Abattoir de volailles
Le projet reprend son cours

Françoise Thomas
-

Faute de solution satisfaisante pour abattre leurs volailles, les éleveurs du Charolais-Brionnais ont monté une association début 2019 pour créer leur propre abattoir de proximité. Bien avancé avant l’épisode de crise sanitaire, le projet a dû être mis en suspend pendant toute la phase de confinement. Il peut désormais être relancé. L’assemblée générale de l’association a lieu lundi 29 à Saint-Bonnet-de-Joux.

Le projet reprend son cours

L’association pour un abattoir de volailles dans le Charolais-Brionnais tient son assemblée générale lundi 29 juin (18h30), dans la salle du conseil municipal de Saint-Bonnet-de-Joux. Si les points habituels de ces rendez-vous seront bien évidemment abordés, cette AG sera surtout l’occasion d’accueillir tout nouvel éleveur intéressé par ce projet d’abattoir de volailles. Le but est véritablement de proposer « un outil de proximité, collectif et mutualisé, précise Aline Vue, animatrice du Gabsel à l’initiative du projet. Un abattoir à petite échelle, au service des éleveurs et gérés par eux ». Ouvert à tout agriculteur, qu’il soit ou non en bio, le lieu est prévu « pour une capacité de 150 volailles maximum abattues par jour ». Le but est aussi véritablement que les éleveurs travaillent ensemble et s’entraident pour abattre leurs volailles respectives.

La municipalité de Saint-Bonnet-de-Joux et en l’occurrence son maire, Patrick Pagès, se sont toujours montrés très intéressés par l’initiative. Aussi la commune est en train d’acquérir le terrain sur lequel le bâtiment de 100 m² est prévu, elle sera également propriétaire des murs. Mis en suspend avec le confinement, la machine va pouvoir être remise en route, avec la finalisation de la vente, le dépôt de permis, puis le démarrage des travaux... pour un abattoir prévu pour être opérationnel début 2021.