Les brèves du 23 mai 2023

Cédric Michelin
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Voici les brèves du 23 mai 2023

Les brèves du 23 mai 2023

Climat : une réunion à Matignon en juin pour baisser les émissions agricoles

Lors de la réunion du Conseil national de la transition écologique le 22 mai, la Première ministre Élisabeth Borne et son équipe du secrétariat de la Planification écologique ont pu présenter les grandes lignes d’un plan permettant de réduire les émissions françaises de gaz à effet de serre de 138 Mt d’ici 2030. Le gouvernement envisage en particulier de trouver environ 25 Mt à réduire dans le secteur agricole, soit 20 % de l’effort national. Les principales économies seront à trouver grâce à de meilleures utilisations des engrais (-6 Mt), à la réduction tendancielle de l’élevage et à l’amélioration des pratiques (-5 Mt), ou encore grâce au développement des prairies (4 Mt), à égalité avec l’application du zéro artificialisation nette. Afin de « sécuriser » ces leviers, une réunion sera organisée avec les acteurs du monde agricole le 9 juin prochain. En parallèle, Matignon poursuivra le travail engagé avec les collectivités « sur la méthodologie de territorialisation » de ce cadre de planification écologique. Autant d’annonces qui ne représentent, pour Anne Bringaut, directrice des programmes du Réseau action climat, que « des amuse-bouches et un menu avec des projets de trajectoires ». « Nous attendons toujours des mesures plus concrètes afin d’engager la transition écologique et juste nécessaire », souligne la militante.

 

Climat : Jean Pisani-Ferry chiffre les besoins d’investissements à 66 Mrd€ par an

La décarbonation de l’économie française « va appeler à un supplément d’investissement », confirme un rapport publié par l’économiste Jean Pisani-Ferry et l’inspectrice générale des finances Selma Mahfouz, estimant selon l’AFP les besoins à 66 milliards d’euros par an. Les prochaines années sont qualifiées par ce document de « décennie de toutes les difficultés » avec des besoins massifs pour financer les nouvelles mobilités, l’industrie verte ou l’isolation des bâtiments, ou encore pour compenser l’effondrement du puits de carbone forestier français. Pour financer les efforts, les experts proposent un impôt « exceptionnel et massif » sur les contribuables les plus riches, en plus de recourir à l’endettement. « Le gouvernement doit trancher sur la répartition des actions dans le temps, sur l’ampleur du soutien aux ménages et sur l’accompagnement de la transition en matière de marché du travail et de compétences : cela demande une planification sur trente ans », détaille Jean Pisani-Ferry dans une interview accordée à nos confrères du Monde (article payant). Saluant un rapport d’une « grande utilité », Matignon confirme que « le défi est très grand ». « C’est pour cela que nous mettons en œuvre la planification écologique », rappelle-t-on dans l’entourage d’Élisabeth Borne.

 

Influenza aviaire : le ministère envisage une vaccination des canards toute l’année

Afin de lutter contre l’influenza aviaire, le ministère de l’Agriculture privilégie le scénario d’une vaccination des « élevages commerciaux de canards (Pékin, Barbarie et mulards) sur tout le territoire métropolitain, hors Corse, et pendant toute l’année », indiquent des documents officiels publiés à l’occasion de la session de l’Omsa (Organisation mondiale de la santé animale). La stratégie française prévoit aussi la « réalisation d’un stock de vaccin pour permettre la vaccination des poulettes futures pondeuses ». « La décision finale de mettre en place une vaccination à l’automne 2023 sera prise en juin si toutes les conditions sont réunies », précise la Rue de Varenne. Cette vaccination préventive sera « obligatoire pour les élevages de l’étage production » ; elle sera accessible sur une base « volontaire » pour « les élevages de l’étage multiplication dont les produits sont destinés au commerce national exclusivement ». Afin de répondre aux craintes des exportateurs de génétique avicole et de leurs clients des pays tiers, « la France ne vaccinera pas les reproducteurs dont la production est destinée à l’exportation ». Accompagnée d’un « dispositif de surveillance strict », la vaccination contre l’influenza aviaire « ne dispense pas de l’élimination des foyers, même vaccinés ».

 

Influenza aviaire : la maladie atteint le sud du Gers, presque 60 cas dans le Sud-Ouest

La préfecture du Gers a instauré le 21 mai une nouvelle zone réglementée dans le sud du département après la confirmation d’un foyer d’influenza aviaire dans un élevage à Masseube, à une quinzaine de kilomètres au sud d’Auch, apprend-on sur le site de la chambre départementale d’agriculture. Au 22 mai, le Sud-Ouest compte presque 60 nouveaux cas depuis la réapparition de la maladie début mai (40 dans le Gers et 2 dans les Pyrénées-Atlantiques selon le bilan du ministère arrêté au 19 mai, et 16 dans les Landes selon la préfecture). « La dynamique de l’épizootie fait craindre une crise de très grande ampleur », alerte François Landais, vétérinaire avicole au cabinet Anibio. « On a rarement vu autant de foyers en si peu de temps, et avec une telle dispersion géographique », a-t-il ajouté lors d’une visioconférence organisée par les chambres d’agriculture le 17 mai. Concernant les caractéristiques du virus, le praticien note « une évolution de la symptomatologie relativement rapide ». Une propriété confirmée par Jean-Luc Guérin, professeur à l’ENVT (École nationale vétérinaire de Toulouse), qui a fait état de cas d’animaux « testés négatifs par écouvillon et qui ont exprimé des symptômes trois, quatre jours après ».

 

Influenza : le vaccin réduit bien l’excrétion du virus chez le canard mulard (Anses/ENVT)

Les deux vaccins testés par l’Anses et l’ENVT (École nationale vétérinaire de Toulouse) « ont fait la preuve […] de leur capacité à réduire significativement les niveaux et durées d’excrétion du virus » de l’influenza aviaire chez les canards mulards, apprend-on dans un rapport intermédiaire publié par le ministère de l’Agriculture. Réalisée dans le cadre d’un partenariat avec quatre autres États membres de l’UE, cette expérimentation portait sur deux candidats-vaccins de Ceva Santé animale et Boehringer Ingelheim. Réalisé en trois séries, l’essai a impliqué 11 400 canards, certains vaccinés, d’autres témoins. Tous ont été inoculés par une souche du virus influenza H5N1 « qui circule encore actuellement en Europe », à l’âge de 7 semaines et de 11 semaines. « La réduction d’excrétion observée, plus importante après épreuve virulente à 7 semaines d’âge, reste significative à 11 semaines », remarquent les scientifiques. D’après un second rapport intermédiaire, l’expérience a permis de « démontrer la maîtrise de la transmission directe [de la maladie] chez les animaux vaccinés » âgés de 7 semaines, ainsi que « l’absence de transmission par contact indirect (transmission aérienne) dans les conditions expérimentales ». Un nouvel essai est prévu à l’automne sur la transmission du virus entre animaux âgés de 11 semaines.

 

NBT : pas de proposition sans acceptation du règlement Pesticides, prévient Frans Timmermans

Pour que la proposition sur les nouvelles techniques de sélection génomiques (NBT) soit présentée en juillet, il est indispensable d’avancer sur les autres dossiers que sont les propositions de restauration de la nature et le règlement sur l’utilisation durable des pesticides, a prévenu le vice-président de la Commission européenne Frans Timmermans lors d’un échange le 22 mai avec les eurodéputés de la commission de l’Agriculture. La proposition sur les NBT était initialement attendue pour le 7 juin, mais elle a depuis été repoussée d’abord au 21 juin, et maintenant au 28 juin, voire au 5 juillet, selon les dernières informations. Un report qui intervient alors que certains au Parlement européen (notamment le PPE, principal groupe politique) menacent de rejeter les propositions de règlement sur l’utilisation durable des pesticides. Réagissant à la déclaration de Frans Timmermans, le PPE, mais aussi certains au Copa-Cogeca (organisations et coopératives agricoles de l’UE), dénoncent un chantage de la part de Bruxelles. « Mettez-vous d’accord et dites-nous ce que vous désirez, a indiqué Frans Timmermans. Le statu quo (c’est-à-dire ni NBT ni règlement Pesticides, NDLR) ou avancer. » Il se dit ouvert à la discussion pour trouver des solutions pragmatiques, tout en rappelant que ces textes n’entreront de toute façon pas en vigueur avant plusieurs années.

 

Bovins : les recommandations de la Cour des comptes pour réduire le cheptel (rapport)

Dans un rapport publié le 22 mai, la Cour des comptes préconise de définir « une trajectoire d’évolution du cheptel » bovin français afin de « piloter sa nécessaire réduction », considérant que la baisse actuelle des troupeaux laitier et allaitant est trop « limitée » pour atteindre les objectifs de réduction de gaz à effet de serre de la France (réduction des émissions de méthane de 30 % d’ici 2030). En ce qui concerne la filière allaitante, le rapport souligne que 28 % des adultes consommeraient plus de viande rouge que les recommandations nutritionnelles (500 g par semaine), d’après l’Anses. La Cour en conclut qu’une « baisse raisonnable pourrait, de fait, facilement être absorbée par des comportements individuels plus vertueux ». En plus d’une « réduction quantitative globale », le rapport préconise d’engager une réflexion sur l’adaptation de « la composition du cheptel et [des] systèmes de production aux besoins et aux attentes des consommateurs ». Et ce en encourageant l’engraissement sur le territoire français. Elle rappelle, que la France, bien que premier producteur de bovins de l’UE, importe 20 % de la viande qu’elle consomme, car son modèle est tourné vers l’export de jeunes bovins vifs. Enfin, la Cour donne des pistes pour renforcer la collaboration entre les filières lait et viande, via une « meilleure articulation » entre les deux filières et une « promotion de races mixtes ».

 

Bovins : la Cour des comptes préconise de faire évoluer les aides aux éleveurs (rapport)

Dans un rapport paru le 22 mai, la Cour des comptes recommande de « faire évoluer la politique de soutien à l’élevage bovin » pour concilier les objectifs de rentabilité des exploitations et les engagements pris par la France sur le climat dans le cadre du Global Méthane Pledge (réduction de 30 % des émissions de méthane). Le rapport conclut, entre autres, que la « majorité » des dispositifs d’aide mis en œuvre lors des deux dernières programmations Pac ont été « insuffisamment discriminants et très coûteux », poussant les exploitants à maintenir des « systèmes structurellement déficitaires ». Il pointe aussi le fait que les aides versées ne valorisent pas suffisamment les exploitations ayant une rentabilité faible, mais des externalités positives sur le plan social et environnemental. La Cour des comptes préconise d’attribuer les aides « en croisant les axes de la performance économique et de la performance socio-environnementale ». Elle recommande également de différencier les exploitations en fonction de leur zone d’implantation pour évaluer la pertinence de l’extension ou du maintien de l’élevage sur le territoire en question. En outre, elle se prononce en faveur d’une « augmentation des crédits à la reconversion » pour accompagner plus d’exploitants en difficulté et mieux les prendre en charge. Enfin, le développement des activités de méthanisation et d’agrivoltaïsme doit être intégré à la stratégie d’aides de l’État, ajoute la Cour.

 

Sécheresse : l’Occitanie milite pour la réutilisation des eaux usées dans l’agriculture

Les régions de la Catalogne (Espagne) et de l’Occitanie (France) ont décidé de mettre en place un groupe de travail transfrontalier pour faire face au déficit structurel en eau qu’elles connaissent, a déclaré la vice-présidente de la région française Agnès Langevine à l’antenne de France Bleu Roussillon le 23 mai. Imaginé pour partager leurs pratiques en matière de gestion de la ressource, ce travail commun devrait s’axer autour de la « sobriété », mais aussi de « nouvelles ressources comme la réutilisation des eaux usées traitées » dans l’agriculture, précise Agnès Langevine. Cinq jours auparavant, la présidente de la région Occitanie Carole Delga avait évoqué les grandes lignes d’un plan à un million d’euros visant à répondre aux besoins urgents liés à la sécheresse (achat de citernes, aides pour abreuver les cheptels…). Par ailleurs, Carole Delga souhaite que les Pyrénées-Orientales deviennent un département pilote en matière de réutilisation des eaux usées traitées. Du 10 mai au 13 juin, les bassins-versants et nappes de l’Agly et de la Têt, ainsi que les nappes des Aspres et de la bordure côtière, ont été placés en « crise sécheresse », « en raison d’une insuffisance marquée et durable de la ressource en eau », rapporte la préfecture des Pyrénées-Orientales.

 

Sécurité sociale de l’alimentation : une expérimentation attendue en Gironde pour 2024

Une expérimentation de sécurité sociale de l’alimentation (SSA) devrait bientôt être lancée en Gironde : le collectif Acclimat’action (associations), le conseil général et la ville de Bordeaux portent le projet et visent un lancement au printemps 2024 pour environ 400 bénéficiaires. Créé en 2020, le collectif Acclimat’action réunit des associations œuvrant pour l’alimentation durable. À l’initiative du projet aux côtés du département et de la municipalité bordelaise, il promeut la « démocratie alimentaire ». Les décisions sont prises « entre citoyens, en incluant les agriculteurs et les collectivités », indique le coordinateur du projet, David Fimat. Un groupe de 40 personnes travaille actuellement à définir la charte qui régira l’expérimentation. Cette dernière établira les règles que devront respecter les lieux de vente et les produits concernés par le dispositif. L’idée d’une SSA revient à « créer une nouvelle branche de la sécurité alimentaire », rappelle David Fimat. Une « carte Vitale » de l’alimentation, rattachée à des caisses locales, permettrait de « sécuriser un revenu pour les agriculteurs et de sécuriser un budget alimentaire pour tous les Français », assure-t-il.

 

Peste porcine africaine : net recul en 2022 dans l’Union européenne

Le nombre de foyers de peste porcine africaine (PPA) chez les porcs et le nombre de cas signalés chez les sangliers dans l’UE ont considérablement diminué en 2022 par rapport à l’année précédente, salue l’Autorité européenne de sécurité des aliments (Efsa) dans un rapport publié le 22 mai. Les foyers de peste porcine africaine chez les porcs domestiques ont reculé de 79 % en un an. Cette baisse a été particulièrement marquée en Roumanie (qui reste le pays de l’UE le plus touché avec 327 foyers, soit 87 % du total), en Pologne et en Bulgarie. En ce qui concerne les sangliers, une baise de 40 % des cas est observée. Il s’agit de la première diminution des cas de PPA chez les sangliers dans l’UE depuis son introduction en 2014. La situation dans l’UE est toutefois loin d’être totalement positive, prévient l’Efsa, qui appelle à la vigilance en continuant à déployer toutes les mesures visant à enrayer la propagation du virus (biosécurité en élevage, gestion des populations de sangliers, etc.).

 

Enseignement : Bordeaux Sciences Agro et Maïsadour partenaires sur l’agroécologie

L’école supérieure d’agronomie Bordeaux Sciences Agro et le groupe coopératif Maïsadour ont annoncé le 22 mai avoir signé un partenariat sur la transition agroécologique. Il s’agit de « développer des projets communs de formation, d’études et de recherche en agroécologie et en numérique », selon un communiqué commun. Bordeaux Sciences Agro assurera un volet formation à l’agroécologie, destiné aux techniciens agronomes, conseillers de terrain et cadres dirigeants de Maïsadour et sa filiale semencière Mas seeds. En retour, le groupe coopératif s’engage à participer à la formation des étudiants de l’école, et à en recruter pour des stages, alternances ou autres projets d’étudiants. Un autre volet du partenariat concerne le numérique. Maïsadour collaborera avec le département numérique pour l’agriculture (NumAg) de Bordeaux Sciences Agro, composé de cinq enseignants-chercheurs et cinq ingénieurs agronomes. L’école dispense des formations en data sciences, systèmes d’information, agriculture connectée, précise le communiqué. Elle a aussi créé avec Montpellier SupAgro la chaire AgroTIC, qui fédère 28 entreprises autour du développement de l’agriculture numérique.

 

Ovins : le cheptel néo-zélandais en légère baisse

Selon des chiffres publiés le 22 mai par Stats NZ (organisme public néo-zélandais en charge des statistiques), le pays comptait, en juin 2022, 25,3 millions d’ovins, soit une baisse de 400 000 têtes (-2 %) par rapport au dernier recensement il y a cinq ans. « La proportion de moutons par habitant est tombée à moins de cinq pour un en 2022, pour la première fois depuis 1850, quand les moutons ont été comptés pour la première fois », indique l’organisme, cité par l’AFP. « En 1982, il y avait 22 moutons par habitant en Nouvelle-Zélande », rappelle-t-il. « L’Australie possède aujourd’hui trois fois plus de moutons que la Nouvelle-Zélande, même si la proportion est seulement d’environ trois moutons par habitant », poursuit le rapport. La Nouvelle-Zélande, où vivent 5,2 millions de personnes, est l’un des premiers exportateurs de laine au monde. L’an dernier, le pays a vendu pour 284 millions de dollars (260 millions d’euros) de laine à l’étranger. Mais la hausse des coûts de production et la baisse des cours de la laine ont affecté la taille des troupeaux, qui baisse progressivement depuis les années 1980, où le nombre d’ovins atteignait 72 millions.

 

Lutte contre le travail illégal : Olivier Dussopt inclut le travail détaché dans son plan

Le ministre du Travail Olivier Dussopt a lancé, le 22 mai, un nouveau plan national de lutte contre le travail illégal pour la période 2023-2027, selon un communiqué de presse. Présenté lors d’un comité interministériel anti-fraude et aux partenaires sociaux, ce plan vise à « mieux contrôler » et à « mieux sanctionner, mieux recouvrer et réparer les préjudices liés au travail illégal ». Il comporte « 34 mesures » pour améliorer la coordination des services publics dans ces tâches. Parmi celles-ci figure la lutte contre la fraude au travail détaché, assortie d’une « meilleure […] information des employeurs et salariés détachés sur les droits et obligations ». Autre mesure du plan : lutter contre « la traite des êtres humains » et contre « les situations d’habitat indignes ». Autant de motifs qui concernent de près l’agriculture, comme l’affaire Terra Fecundis, et plus largement le travail dans les zones rurales.

 

Légumes conserves, surgelés : Xavier Unkovic est le futur d.g. de Bonduelle

Le groupe Bonduelle a annoncé la nomination de son nouveau directeur général, Xavier Unkovic, dans un communiqué du 22 mai. Xavier Unkovic prendra ses fonctions le 1er juin, à la suite du départ soudain de Guillaume Debrosse le 2 mai. Bonduelle souhaitait recruter un fin connaisseur du marché nord-américain, sur lequel il éprouve des difficultés. C’est chose faite avec l’arrivée de Xavier Unkovic, qui « a occupé des fonctions de direction générale aux États-Unis pendant 23 ans, au sein du groupe Mars puis de l’entreprise Amy’s kitchen qu’il a redressée et développée », selon le président du conseil d’administration Christophe Bonduelle, cité dans le communiqué. Avant de rejoindre le groupe Mars (agroalimentaire, pet food), Xavier Unkovic a été directeur général de Royal Canin aux États-Unis et au Canada pendant dix ans, selon son profil LinkedIn. Depuis juin 2021, il est directeur général de NAOS, entreprise de soins de la peau qui détient les marques Bioderma, Institut Esthederm et État pur.