Bureau commun FDSEA et JA
Sécheresse, finalisation de la Charte ZNT Riverains au cœur des débats… les nouvelles équipes FDSEA et JA déjà au travail…

Suite au renouvellement des équipes FDSEA et JA, le nouveau bureau de la FDSEA s’est réuni ce mercredi 15 juillet à la ferme de Jalogny. L’occasion de faire un point sur les dossiers d’actualités, notamment la Charte ZNT riverains en cour de finalisation, la sécheresse mais aussi le positionnement sur le dossier du photovoltaïque au sol. L’après-midi a été consacrée à un temps d’échange avec le nouveau bureau des JA, également réélu, avec notamment une présentation du projet de mandature de la nouvelle équipe JA.

Sécheresse, finalisation de la Charte ZNT Riverains au cœur des débats… les nouvelles équipes FDSEA et JA déjà au travail…

Actualité oblige, c’est évidemment avec la sécheresse que débutaient les débats de la réunion de bureau du 15 juillet, suite aux premières visites réalisées fin juin avec le directeur de la DDT sur l’Autunois. La situation s’étant encore dégradée depuis, une pré-tournée calamités devrait rapidement être calée afin de permettre de poser les jalons d’un futur « dossier calamités ». En parallèle, des contacts vont aussi être pris avec le nouveau directeur des services fiscaux pour anticiper dès maintenant en vue d’une rapide mise en place de dégrèvements de TFNB cet automne, si nécessaire.
Les débats glissaient ensuite sur la Charte ZNT riverains. Véritable « serpent de mer » de la fin d’année 2019 et du début d’année 2020, la mise en place de la Charte ZNT riverains touche à sa fin avec la fin de la consultation publique au 30 juin et la transmission de la Charte modifiée suite aux remarques issues de la concertation publique. Le bureau de la FDSEA a donc logiquement pris un temps pour échanger sur la dernière version de la charte avant transmission au Préfet. Si les traitements vont toucher rapidement à leur fin et les vendanges débuter, il n’en demeure pas moins qu’un travail de fond sera à mener cet automne, notamment vis-à-vis des maires avec qui le travail n’a pas pu être suffisamment avancé du fait des contraintes liées au calendrier électoral.


Photovoltaïque au sol, une position à affiner…

Le bureau de la FDSEA s’attardait ensuite sur un sujet de fond mais qui prend de l’ampleur à savoir les questions autour du photovoltaïque au sol. Si historiquement la profession agricole de Saône-et-Loire a toujours eu une position forte sur le sujet, avec une opposition à tout projet au sol, le débat est de plus en plus prégnant avec des projets portés, notamment par certaines Communautés de communes sur d’anciennes zones industrielles ou destinées à des zones d’activité, ouvrant ainsi la voie à de possibles implantations à termes sur des terres agricoles. La profession a donc demandé à la CDPENAF (Commission départementale de préservation des espaces naturels, agricoles et forestiers) de se saisir de cette thématique afin d’actualiser et clarifier la doctrine de l’ensemble des acteurs (services de l’Etat, profession, collectivités) sur le département. L’occasion aussi de renouer des contacts avec le Sydel (Syndicat départemental de l’énergie) par rapport aux questions de raccordement. Des rencontres auront lieu cet automne.

Thibault Laugâa

Tenir compte des évolutions des profils à l’installation

L’après-midi a été consacré à une réunion de bureau commun de la FDSEA et des JA permettant aux deux nouvelles équipes de faire plus ample connaissance. Parmi les principaux axes évoqués par le nouveau bureau JA figure sans surprise tout le travail autour de l’installation et notamment du PAI porté par les JA. L’installation restant la « thématique clé » pour les JA. L’évolution du profil des installés en agriculture ces dernières années (productions « atypiques » ou sortant du cadre traditionnel des productions départementales, nombre croissant d’installations hors cadre, etc…) fait aussi partie des préoccupations communes de la FDSEA et des JA. Un travail sera mené cet automne par rapport à cette thématique afin de mieux identifier ces nouveaux profils d’installations mais aussi de mieux connaître leurs besoins, leurs attentes tant en terme de défense syndicale que de services. Un chantier de fonds pour les nouvelles équipes d’élus.