Agriculture de Saône-et-Loire
Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Ce 30 mai, le monde agricole et viticole de Saône-et-Loire faisait entendre sa voix auprès des candidats aux prochaines élections législatives. Un message que la profession entend tourner vers l’avenir en dépit du contexte de crise que traverse celle-ci. Retour.

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.

 

Les candidats aux législatives conviés à présenter leur programme

Les candidats aux prochaines élections législatives étaient venus nombreux ce mardi 30 mai à Chalon-sur-Saône, dans les locaux de la CCI, répondant ainsi à l’invitation que leur avait adressé le Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire (lire encadré ci-dessous).

Au total, ils étaient ainsi trente-deux sur les soixante-six ayant déposé leur candidature à la préfecture. Surtout, tous les candidats des prétendants éligibles étaient présents, qu’ils soient issus des rangs d’En Marche, des Républicains ou du Parti socialiste. Toutes les formations étaient représentées en dehors de Lutte Ouvrière, du Parti écologiste indépendant et de divers autres micro partis non présents sur les cinq circonscriptions que compte la Saône-et-Loire. A n’en pas douter, les cinq futurs députés du département étaient présents, et cela quelle que soit l’issue du scrutin des 11 et 18 juin prochain.

Et si la mobilisation des candidats a été exceptionnelle - et sans doute unique en son genre lors de ce scrutin ! - seule la fréquentation des représentants du monde agricole laissait à désirer : seulement une cinquantaine de responsables… Oh, les causes, on finit par les connaître : annonce de l’arrivée de la pluie alors que chacun se mobilisait pour achever les chantiers de foin ou d’ensilage en cours, voire les derniers semis de maïs en dérobée… Les excuses sont arrivées nombreuses notamment auprès de Bernard Lacour, président de la FDSEA 71 et du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire. Au demeurant et au regard de la qualité des échanges et des efforts de concision réalisés par les candidats, ce n’était pas très respectueux. Certes, argumenteront certains, les élections et les candidats se succèdent et les choses ne changent guère. Un argument que réfuteront en bloc les membres du Conseil de l’Agriculture de Saône-et-Loire pour lesquels ces élections sont une nouvelle occasion pour la profession agricole et viticole, et plus largement pour la ruralité, de tendre la main aux élus, « pour engager un dialogue constructif qui permette la meilleure défense de nos territoires et de leur économie », comme le rappelait Bernard Lacour dans son mot d’accueil.

Une mâtinée en trois temps

« Nous entendons par cette rencontre faire en sorte de rechercher entre nous une complémentarité qui bénéficie à notre agriculture de Saône-et-Loire », poursuivait le président du Conseil de l’Agriculture départementale, rappelant que cette « agriculture d’excellence est aussi une agriculture qui souffre. Et la terrible actualité de ces derniers jours l’a rappelé à tous s’il en était besoin ».

Après que David Barthe, directeur de la chambre d’Agriculture, ait rappelé aux candidats quelques chiffres clés de notre agriculture départementale (lire encadré ci-dessous) qui en font incontestablement un poids lourd de l’économie saône-et-loirienne, les travaux s’ouvraient, axés autour de trois temps forts :

1)   les réponses des groupes politiques présents dans les cinq circonscriptions aux questions suivantes :

-       Elu député de Saône-et-Loire, quelle sera votre priorité pour l’agriculture du département ?

-       L’Europe, opportunité ou frein pour notre agriculture de Saône-et-Loire ?

-       Comment les employeurs agricoles peuvent-ils appliquer le "Compte pénibilité" ?

-       Une action concrète pour améliorer la place, la compétitivité de notre agriculture départementale ?

2)   Témoignages et cas concrets, suivis des interventions de la salle, et des contributions des candidats au débat.

3)   Enfin, un buffet était servi par circonscription électorale pour favoriser les échanges entre candidats et exploitants d’un même secteur.

Animée avec rigueur et impartialité par Alain Bollery et Cédric Michelin, tous deux journalistes, respectivement à Creusot Infos et à L’Exploitant Agricole de Saône-et-Loire, la mâtinée a permis à chacune et chacun de passer ses messages.

Agricoles et alimentaire…

Tour à tour, les candidats étayait leurs propositions autour des questions posées et des problématiques soulevées par les témoignages concrets (lire ci-dessous).

Sans jamais engager de polémiques stériles, tous illustraient leur réel intérêt pour la profession, prouvant leur volonté de travailler les questions soulevées par la profession et de tenter d’y apporter les meilleures réponses. En cela et quelles que soient les options proposées, ils argumentaient et s’accordaient en fin de compte sur la nécessité collective de reprendre la main sur des dérives qui ont floué le monde agricole et l’ont démuni de sa capacité à conserver de la valeur ajoutée au sein des filières. Et si les solutions avancées ne sont pas les mêmes, elles sont même parfois radicalement opposées, toutes témoignaient de l’intérêt qui font des questions agricoles et alimentaires des vraies questions de société, au sujet desquelles la profession a rappelé son ras-le-bol des vues caricaturales trop souvent véhiculées à tort sur la profession… Et en cela aussi, les futurs élus sont invités à "changer" le logiciel qui conduit trop souvent à apporter des réponses trop simplistes à des questions infiniment plus complexes qu’il n’y paraît à prime abord. Pas de propos caricaturaux, mais du travail ! Voilà ce qui attend manifestement les futurs députés qui pourront compter sur la profession pour travailler concrètement - et dans le sens de l’intérêt général - les dossiers de leur mandature. C’est en substance le message que Joffrey Beaudot, président des Jeunes agriculteurs de Saône-et-Loire, et Bernard Lacour leur ont adressé au nom de l’agriculture saône-et-loirienne. Une main tendue pour « travailler ensemble ».

 

 

 

Légende Photo : Une mâtinée intense, mais enrichissante au cours de laquelle les candidats aux élections ont détaillé et étayé leurs positions et leurs vues sur l’Agriculture de Saône-et-Loire.