Loisirs
Buffières célèbre la "Burns night", en mémoire d'un poète écossais

Frédéric RENAUD
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La Burns night est une fête très populaire en Ecosse. Certains habitants de ce pays, exilés en Saône-et-Loire ont importé avec eux cette soirée festive, dont le cérémonial se rapproche de certaines confréries professionnelles françaises. Ce samedi 27 janvier, cette célébration écossaise se pratiquera à Buffières, dans le Clunisois.

Buffières célèbre la "Burns night", en mémoire d'un poète écossais
Loïs et Bill Maslen, écossais installés à Buffières, près de Cluny, présentent le kilt que l'homme portera le 27 janvier, pour la "Burns night" organisée dans ce village.

La Burns night est une fête très populaire en Ecosse. Certains habitants de ce pays, exilés en Saône-et-Loire, ont importé avec eux cette soirée festive, dont le cérémonial se rapproche de certaines confréries professionnelles françaises. Ce samedi 27 janvier, cette célébration écossaise se pratiquera à Buffières, dans le Clunisois.

Et cette année, Loïs et Bill, originaires des Lowlands, désormais installés dans le Clunisois, n'auront pas assez de place dans leur maison pour accueillir tous ceux qui souhaitent se joindre à cette cérémonie originale.

Alors, le couple écossais converti au terroir clunisois mobilise le Foyer rural de Buffières et la salle des fêtes pour l'occasion. Une centaine de personnes trouveront donc leur place le samedi 27 janvier dans ce lieu aux dimensions plus grandes, pour célébrer la mémoire de Robert Burns. « Ce poète du 18e siècle voulait recréer le langage écossais, remplacé au quotidien par la langue anglaise. Il voulait remettre au goût du jour des expressions perdues et des mots très spécifiques à l'Écosse », explique Bill Maslen. « Alors, il a visité différents lieux de l'Écosse profonde avant d'utiliser ces mots spécifiques dans ses poèmes. Ce sont souvent des termes incompréhensibles pour les écossais d'aujourd'hui ».

Un cérémonial particulier

Les participants à la Burns night se glisseront dans une cérémonie très codifiée. « La tradition veut que la soirée comprenne des danses collectives, ce que l'on nomme "ceilidh". Ce sont des danses faciles à apprendre, qui font danser tout le monde », poursuit Bill Maslen. « En principe, les hommes portent le kilt et la chemise jacobine, ce que je ferai. Nous allons aussi boire du whisky et déguster le "haggis", après reconstitution des gestes traditionnels de la chasse au haggis, un animal imaginaire qui correspond en France au "dahu". Le repas se terminera après la dégustation du gâteau de Dundee ».