Solidarité
Les premiers retours de Wizifarm en Saône-et-Loire

Cédric MICHELIN
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Dans notre édition du 3 avril, deux semaines après le début du confinement, nous vous faisions part de l’essor conséquent de WiziFarm Mission. Son objectif est simple : avec l’initiative “desbraspourtonassiette.wizi.farm”, la plateforme ambitionne de répondre à l’enjeu de pénurie de bras via une mise en relation gratuite d’employeurs de main-d’œuvre pour des travaux agricoles et viticoles, et de travailleurs disponibles pour les tâches demandées.

Les premiers retours de Wizifarm en Saône-et-Loire

En France, le développement de Wizifarm a été spectaculaire : près de 250.000 agriculteurs et travailleurs se sont inscrits en quelques semaines et des milliers de missions ont été réalisées dans pratiquement toutes les filières de production. Les ingrédients de ces succès reposent également sur une communication riche, avec un relai médiatique déterminant avec le ministre de l'Agriculture, un buzz sur les réseaux sociaux et une réactivité des équipes face à la forte demande.

Dans un souci de pallier les problèmes de main-d’œuvre de ses adhérents, la FDSEA de Saône-et-Loire a largement relayé l’initiative à l’ensemble de son réseau via le site web, les réseaux sociaux et par mail. Effort récompensé, puisque plus de 1.500 travailleurs se sont inscrits sur la plateforme depuis le début de la crise.

Jean-Yves Larochette, viticulteur à Chânes, a proposé une mission sur Wizifarm, avec succès. Il nous raconte son expérience. « J’ai entendu parler de Wizifarm lors des réunions locales de la FDSEA, via les réseaux sociaux et sur L’Exploitant Agricole. Pour s’inscrire, c’est assez intuitif. On poste son offre, ses centres d’intérêt et on définit un rayon géographique. Ensuite, des profils sont proposés et on peut sélectionner son candidat », poursuit-il.

« Il y avait un profil qui m’intéressait sur Igé. Il est venu lundi de Pâques et a commencé à travailler mardi. Je l’ai donc embauché par Tesa en CDD jusqu’à fin juin.On s’est bien entendu, ça a bien "matché". On a commencé par faire des greffes au début, puis on a mis les protections de greffe. En ce moment, nous sommes en train de monder et la semaine prochaine on commencera à moucher », témoigne Jean-Yves Larochette.

Interrogé sur le type de profil qu’il a retenu, il répond qu’il a opté pour un indépendant au chômage partiel. « Il travaille dans le monde du vin mais au niveau commercial surtout. Il avait envie d’enrichir son expérience en travaillant à la vigne ». Jean-Yves Larochette, fort de cette expérience fructueuse, recommande cette plateforme qui lui a permis de trouver un salarié rapidement pour ses travaux de vignes de printemps.

Comment ça marche ?

Chaque fois qu’un employeur poste une offre, instantanément la plateforme lui propose des profils triés sur des critères de compétences, de disponibilités, de localisation, de qualification et de centres d’intérêts. Il a alors la possibilité d’entrer en contact via une messagerie interne pour définir les modalités de travail (type de tâches, mesures de protection, horaires, rémunération, etc.). Autre possibilité pratique, la FDSEA 71 peut opérer la mise en relation pour faire coïncider au mieux les besoins des agriculteurs et les compétences disponibles.

Du côté des travailleurs, toutes les personnes, qu’elles soient en recherche d’emploi, chef d’entreprise, étudiant, personne au chômage partiel en raison du Covid-19, peuvent se créer un profil. Il est même possible de cumuler chômage partiel “Covid-19” et travail saisonnier agricole ou viticole.

Si 250.000 agriculteurs et travailleurs compétents et motivés se sont inscrits sur la plateforme, pourquoi pas vous pour répondre à vos besoins de main-d'œuvre ?
Rendez-vous tout de suite pour la plateforme pour vous inscrire : https://desbraspourtonassiette.wizi.farm

Contacts à la FDSEA 71

Inscription et mise en relation :
Charlotte Wakosa – agriemploirural71@fdsea71.fr

Communication :
Raphaël Fattier – rfattier@fdsea71.fr – 06 47 54 82 50