Le jour où la nuit s’est levée
Une introspection vers l’enfance

Régis Gaillard
-

Après quatre premiers tomes à succès, les BeKa plongent cette fois-ci le lecteur dans les souvenirs, parfois douloureux, de l’enfance. Ces blessures écorchées lorsque nous étions petits, qui cicatrisent au fil du temps et qui font ce que nous sommes une fois devenus adultes. Avec un ton toujours juste, Le jour où la nuit s’est levée est un opus qui parlera à tous ceux et à toutes celles qui auront l’ouvrage en main.

Une introspection vers l’enfance
Les BEKA sont actuellement en pleine recherche du thème de leur prochain album.

L’hiver, en fin de journée… Une tempête de froid et de neige s’abat sur Paris, bloquant plusieurs personnes dans la librairie de Clémentine, dont Guillaume et Naori, maintenant installés dans la capitale, ainsi que Chantal l’écrivaine. Cette bulle de temps imprévue sera l’occasion pour chacun de faire remonter ses souvenirs d’enfance, parfois douloureux, de réfléchir au poids de l’héritage familial et de l’éducation qu’il a reçue, à l’influence de ses parents et de sa famille sur sa vie et ses choix… Jusqu’à ce que la tempête se calme et que la nuit se lève sur un nouveau jour… et peut-être une nouvelle façon de voir et de mener sa vie.

Véritable introspection

Auteurs à succès chez Bamboo des séries Les Rugbymen (plus de trois millions d’exemplaires vendus) et Studio Danse (plus d’un million d’albums écoulés), les BeKa, alias Bertrand Escaich et Caroline Roque, livrent ici une bande dessinée empreinte d’une vraie émotion, questionnant le plus intime de chacun et remuant quelques souvenirs parfois désagréables. « Nous sommes un peu présent dans plusieurs personnages. Comme Clémentine et Noé. Ce tome 5 est une forme d’introspection ». Au fil des pages, l’histoire parle forcément à chacun d’entre nous. « Par contre, nous n’avons pas envie de délivrer des réponses, nous ne sommes pas des donneurs de leçon. Nous ne proposons que des ouvertures, nous ouvrons le champ du possible. Nous pensons que nous avons besoin de prendre conscience de notre passé pour réussir à trouver les clés pour s’en détacher. On se rend compte aussi qu’en voulant aimer, on peut énormément abîmer. On peut ainsi se demander parfois si les parents aiment leurs enfants pour ce qu’ils sont ou pour ce qu’ils aimeraient qu’ils soient. En ce qui nous concerne, il y a un avant et un après écriture de cet album ».