Au Château Portier au Moulin-à-Vent, Denis Chastel Sauzet compte bien prendre soin des vendangeurs
Moment crucial de la vie d’un domaine, les vendanges ne souffrent pas la moindre improvisation. C’est le meilleur moyen d’être serein et d’offrir aux vendangeurs des conditions professionnelles, sociales et humaines de qualité.

Difficile, d’un domaine à l’autre, de faire un copier-coller en terme de structure, de besoin, de surface, de main d’œuvre… Il en est de même au moment d’évoquer le sujet crucial des vendanges. Car chaque cas est particulier et difficilement transposable même s’il existe quelques grandes règles qui s’appliquent à tous. Ainsi, du côté de Romanèche-Thorins, chez Denis Chastel-Sauzet, la situation a beaucoup évolué ces dernières années. « Les vendanges peuvent être une période tendue car beaucoup de choses se jouent à ce moment là. Plus on anticipe, mieux cela se passe. A partir du mois de juin, nous commençons à nous y préparer. »
L’état d’esprit est essentiel
L’une des priorités est de ne pas se tromper en terme de main d’œuvre. « Lorsque l’on procède à un recrutement de main d’œuvre, certaines choses s’imposent. Il faut que le vendangeur soit ponctuel, qu’il fasse preuve de bonne volonté, qu’il témoigne d’un certain courage et qu’il vienne dans un état d’esprit d’ouverture aux autres. Mais on va aussi lui demander un minimum de précision puisqu’il y a, par exemple, un tri à effectuer. Mais on ne va pas demander non plus des compétences ultra pointues. Par contre, nous savons que le travail est dur, notamment lorsqu’il fait chaud. Nous faisons alors en sorte de tout faire pour leur faciliter la tâche. » Des vendangeurs qui ne sont pas lancés tous seuls dans la nature. « Il est également essentiel d’avoir un vrai encadrement, humain et social, lors des vendanges. Il faut pendre soin des gens. Les gens ne sont pas des esclaves, de simples numéros. »
Vraie sélection à l’embauche
Pour ce qui est du recrutement, Denis Chastel-Sauzet a dû changer sa manière de faire. « Auparavant, nous recrutions via Pôle Emploi ou le bouche à oreille, sans trop de difficultés. En 2014, nous avons embauché à plein temps deux salariés polonais. Depuis, ce sont eux qui se chargent d’effectuer le recrutement en Pologne de vendangeurs. Lesquels sont logés et nourris. » Une main d’œuvre particulièrement motivée puisque le salaire versé est généralement deux à trois fois supérieur à ce qu’ils pourraient espérer toucher en Pologne. « Nous avons une troupe de vingt-cinq à trente vendangeurs qui sont sélectionnés au départ. Ils travaillent chez nous généralement de quinze à vingt jours. »
Contrôler pour être sur un pied d’égalité
Côté administratif, Denis Chastel-Sauzet souligne que « ce n’est pas trop compliqué avec l’informatique. Cela permet d’aller plus vite alors qu’avant, nous faisions tout à la main. Par contre, il faut sortir vraiment beaucoup de papiers. Cela représentait 800 feuilles en 2017 pour trente personnes et vingt-quatre jours. » Quant aux contrôles, « il en faudrait encore plus. Ils assurent une cohérence. Tout le monde est ainsi sur un pied d’égalité. Cela évite la distorsion de concurrence. Par contre, il faut que les contrôles se fassent dans un bon état d’esprit. A partir de là, il n’y a aucun souci. Même si cela nous prend un peu de temps. »
Au Château Portier au Moulin-à-Vent, Denis Chastel Sauzet compte bien prendre soin des vendangeurs

Difficile, d’un domaine à l’autre, de faire un copier-coller en terme de structure, de besoin, de surface, de main d’œuvre… Il en est de même au moment d’évoquer le sujet crucial des vendanges. Car chaque cas est particulier et difficilement transposable même s’il existe quelques grandes règles qui s’appliquent à tous. Ainsi, du côté de Romanèche-Thorins, chez Denis Chastel-Sauzet, la situation a beaucoup évolué ces dernières années. « Les vendanges peuvent être une période tendue car beaucoup de choses se jouent à ce moment là. Plus on anticipe, mieux cela se passe. A partir du mois de juin, nous commençons à nous y préparer. »
L’état d’esprit est essentiel
L’une des priorités est de ne pas se tromper en terme de main d’œuvre. « Lorsque l’on procède à un recrutement de main d’œuvre, certaines choses s’imposent. Il faut que le vendangeur soit ponctuel, qu’il fasse preuve de bonne volonté, qu’il témoigne d’un certain courage et qu’il vienne dans un état d’esprit d’ouverture aux autres. Mais on va aussi lui demander un minimum de précision puisqu’il y a, par exemple, un tri à effectuer. Mais on ne va pas demander non plus des compétences ultra pointues. Par contre, nous savons que le travail est dur, notamment lorsqu’il fait chaud. Nous faisons alors en sorte de tout faire pour leur faciliter la tâche. » Des vendangeurs qui ne sont pas lancés tous seuls dans la nature. « Il est également essentiel d’avoir un vrai encadrement, humain et social, lors des vendanges. Il faut pendre soin des gens. Les gens ne sont pas des esclaves, de simples numéros. »
Vraie sélection à l’embauche
Pour ce qui est du recrutement, Denis Chastel-Sauzet a dû changer sa manière de faire. « Auparavant, nous recrutions via Pôle Emploi ou le bouche à oreille, sans trop de difficultés. En 2014, nous avons embauché à plein temps deux salariés polonais. Depuis, ce sont eux qui se chargent d’effectuer le recrutement en Pologne de vendangeurs. Lesquels sont logés et nourris. » Une main d’œuvre particulièrement motivée puisque le salaire versé est généralement deux à trois fois supérieur à ce qu’ils pourraient espérer toucher en Pologne. « Nous avons une troupe de vingt-cinq à trente vendangeurs qui sont sélectionnés au départ. Ils travaillent chez nous généralement de quinze à vingt jours. »
Contrôler pour être sur un pied d’égalité
Côté administratif, Denis Chastel-Sauzet souligne que « ce n’est pas trop compliqué avec l’informatique. Cela permet d’aller plus vite alors qu’avant, nous faisions tout à la main. Par contre, il faut sortir vraiment beaucoup de papiers. Cela représentait 800 feuilles en 2017 pour trente personnes et vingt-quatre jours. » Quant aux contrôles, « il en faudrait encore plus. Ils assurent une cohérence. Tout le monde est ainsi sur un pied d’égalité. Cela évite la distorsion de concurrence. Par contre, il faut que les contrôles se fassent dans un bon état d’esprit. A partir de là, il n’y a aucun souci. Même si cela nous prend un peu de temps. »