Bâtiments

Dossier bâtiments : Cannard a construit les bâtiments de BGI

Les bâtiments de la future usine de production de granulés de bois sont en cours de construction (lire notre précédente édition et notre dossier Euroforest), en ce mois de juin 2023. Pour leur sortie de terre, Bourgogne Granulés industrie (BGI) a confié cette phase très technique à l’entreprise Cannard, à Montpont-en-Bresse. Les établissements Cannard interviennent en Saône-et-Loire et dans les départements limitrophes : Ain, Côte-d’Or, Jura et Rhône.

« Nous sommes chargés de construire deux bâtiments, à partir de plans fournis par un architecte : l’un de 14 x 90 mètres, pour le stockage du produit fini, l’autre de 20 x 90 mètres, pour la production », décrit Cédric Auboeuf, le technicien en charge du projet. « Ces deux structures porteront une couverture et un bardage en tôle. La charpente, composée de 120 tonnes de métal, est conçue pour recevoir éventuellement des panneaux photovoltaïques ». Une option que le chef d’entreprise de BGI n’envisage pas immédiatement.

L’ensemble des travaux a été mené par les Constructions métalliques Cannard. « Une équipe de quatre personnes a été déléguée pour ce chantier », poursuit Cédric Auboeuf qui salue l’efficacité de cette équipe. « Ils ont passé environ deux semaines sur le montage de la charpente, deux autres pour le bardage. Une autre semaine est programmée pour la couverture ».

À La Guiche, Pierre-Yves Lautissier explique son choix d’un « bâtiment classique, de type agricole. Nous sommes très contents de la qualité du travail et de la réactivité de Cannard, qui réalise des bâtiments "sur-mesure", en plus de se trouver à proximité de notre site de production ». Pour le nouvel entrepreneur, le choix de Cannard repose sur « les panneaux IPE, profilés à chaud, donc plus costauds », argumente Pierre-Yves Lautissier. « Nous avons fait le choix de la robustesse. L’autre critère pris en compte, c’est que l’aluminium laisse rentrer la poussière et que de la pourriture risque d’apparaître. Nous avions aussi des contraintes en termes d’humidité qui nous ont fait choisir les options techniques de Cannard ».

Pour le bardage, un système simple peau a été choisi par l’entreprise, « parce que nous n’avons pas besoin d’isoler. Le fonctionnement de la presse et des séchoirs générera suffisamment de chaleur », estime Pierre-Yves Lautissier. « D’autre part, le choix d’un bardage isolant aurait généré des normes contre l’incendie plus importantes, donc des coûts ». Un projet bien pensé et bien construit donc.