’éleveur a déjà décroché des prix d’honneur génisses, culardes, bœufs.

« Autant les emmener jusqu’au bout »

Frédéric Prost a pour habitude d’engraisser toutes ses femelles. Des bêtes de qualité qu’il essaie de valoriser au mieux, explique-t-il. « Comme on a le travail de les faire naitre, de les élever, autant les emmener jusqu’au bout. C’est tout de même la finalité pour une race à viande et puis, c’est un moyen de voir ce qu’on fait de bien ou de moins bien », justifie l’éleveur.

La qualité bouchère, Frédéric la privilégie dès l’achat de ses taureaux. « Pour ne pas détériorer les vêlages, j’essaie de garder du gabarit quand même. Mais j’aime bien que mes animaux aient de la finesse d’os, du grain de viande. Une bête fine de peau donnera une viande tendre », explique en connaisseur l’éleveur-engraisseur.

Quatre ans, plus d’une tonne de finesse !

Ce n’est donc pas un hasard si le Gaec Prost C. F. a une génisses bouchère sélectionnée pour le prochain Salon de l’Agriculture Porte de Versailles. Il s’agit d’une femelle âgée de quatre ans pesant 1.020 kg vive. Une remarquable montagne de muscle toute en finesse, que son éleveur a pris le temps de bien finir, au-delà de trois ans. Cette magnifique bête qui devrait donner environ 700 kilos de viande, pouvait aisément postuler au Festival du Bœuf. Elle figurera finalement dans la prestigieuse vitrine de la race à Paris. Une belle reconnaissance pour Frédéric Prost qui depuis son installation en 2003, n’a jamais cessé de soigner sa sélection en honorant la vocation bouchère de la numéro un des races à viande.

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