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Dispositifs de lutte contre la grêle

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Face à la problématique prégnante de la grêle qui s’amplifie ces dernières années et pourrait encore plus à l'avenir, la profession viticole a procédé à des essais et mis en place certaines mesures : générateurs anti-grêle et filets sont autorisés en zone AOC.

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Ces dernières années, les viticulteurs de Bourgogne ont été violemment touchés par la grêle. Certaines communes ont même été grêlées six fois en douze ans soit une année sur deux ! Le phénomène a pris de l’ampleur et concerne aujourd’hui l’ensemble du vignoble français, y compris Saône-et-Loire. En outre, les derniers orages observés sont de plus en plus intenses et violents, générant des dégâts dépassant 80 % voire 90 % de perte de récolte par endroit. Logique alors que les professionnels de la vigne aient souhaité mettre en place différents dispositifs de prévention contre la grêle.

Constitution d’un groupe grêle

Emanation de l’Anelfa, l’Arelfa (Association régionale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques) regroupe ODG, organisations professionnelles, exploitations agricoles voire certains organismes financeurs. Un groupe grêle s’est constitué à l’automne 2013 afin de travailler et d’étudier une solution de protection. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs d’iodure d’argent (Côte de Beaune et Côte Chalonnaise). Ils ont été rejoints par les viticulteurs de la Côte de Nuits en 2015, ceux du Mâconnais et de la région icaunaise en 2016. Aujourd’hui, la Bourgogne compte quelque 130 générateurs dont une petite quarantaine en Saône-et-Loire, tous situés à l'Ouest de la zone viticole pour la protéger de la majorité des orages venant de l'Atlantique (lire encadré). 

Efficacité avérée des filets anti-grêle

Par ailleurs, une expérimentation a été menée en Bourgogne par la CAVB, le BIVB, les Chambres d’Agriculture de Côte d’Or, de l’Yonne et de Saône et Loire pendant trois ans sur les millésimes 2015, 2016 et 2017. Une quarantaine de parcelles ont été équipées de filets anti-grêle avec, comme impératif, de couvrir au moins 20 % de la parcelle. Ont été retenus six sites pilotes avec trois types de filets en Côte de Nuits (Morey-Saint-Denis), Côte de Beaune (Volnay, Aloxe-Corton), Côte Chalonnaise (deux parcelles à Rully) ainsi que dans le Mâconnais (Solutré) avec surtout du pinot et un peu de chardonnay. Côté bilan, il n’y a pas d’écart flagrant en terme de qualité de raisin avec des zones où il n’y avait pas de filet. Pas d’incidence non plus sur la protection phytosanitaire et aucune différence de maturité. Seule différence notée au niveau de l’ombrage avec une diminution du rayonnement mais, là aussi, aucun conséquence sur la plante. Et même un avantage contre l'échaudage. A noter que les travaux de palissage ont été quasiment nuls car la vigne pousse très droite entre les filets. De plus, les vignerons ont plus de temps pour organiser leurs travaux, tels que le rognage ou écimage.

En outre, les deux épisodes de grêle en 2016 et 2017 ont entraîné des dégâts insignifiants sur la partie couverte par les filets.. Globalement, les domaines qui ont testé étaient très satisfaits. Aujourd’hui, il est possible d’utiliser trois types de filets reconnaissables à leur couleur. Les filets verts (maille 5 x 5) Paligrêle et Provigne coûtent environ 15.000 € par hectare. Les filets gris (maille 7 x 3) Filkpack Whailex coûtent de 20.000 € à 25.000 € par hectare car ils sont posés par du personnel de la société et disposent d’un système de manivelle. Leur durée de vie, selon les constructeurs, serait de sept à dix ans.

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Ces dernières années, les viticulteurs de Bourgogne ont été violemment touchés par la grêle. Certaines communes ont même été grêlées six fois en douze ans soit une année sur deux ! Le phénomène a pris de l’ampleur et concerne aujourd’hui l’ensemble du vignoble français, y compris Saône-et-Loire. En outre, les derniers orages observés sont de plus en plus intenses et violents, générant des dégâts dépassant 80 % voire 90 % de perte de récolte par endroit. Logique alors que les professionnels de la vigne aient souhaité mettre en place différents dispositifs de prévention contre la grêle.

Constitution d’un groupe grêle

Emanation de l’Anelfa, l’Arelfa (Association régionale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques) regroupe ODG, organisations professionnelles, exploitations agricoles voire certains organismes financeurs. Un groupe grêle s’est constitué à l’automne 2013 afin de travailler et d’étudier une solution de protection. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs d’iodure d’argent (Côte de Beaune et Côte Chalonnaise). Ils ont été rejoints par les viticulteurs de la Côte de Nuits en 2015, ceux du Mâconnais et de la région icaunaise en 2016. Aujourd’hui, la Bourgogne compte quelque 130 générateurs dont une petite quarantaine en Saône-et-Loire, tous situés à l'Ouest de la zone viticole pour la protéger de la majorité des orages venant de l'Atlantique (lire encadré). 

Efficacité avérée des filets anti-grêle

Par ailleurs, une expérimentation a été menée en Bourgogne par la CAVB, le BIVB, les Chambres d’Agriculture de Côte d’Or, de l’Yonne et de Saône et Loire pendant trois ans sur les millésimes 2015, 2016 et 2017. Une quarantaine de parcelles ont été équipées de filets anti-grêle avec, comme impératif, de couvrir au moins 20 % de la parcelle. Ont été retenus six sites pilotes avec trois types de filets en Côte de Nuits (Morey-Saint-Denis), Côte de Beaune (Volnay, Aloxe-Corton), Côte Chalonnaise (deux parcelles à Rully) ainsi que dans le Mâconnais (Solutré) avec surtout du pinot et un peu de chardonnay. Côté bilan, il n’y a pas d’écart flagrant en terme de qualité de raisin avec des zones où il n’y avait pas de filet. Pas d’incidence non plus sur la protection phytosanitaire et aucune différence de maturité. Seule différence notée au niveau de l’ombrage avec une diminution du rayonnement mais, là aussi, aucun conséquence sur la plante. Et même un avantage contre l'échaudage. A noter que les travaux de palissage ont été quasiment nuls car la vigne pousse très droite entre les filets. De plus, les vignerons ont plus de temps pour organiser leurs travaux, tels que le rognage ou écimage.

En outre, les deux épisodes de grêle en 2016 et 2017 ont entraîné des dégâts insignifiants sur la partie couverte par les filets.. Globalement, les domaines qui ont testé étaient très satisfaits. Aujourd’hui, il est possible d’utiliser trois types de filets reconnaissables à leur couleur. Les filets verts (maille 5 x 5) Paligrêle et Provigne coûtent environ 15.000 € par hectare. Les filets gris (maille 7 x 3) Filkpack Whailex coûtent de 20.000 € à 25.000 € par hectare car ils sont posés par du personnel de la société et disposent d’un système de manivelle. Leur durée de vie, selon les constructeurs, serait de sept à dix ans.

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Ces dernières années, les viticulteurs de Bourgogne ont été violemment touchés par la grêle. Certaines communes ont même été grêlées six fois en douze ans soit une année sur deux ! Le phénomène a pris de l’ampleur et concerne aujourd’hui l’ensemble du vignoble français, y compris Saône-et-Loire. En outre, les derniers orages observés sont de plus en plus intenses et violents, générant des dégâts dépassant 80 % voire 90 % de perte de récolte par endroit. Logique alors que les professionnels de la vigne aient souhaité mettre en place différents dispositifs de prévention contre la grêle.

Constitution d’un groupe grêle

Emanation de l’Anelfa, l’Arelfa (Association régionale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques) regroupe ODG, organisations professionnelles, exploitations agricoles voire certains organismes financeurs. Un groupe grêle s’est constitué à l’automne 2013 afin de travailler et d’étudier une solution de protection. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs d’iodure d’argent (Côte de Beaune et Côte Chalonnaise). Ils ont été rejoints par les viticulteurs de la Côte de Nuits en 2015, ceux du Mâconnais et de la région icaunaise en 2016. Aujourd’hui, la Bourgogne compte quelque 130 générateurs dont une petite quarantaine en Saône-et-Loire, tous situés à l'Ouest de la zone viticole pour la protéger de la majorité des orages venant de l'Atlantique (lire encadré). 

Efficacité avérée des filets anti-grêle

Par ailleurs, une expérimentation a été menée en Bourgogne par la CAVB, le BIVB, les Chambres d’Agriculture de Côte d’Or, de l’Yonne et de Saône et Loire pendant trois ans sur les millésimes 2015, 2016 et 2017. Une quarantaine de parcelles ont été équipées de filets anti-grêle avec, comme impératif, de couvrir au moins 20 % de la parcelle. Ont été retenus six sites pilotes avec trois types de filets en Côte de Nuits (Morey-Saint-Denis), Côte de Beaune (Volnay, Aloxe-Corton), Côte Chalonnaise (deux parcelles à Rully) ainsi que dans le Mâconnais (Solutré) avec surtout du pinot et un peu de chardonnay. Côté bilan, il n’y a pas d’écart flagrant en terme de qualité de raisin avec des zones où il n’y avait pas de filet. Pas d’incidence non plus sur la protection phytosanitaire et aucune différence de maturité. Seule différence notée au niveau de l’ombrage avec une diminution du rayonnement mais, là aussi, aucun conséquence sur la plante. Et même un avantage contre l'échaudage. A noter que les travaux de palissage ont été quasiment nuls car la vigne pousse très droite entre les filets. De plus, les vignerons ont plus de temps pour organiser leurs travaux, tels que le rognage ou écimage.

En outre, les deux épisodes de grêle en 2016 et 2017 ont entraîné des dégâts insignifiants sur la partie couverte par les filets.. Globalement, les domaines qui ont testé étaient très satisfaits. Aujourd’hui, il est possible d’utiliser trois types de filets reconnaissables à leur couleur. Les filets verts (maille 5 x 5) Paligrêle et Provigne coûtent environ 15.000 € par hectare. Les filets gris (maille 7 x 3) Filkpack Whailex coûtent de 20.000 € à 25.000 € par hectare car ils sont posés par du personnel de la société et disposent d’un système de manivelle. Leur durée de vie, selon les constructeurs, serait de sept à dix ans.

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Ces dernières années, les viticulteurs de Bourgogne ont été violemment touchés par la grêle. Certaines communes ont même été grêlées six fois en douze ans soit une année sur deux ! Le phénomène a pris de l’ampleur et concerne aujourd’hui l’ensemble du vignoble français, y compris Saône-et-Loire. En outre, les derniers orages observés sont de plus en plus intenses et violents, générant des dégâts dépassant 80 % voire 90 % de perte de récolte par endroit. Logique alors que les professionnels de la vigne aient souhaité mettre en place différents dispositifs de prévention contre la grêle.

Constitution d’un groupe grêle

Emanation de l’Anelfa, l’Arelfa (Association régionale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques) regroupe ODG, organisations professionnelles, exploitations agricoles voire certains organismes financeurs. Un groupe grêle s’est constitué à l’automne 2013 afin de travailler et d’étudier une solution de protection. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs d’iodure d’argent (Côte de Beaune et Côte Chalonnaise). Ils ont été rejoints par les viticulteurs de la Côte de Nuits en 2015, ceux du Mâconnais et de la région icaunaise en 2016. Aujourd’hui, la Bourgogne compte quelque 130 générateurs dont une petite quarantaine en Saône-et-Loire, tous situés à l'Ouest de la zone viticole pour la protéger de la majorité des orages venant de l'Atlantique (lire encadré). 

Efficacité avérée des filets anti-grêle

Par ailleurs, une expérimentation a été menée en Bourgogne par la CAVB, le BIVB, les Chambres d’Agriculture de Côte d’Or, de l’Yonne et de Saône et Loire pendant trois ans sur les millésimes 2015, 2016 et 2017. Une quarantaine de parcelles ont été équipées de filets anti-grêle avec, comme impératif, de couvrir au moins 20 % de la parcelle. Ont été retenus six sites pilotes avec trois types de filets en Côte de Nuits (Morey-Saint-Denis), Côte de Beaune (Volnay, Aloxe-Corton), Côte Chalonnaise (deux parcelles à Rully) ainsi que dans le Mâconnais (Solutré) avec surtout du pinot et un peu de chardonnay. Côté bilan, il n’y a pas d’écart flagrant en terme de qualité de raisin avec des zones où il n’y avait pas de filet. Pas d’incidence non plus sur la protection phytosanitaire et aucune différence de maturité. Seule différence notée au niveau de l’ombrage avec une diminution du rayonnement mais, là aussi, aucun conséquence sur la plante. Et même un avantage contre l'échaudage. A noter que les travaux de palissage ont été quasiment nuls car la vigne pousse très droite entre les filets. De plus, les vignerons ont plus de temps pour organiser leurs travaux, tels que le rognage ou écimage.

En outre, les deux épisodes de grêle en 2016 et 2017 ont entraîné des dégâts insignifiants sur la partie couverte par les filets.. Globalement, les domaines qui ont testé étaient très satisfaits. Aujourd’hui, il est possible d’utiliser trois types de filets reconnaissables à leur couleur. Les filets verts (maille 5 x 5) Paligrêle et Provigne coûtent environ 15.000 € par hectare. Les filets gris (maille 7 x 3) Filkpack Whailex coûtent de 20.000 € à 25.000 € par hectare car ils sont posés par du personnel de la société et disposent d’un système de manivelle. Leur durée de vie, selon les constructeurs, serait de sept à dix ans.

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Un succès incontestable des dispositifs de lutte contre la grêle

Ces dernières années, les viticulteurs de Bourgogne ont été violemment touchés par la grêle. Certaines communes ont même été grêlées six fois en douze ans soit une année sur deux ! Le phénomène a pris de l’ampleur et concerne aujourd’hui l’ensemble du vignoble français, y compris Saône-et-Loire. En outre, les derniers orages observés sont de plus en plus intenses et violents, générant des dégâts dépassant 80 % voire 90 % de perte de récolte par endroit. Logique alors que les professionnels de la vigne aient souhaité mettre en place différents dispositifs de prévention contre la grêle.

Constitution d’un groupe grêle

Emanation de l’Anelfa, l’Arelfa (Association régionale d’étude et de lutte contre les fléaux atmosphériques) regroupe ODG, organisations professionnelles, exploitations agricoles voire certains organismes financeurs. Un groupe grêle s’est constitué à l’automne 2013 afin de travailler et d’étudier une solution de protection. Au printemps 2014, le réseau Arelfa Bourgogne a été mis en place autour de 33 générateurs d’iodure d’argent (Côte de Beaune et Côte Chalonnaise). Ils ont été rejoints par les viticulteurs de la Côte de Nuits en 2015, ceux du Mâconnais et de la région icaunaise en 2016. Aujourd’hui, la Bourgogne compte quelque 130 générateurs dont une petite quarantaine en Saône-et-Loire, tous situés à l'Ouest de la zone viticole pour la protéger de la majorité des orages venant de l'Atlantique (lire encadré). 

Efficacité avérée des filets anti-grêle

Par ailleurs, une expérimentation a été menée en Bourgogne par la CAVB, le BIVB, les Chambres d’Agriculture de Côte d’Or, de l’Yonne et de Saône et Loire pendant trois ans sur les millésimes 2015, 2016 et 2017. Une quarantaine de parcelles ont été équipées de filets anti-grêle avec, comme impératif, de couvrir au moins 20 % de la parcelle. Ont été retenus six sites pilotes avec trois types de filets en Côte de Nuits (Morey-Saint-Denis), Côte de Beaune (Volnay, Aloxe-Corton), Côte Chalonnaise (deux parcelles à Rully) ainsi que dans le Mâconnais (Solutré) avec surtout du pinot et un peu de chardonnay. Côté bilan, il n’y a pas d’écart flagrant en terme de qualité de raisin avec des zones où il n’y avait pas de filet. Pas d’incidence non plus sur la protection phytosanitaire et aucune différence de maturité. Seule différence notée au niveau de l’ombrage avec une diminution du rayonnement mais, là aussi, aucun conséquence sur la plante. Et même un avantage contre l'échaudage. A noter que les travaux de palissage ont été quasiment nuls car la vigne pousse très droite entre les filets. De plus, les vignerons ont plus de temps pour organiser leurs travaux, tels que le rognage ou écimage.

En outre, les deux épisodes de grêle en 2016 et 2017 ont entraîné des dégâts insignifiants sur la partie couverte par les filets.. Globalement, les domaines qui ont testé étaient très satisfaits. Aujourd’hui, il est possible d’utiliser trois types de filets reconnaissables à leur couleur. Les filets verts (maille 5 x 5) Paligrêle et Provigne coûtent environ 15.000 € par hectare. Les filets gris (maille 7 x 3) Filkpack Whailex coûtent de 20.000 € à 25.000 € par hectare car ils sont posés par du personnel de la société et disposent d’un système de manivelle. Leur durée de vie, selon les constructeurs, serait de sept à dix ans.

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