Les brèves du 25 septembre 2023

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Voici les brèves du 25 septembre 2023

Les brèves du 25 septembre 2023

Sénatoriales : les cinq agriculteurs sortants réélus, un nouvel entrant

Les élections sénatoriales du 24 septembre ont permis à cinq agriculteurs ou anciens agriculteurs, candidats sortants, d’être réélus (voir notre tableau) : Laurent Duplomb (LR, Haute-Loire), Jean-Claude Tissot (PS, Loire), Olivier Jacquin (PS, Meurthe-et-Moselle), Bruno Sido (LR, Haute-Marne), Franck Menonville (UDI, Meuse) et Pierre Cuypers (LR, Seine-et-Marne). Un seul agriculteur fait son entrée pour la première fois dans la chambre haute : il s’agit de Vincent Louault (divers centre), qui prend la suite de son père Pierre Louaut (UDI) en Indre-et-Loire. Au total, avec trois agriculteurs sortants qui ne se représentaient pas, les élections voient le nombre d’agriculteurs reculer de deux sièges au Sénat. En Moselle, le président de la fédération nationale des Parcs naturels régionaux, Michaël Weber (Union de la gauche) l’a emporté sur l’ancien président de FDSEA Jean-Marc Breme. À l’heure où nous écrivons ces lignes, seuls manquent les résultats de la Guadeloupe et de la Martinique. Les résultats des élections sénatoriales ont confirmé la stabilité du Sénat, dominé par la droite alliée avec les centristes. LR peut s’attendre à obtenir 143 ou 144 sénateurs, contre 145 auparavant.

 

Pesticides : hausse confirmée de la redevance pour pollution diffuse, +20 % en 2024 (ministère)

Confirmant une information de nos confrères de Contexte, le ministère de la Transition écologique indique à Agra presse que le projet de loi de finances (PLF) pour 2024, qui devrait être présenté ce 27 septembre, contiendra une proposition de relever de 20 % le montant de la Redevance pour pollution diffuse (RPD) payée par les agriculteurs utilisant des produits phytosanitaires, soit une hausse de 37 millions d’euros. Une information similaire avait été divulguée par la FNSEA fin août. Selon le syndicat majoritaire, l’enveloppe actuelle de 180 millions d’euros devait être gonflée d’environ 30 M€ dans le cadre du projet de loi de finances (PLF) pour 2024, comme cela avait déjà fait en 2019, à cette époque pour financer le plan Ambition bio. « Une telle augmentation dans le contexte actuel, ce n’est pas entendable », avait alors réagi Arnaud Rousseau. Lors d’une rencontre avec le ministre de l’Agriculture, la FNSEA avait d’ailleurs demandé une plus grande transparence sur l’utilisation des fonds, et plaidé pour qu’ils soient redirigés vers la recherche d’alternatives.

 

Planification écologique : Emmanuel Macron présentera les grandes lignes ce lundi

Emmanuel Macron présentera les grandes lignes de la planification écologique dont il entend faire un marqueur de son second quinquennat le 25 septembre à l’Élysée, a indiqué le 22 septembre la présidence. Le chef de l’État va « fixer le cap » de la France pour atteindre l’objectif de 55 % de réduction des émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Emmanuel Macron conclura un Conseil de planification écologique réunissant la Première ministre Élisabeth Borne et les ministres concernés. Il n’est pas certain que le Président de la république apportera de nouvelles précisions concernant le secteur agricole. Dans le cadre du projet de budget 2024, qui sera présenté le 27 septembre en Conseil des ministres, la Planification écologique sera dotée de 1 milliard d’euros en autorisations d’engagement (AE) sera alloué à la transition agricole, dont notamment 500 M€ pour la réduction des pesticides, avait indiqué Marc Fesneau le 10 septembre, lors du salon Terres de Jim. Quelques jours plus tard, le SGPE a précisé que 500 millions d’euros (M€) iront par ailleurs à la forêt (accélération du reboisement et aval forestier) et 800 M€ à l’injection de biométhane, sans détails sur les mesures prévues.

 

Champagne : deux enquêtes ouvertes pour « traite d’êtres humains »

Le parquet de Châlons-en-Champagne a indiqué le 22 septembre avoir ouvert « deux enquêtes pour traite d’êtres humains » dans le cadre des vendanges en Champagne, après la fermeture par la préfecture de la Marne d’hébergements collectifs de vendangeurs à Nesle-le-Repons (Marne), jugés « insalubres » et « indignes ». Céline Fassey, vice-procureure de Châlons-en-Champagne, a fait part à l’AFP de l’ouverture de ces enquêtes visant « plusieurs sociétés », sans davantage de précisions sur les faits présumés ni les entreprises visées. Ces enquêtes n’ont « aucun lien avec les décès des vendangeurs », précise Mme Fassey, alors que quatre vendangeurs en Champagne sont décédés depuis début septembre, dans un contexte de fortes chaleurs. Le comité régional CGT avait mentionné le 22 septembre l’ouverture d’une enquête par ce parquet, dénonçant, dans une lettre ouverte à la préfète du Grand-Est, « des méthodes intolérables concernant l’utilisation des saisonniers ». La préfecture de la Marne avait ordonné le 15 septembre la fermeture à Nesle-le-Repons d’hébergements jugés « indignes » et « insalubres » de saisonniers « provenant dans leur grande majorité d’Afrique de l’Ouest ».

 

Vendanges : la Confédération paysanne dénonce les conditions de travail des saisonniers

La Confédération paysanne a demandé le 22 septembre un « plan de vigilance et d’amélioration des conditions de travail et de rémunération » pour les saisonniers, après des décès et des scandales liés au logement pendant les vendanges en Champagne. Le syndicat milite notamment pour « l’inscription dans le code du travail d’une définition spécifique du travail saisonnier en agriculture », des « conditions de logement dignes », une augmentation des rémunérations, l’amélioration des conditions de travail dans les périodes de fortes chaleurs, ainsi que « le contrôle des sociétés de prestation de services internationales ». Quatre personnes participant aux vendanges en Champagne sont décédées durant la première quinzaine de septembre, dans un contexte de fortes chaleurs. Et, le 19 septembre, la préfecture de la Marne a ordonné la fermeture d’hébergements collectifs de vendangeurs, jugés « indignes » et « insalubres ». « Ces faits rappellent à quel point les ouvriers agricoles et saisonniers restent vulnérables, et trop souvent sujets d’exploitation au travail. C’est d’autant plus vrai qu’il s’agit de personnes étrangères et employées par des sociétés de prestation de services internationales », dénonce la Confédération paysanne, dans un communiqué.

 

Lait : John Deere et Delaval lancent un service numérique intégrant élevage et cultures

Dans un communiqué paru le 22 septembre, le géant du machinisme agricole John Deere et le spécialiste des machines de traite Delaval ont annoncé le lancement d’un service commun intitulé Milk sustainibility center (MSC), qui intègre des données d’élevage et de culture. « L’élevage laitier est peut-être l’activité agricole la plus complexe et ne bénéficie pas de système associant les performances des cultures et des animaux », estiment les deux entreprises. Elles promettent aux utilisateurs de pouvoir « piloter l’efficacité de l’utilisation de l’azote, du phosphore et de la potasse, ou les émissions de CO2 pour l’exploitation entière, des parcelles en particulier, ou leur troupeau ». Le service s’adresse aux éleveurs laitiers « quelle que soit la marque de leurs équipements ou de leurs logiciels de gestion ». Il sera gratuit, disponible à partir de l’été 2024 en Amérique du nord, puis dans quelques pays européens. Une version premium payante sera commercialisée ultérieurement.

 

Robotique agricole : le gouvernement déploie 21 millions d’euros issus de France2030

Comme prévu dans le volet agricole du plan France 2030 et son enveloppe d’un milliard dédiée à la « troisième révolution agricole » (numérique, agro-robotique, génétique), le gouvernement a lancé, le 22 septembre, un « grand défi » dédié à la robotique agricole, doté de 21 millions d’euros et piloté par l’association Robagri (robotique agricole) avec « l’appui scientifique » de l’Inrae. Avec ces fonds, l’association sera notamment chargée de « déployer des outils robotiques pour conduire des exploitations de manière agroécologique », et de « mailler un réseau national de stations de test et d’essai ». Parmi les premiers projets cités : la pose de la première pierre de l’AgroTechnoPôle de l’Inrae, et l’ouverture prochaine par l’Agence nationale de la recherche (ANR) d’un premier appel à projets de recherche fin 2023.

 

Poules pondeuses : une étude en cours pour recalibrer le financement de l’ovosexage

FranceAgriMer mène une étude afin d’évaluer le coût réel de l’ovosexage dans les couvoirs de poules pondeuses, en vue de recalibrer l’accord interprofessionnel sur le financement de cette opération, a indiqué le CNPO (interprofession de l’œuf) le 21 septembre. Dans le cadre de cet accord annoncé en novembre 2022 et étendu en décembre, les couvoirs perçoivent 1,11 € par poulette (coût du sexage évalué fin 2022 par l’Itavi). Une somme versée par le CNPO à partir d’une cotisation payée par les distributeurs aux centres de conditionnement, et rétrocédée à l’interprofession. Le niveau de cette cotisation est de 59 ct€ pour 100 œufs vendus. Or, « il faudrait 64 ct€ » pour équilibrer le système, relève Vincent Baumier, administrateur du CNPO, mais « ce niveau ne changera pas ». « Le ministère souhaite réévaluer le coût à la baisse », explique celui qui est aussi directeur de Lohmann France. Les cinq couvoirs de poules pondeuses doivent donc transmettre leurs coûts réels d’ovosexage du premier semestre 2023 à FranceAgriMer. L’organisme fera office de tiers de confiance, en vue de faire évoluer l’indemnisation versée par le CNPO au niveau du coût le plus bas. L’ovosexage est une « technologie naissante », rappelle Vincent Baumier : de 20 000 œufs sexés par heure à son lancement en 2020, la technologie AAT devrait bientôt « passer à 60 000 », espère-t-il.

 

Influenza aviaire : l’industrie sud-africaine du poulet menacée par « la pire » épizootie jamais connue

Les éleveurs de volailles en Afrique du Sud ont mis en garde contre la menace d’une pénurie de poulet dans les prochains mois, l’industrie étant durement frappée par une épizootie de grippe aviaire décrite comme « la pire » jamais connue dans le pays. Quantum Foods, un des poids-lourds du marché, a déploré le 21 septembre des pertes dans ses élevages à hauteur de quelque 5,3 millions de dollars (4,9 millions d’euros), soit deux millions de poulets, à cause du virus. La veille, le plus gros producteur du pays, Astral, avait annoncé que le marché souffrait déjà d’une pénurie d’œufs, estimant que « cette flambée de grippe aviaire est la pire que l’Afrique du Sud ait jamais connue ». Le virus « a déjà provoqué une pénurie d’œufs et on s’attend à ce que l’approvisionnement en viande de volaille soit affecté de manière négative dans les mois à venir », a souligné dans son dernier rapport d’activité Astral, qui accuse 11,7 millions de dollars de pertes liées au virus.

 

Porc : Cooperl annonce un « plan de restructuration », deux sites de salaison menacés

Dans un communiqué paru le 21 septembre, le groupe Cooperl, leader du porc en Bretagne, annonce un « plan de restructuration » de sa branche Salaisons, qui vise les sites de Goussainville (95) et Ergué Gabéric (29), « menacés » et appelés « à être reconvertis à terme ». Pour ce faire, le groupe annonce des discussions courant octobre pour définir des conditions « d’accompagnement et de reclassement » des salariés concernés. En août, la Fict (industriels de la charcuterie) avait averti que de nombreux transformateurs étaient en difficulté financière en raison de la flambée de l’énergie et du prix du porc. Selon la fédération, les salaisonniers, qui absorbent 75 % de la production française, ont « besoin de retrouver un équilibre économique ». En juin, le groupe Cooperl avait présenté les chantiers ouverts dans son programme Solutions 2030 qui vise à renforcer sa RSE (responsabilité sociétale des entreprises) : bien-être des animaux et des hommes, émissions de gaz à effet de serre (GES), usage de pesticides, vie au travail, etc. Cent cinquante programmes de R & D ont été lancés à ce jour.

 

Biocarburants : une pompe à superéthanol pour bateaux de plaisance inaugurée dans l’Hérault

Biomotors, leader français des boîtiers de conversion au bioéthanol, a inauguré le 23 septembre une pompe de superéthanol-E85 dans le port de Palavas-les-Flots (Hérault). Biomotors, qui a récemment développé des boîtiers de conversion étanches pour bateaux, disponibles à partir de 1.000 euros, a profité de la rénovation de la capitainerie de Palavas-les-Flots pour y installer sa « première pompe de superéthanol E-85 dans une station-service portuaire », affirmant qu’il s’agit là d’une « première mondiale ». « Notre objectif, à moyen terme, est de mettre en place un réseau de pompes E85 dans de nombreux ports de plaisance », a expliqué le directeur général de Biomotors, Alexis Landrieu, dans un communiqué. S’il coûte moins cher, émet moins de CO2 au litre et pollue moins le milieu marin, le bioéthanol a pour inconvénients d’être nécessaire en plus grande quantité (de 15 % à 25 % de consommation en plus par rapport aux moteurs à essence) et, par son mode de production, de renforcer les effets néfastes de l’agriculture industrielle sur les sols, l’eau et l’air.

 

Bio : après l’Occitanie, la Bretagne partenaire de la communication de l’Agence Bio

Le conseil régional de Bretagne va décliner en région la seconde édition nationale Bio Réflexe de l’Agence Bio qui démarre le 23 septembre à l’occasion de la journée européenne du bio. Durant un mois à compter du 1er octobre, des affiches et des vidéos sur les réseaux sociaux (150 000 euros de budget) rappelleront en Bretagne les vertus du bio. Une région où près de 18 % des fermes travaillent en agriculture biologique (4 100 sur 26 000) et où le risque de déconversion menace. La Bretagne est la seconde région partenaire de l’Agence Bio pour sa campagne Bio Réflexe après l’Occitanie. Cette opération de communication en direction du grand public complétera les actions de soutien aux agriculteurs bios déployées depuis le printemps. Durement impactés par la baisse de la consommation, les producteurs devraient avoir épuisé « d’ici la fin septembre » les 60 millions d’euros disponibles dans le fonds national de soutien à la bio ouvert par l’État, a précisé le 22 septembre en conférence de presse en Bretagne Loïc Guines, président de l’Agence Bio. La rallonge de 936 000 euros accordée dans la foulée par la région Bretagne pour ses propres agriculteurs était bien en deçà « des demandes qui se sont chiffrées à 4,5 millions d’euros », a précisé lors du même point presse Arnaud Lécuyer, vice-président de la région Bretagne, en charge de l’alimentation.

 

Prix alimentaires : possible légère baisse des prix en septembre (panéliste)

D’après les relevés de NielsenIQ, le mois de septembre « marque une inflexion de la tendance inflationniste que nous traversons depuis 18 mois » : le panéliste observe une baisse globale des prix de 0,5 % sur les produits de grande consommation, alimentaires et non alimentaires, par rapport au mois d’août. « Reste à savoir si ce mouvement à la baisse est temporaire ou s’il est le début d’une tendance durable », tempère le communiqué de NielsenIQ. Sur l’alimentaire, les prix baissent dans des proportions similaires : -0,4 % au rayon « épicerie », -0,5 % au rayon « liquides » et -0,4 % au rayon « frais ». La tendance concerne aussi bien les produits de marques de distributeur que les produits de marques nationales. Les produits affichant les baisses les plus importantes sont les plats cuisinés surgelés (-3,3 %), le vinaigre (-2,7 %), les fruits de mer et poissons (-1,2 %), les pâtes alimentaires (-1,1 %) et l’huile (-0,9 %). Une enquête de NielsenIQ sur les 20 000 références les plus vendues en magasin montrait que, déjà pendant l’été, les prix de la moitié des produits alimentaires de marque nationale avaient baissé. « Ces baisses restent encore relativement faibles (entre -0,2 % et -0,8 % selon le type de référence), mais ces premiers pas vers la désinflation peuvent laisser présager d’une tendance plus durable », indiquait le panéliste.

 

Glyphosate : Berlin plaide pour une interdiction, et craint une réglementation hétérogène

L’Allemagne souhaite l’abandon du glyphosate dans l’UE et met en garde contre le risque d’une réglementation hétérogène après la proposition cette semaine de la Commission européenne de reconduire pour dix ans l’autorisation de cet herbicide. « Dans le contexte des menaces sur la biodiversité, le gouvernement allemand a plaidé pour une sortie européenne du glyphosate et a mis en garde contre des niveaux de protection hétérogènes dans l’UE », a communiqué le 22 septembre le ministère de l’Agriculture à l’issue d’une réunion entre représentants des 27 États membres pour examiner la proposition de l’exécutif européen. La Commission européenne a proposé mercredi de renouveler pour dix ans l’autorisation du glyphosate dans l’UE, sous conditions, après le rapport d’un régulateur estimant que le niveau de risque ne justifiait pas d’interdire cet herbicide controversé. Les États membres devront se prononcer à la majorité qualifiée lors d’un vote le 13 octobre. Pour l’Allemagne, l’autorisation du glyphosate doit prendre fin « tant que des dommages à la biodiversité, base d’une agriculture durable, ne peuvent être exclus ».

 

Eau : prison ferme pour pompage illégal dans le parc naturel de Doñana, en Espagne

Une famille d’agriculteurs a été condamnée à plus de trois ans de prison pour avoir illégalement puisé de l’eau dans le parc naturel de Doñana, situé en Espagne, rapporte un jugement daté du 18 septembre et consulté par l’AFP. Quatre hommes et une femme ont été déclarés coupables de délits contre l’environnement pour avoir fait peser « un sérieux risque sur l’écosystème » de cette zone protégée d’Andalousie. Entre 2008 et 2013, ils ont puisé près de quarante millions de mètres cubes d’eau pour leurs champs, soit le double de ce qui leur était autorisé. Selon le quotidien El Pais (article payant), cette condamnation à de la prison ferme est la première pour pompage illégal d’eau à Doñana. Au-delà de la peine de prison, les condamnées devront verser 2 M€ à l’entité publique chargée de gérer l’eau dans le bassin du fleuve Guadalquivir et n’ont plus le droit de cultiver quoi que ce soit pendant deux ans La réserve naturelle Doñana est menacée à la fois par la sécheresse, mais également par les conséquences de l’agriculture irriguée. Un projet de loi du gouvernement régional de droite, visant à élargir la zone d’irrigation actuelle, pourrait être adopté dans les prochaines semaines. Le gouvernement central espagnol de gauche a annoncé qu’il porterait l’affaire devant les tribunaux si cette loi régionale venait à être adoptée.

 

Formation : Ocapiat conclut un partenariat avec les MFR pour développer l’alternance

Les acteurs de la formation Ocapiat et MFR (Maison familiale rurale) ont annoncé le 21 septembre avoir signé un partenariat sur « la connaissance et l’attractivité des métiers, le développement de l’alternance, l’accueil d’apprentis en situation de handicap (qui constitue une priorité nationale d’Ocapiat), la mobilité des apprentis, et la réduction des taux de rupture et d’abandon ». Il s’agit de soutenir l’alternance dans les branches professionnelles couvertes par l’opérateur de compétences Ocapiat, allant de l’agriculture à l’industrie agroalimentaire, en passant par la coopération agricole mais aussi la pêche, les territoires. Concrètement, les MFR s’engagent par exemple à créer de nouvelles offres de formation pour « mieux répondre aux besoins des entreprises », selon la convention. Les partenaires visent aussi un renforcement de l’attractivité des secteurs professionnels, à la fois vis-à-vis des jeunes, des demandeurs d’emploi et des salariés en reconversion. Jérôme Volle, secrétaire général d’Ocapiat, affirme l’ambition « de créer un maillage de partenaires régionaux : conseils régionaux, missions locales… et de gagner en efficacité de déploiement pour favoriser l’attractivité de nos métiers, développer l’apprentissage et faciliter le recrutement pour nos entreprises », d’après le communiqué.

 

Erratum sur le destinataire des 15 M€ pour la communication sur la bio

Contrairement à ce qui a été écrit dans le précédent Agrafil, l’enveloppe de 15 M€ n’est pas directement « allouée » à l’Agence bio mais à la campagne de communication dont les modalités doivent être décidées en comité de pilotage, dont l’Agence bio fait partie.