Robots agricoles
Une norme internationale en révision

Pour accélérer la venue des robots dans les champs, l’association française Robagri estime que des éclaircissements réglementaires sont nécessaires, en complément à la révision de la directive Machines. Le machinisme agricole formalise actuellement des propositions au niveau européen au sein du Cema. Et des réformes en cours, à Bruxelles et Genève, qui vont dans ce sens.

Une norme internationale régit d’ores et déjà la sécurité des robots agricoles, elle a pour nom Iso 18497. Créée en 2018, harmonisée avec la directive Machines en 2020, elle est encore sommaire, aux dires des observateurs, mais les fabricants du monde entier travaillent actuellement à son enrichissement. « La thématique de la sécurité fédère tous les constructeurs, témoigne Cédric Seguineau, responsable QHSE chez Naïo, qui participe à ces travaux en tant que membre du Cema. Ils souhaitent que le cadre réglementaire soit clarifié ».

Dernièrement, les associations européennes, américaines et japonaises de fabricants de machines agricoles se sont entendues pour proposer à l’Organisation internationale de normalisation (Iso), basée à Genève, une nouvelle série de standards à l’Iso 18497. Il vise à définir des concepts (fonction autonome, zone de travail autonome), des règles de conception, régissant les interactions homme-machine, ou enfin des règles de mise en sécurité des machines et la détection des obstacles.

Concrètement, cela signifie par exemple, que les humains, riverains ou utilisateurs, puissent savoir facilement et sans se tromper si un robot agricole est en marche ou à l’arrêt. Les fabricants se sont donc entendus sur un signal lumineux qui sera le même partout dans le monde. D’autres chantiers de normalisation vont se poursuivre en 2021 : par exemple, s’accorder sur les bons capteurs pour détecter les personnes et les obstacles.

Une norme internationale en révision
« La thématique de la sécurité fédère tous les constructeurs »