Les brèves du 27 septembre 2023

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Voici les brèves du 27 septembre 2023

Les brèves du 27 septembre 2023

Robots agricoles : feu vert pour l’expérimentation de la présence sur route

Une expérimentation concernant la présence sur route des robots agricoles, très attendue par les fabricants et utilisateurs, est officiellement lancée, apprend-on de source professionnelle. Les modalités en sont définies par un arrêté, publié le 30 août au Journal officiel. Ce texte, venant des ministères de la Transition écologique et de l’Intérieur, indique notamment la procédure de demande d’autorisation de « circulation à des fins expérimentales d’un véhicule à délégation de conduite sur des voies ouvertes à la circulation publique ». « Cinq ou six dossiers ont été déposés ou sont en cours », déclare à Agra Presse Christophe Aubé, président de l’association RobAgri. Les expérimentations visent deux « cas d’usage » des robots : le demi-tour, en mode autonome (sous supervision), sur route privée à très faible passage public ; la traversée, en mode télécommandé, de route un peu plus passante. Selon les résultats, attendus au bout de deux ans, la réglementation pourrait évoluer en conséquence, veut croire RobAgri, association de 85 acteurs du monde industriel, scientifique et agricole engagés dans le développement de la robotique agricole.

 

RSA : la « spécificité » des agriculteurs ignorée dans le projet de loi Plein emploi (MSA)

En audition et lors d’entretiens parlementaires, la MSA a informé les députés de la situation des non-salariés agricoles bénéficiaires du RSA qui sont en activité et ne parviennent pas à en vivre, notamment concernant les nouveaux installés. Le projet de loi Pour le plein-emploi, adopté par le Sénat en juillet dernier et actuellement discuté à l’Assemblée nationale, prévoit que la délivrance du RSA se ferait en contrepartie d’heures d’activités d’insertion réalisées chaque semaine. Par ailleurs, chaque bénéficiaire serait automatiquement inscrit à France Travail, le nouveau Pôle emploi. L’objectif affiché est de ramener le plus de personnes bénéficiaires vers l’emploi. Pour les non-salariés agricoles, l’objectif de redirection vers le monde de l’emploi ne semble pas opérant puisqu’ils y sont déjà et ne s’en sont jamais éloignés, explique la MSA dans un communiqué. « Nous ne pouvons que regretter que la spécificité tenant à nos bénéficiaires ait été écartée malgré notre signalement. Il est probable, par ailleurs, que d’autres travailleurs indépendants soient également concernés par cette situation tandis que la mesure est générale et ne tient pas compte d’eux », insiste Pascal Cormery, président de la CCMSA.

 

Ministère de l’Agriculture : des agents de la DGAL « épuisés » après la réorganisation du service (CFDT)

« Arrêts maladie liés à une surcharge de travail », agents « épuisés, à fleur de peau »… Lors d’une réunion, le 6 septembre, la CFDT (Spagri et Sgen) a alerté le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau sur la situation rencontrée par les agents de la DGAL (direction générale de l’alimentation du ministère), informe le compte rendu de la CFDT Spagri. D’après le syndicat, « une trentaine d’équivalents temps plein supplémentaires est nécessaire, dont une dizaine d’hyper-spécialistes de crise ». Reconnaissant les « difficultés » rencontrées par le service, le ministre aurait assuré que « la DGAL sera la DG prioritaire en termes d’effectifs supplémentaires, sans pour autant atteindre le niveau attendu par la CFDT », rapporte le compte rendu. Le syndicat demande également une pression plus « modérée » du cabinet du ministre et la réalisation, si possible par le CGAAER, d’un « vrai bilan de la réorganisation de la DGAL qui n’a pas été digérée par les agents, qui se traduit par des tensions entre les services ou par un manque d’efficience ». L’année a été « éprouvante » pour les agents, avec « des crises sanitaires », « la mise en place de la police sanitaire unique » (avec le transfert de compétences et d’emplois de la DGCCRF vers la DGAL) et la mobilisation du service sur « l’accompagnement de la transition écologique », rappelle la communication syndicale.

 

Œufs : une consommation « record » attendue en 2023, sur fond d’inflation (CNPO)

Malgré l’inflation qui pénalise les achats alimentaires, le CNPO (interprofession des œufs) s’attend à une consommation d’œufs « record » cette année, à 229 œufs par personne, (neuf de plus qu’en 2022), a-t-on appris à l’occasion d’un voyage de presse le 21 septembre. Confirmant le dynamisme du début d’année, ce chiffre recouvre les œufs coquille ainsi que les ovoproduits utilisés en restauration et dans les produits transformés. D’après un dossier de presse, sur les sept premiers mois de 2023, les achats des ménages en magasins ont progressé de 3,8 % par rapport à 2022, avec une pointe à +6,3 % en juillet. Alors que la consommation de viande recule sous l’effet de l’inflation, la filière de l’œuf revendique son statut de « protéine [animale] la moins chère du marché ». Quant à la production, elle est attendue à 14,9 milliards d’œufs, en hausse de 4 % après une année 2022 et un premier semestre 2023 marqués par l’influenza aviaire dans l’Ouest et les Côtes-d’Armor (premier département producteur). Un niveau toutefois inférieur de 4,5 % à 2021. La hausse de consommation profite aux importations (notamment ukrainiennes), car « la balance commerciale continue de se dégrader » au premier semestre 2023 : en volume, les importations reculent de 8,5 % en un an, mais les exportations chutent presque deux fois plus (-15 %).

 

Loi pouvoir d’achat : les groupes concernés sélectionnés sur leur chiffre d’affaires

Le ministère de l’Économie a présenté, le 26 septembre, à la presse, le contenu du projet de loi visant à anticiper les négociations commerciales dans la grande distribution : seront concernées par ce texte les entreprises réalisant un chiffre d’affaires supérieur à 150 M€ en France, ou supérieur à 1 Md€ si les comptes de l’entreprise ont été consolidés ou combinés. Ces seuils de chiffre d’affaires ont été arrêtés dans l’optique de cibler les 75 plus grands fournisseurs, qui représentent plus de 50 % des parts de marché des produits de grande consommation. Concernant le calendrier, le projet de loi prévoit que « les conventions en cours d’exécution au moment de l’entrée en vigueur de la présente loi qui ont été signées avant le 1er septembre 2023 et dont le terme est postérieur au 16 janvier 2024 prennent automatiquement fin le 15 janvier 2024 ». Les conditions générales de vente doivent être communiquées par le fournisseur au minimum 45 jours avant le terme des négociations, soit le 1er décembre. « Ces dispositions s’appliqueront aux produits commercialisés en France, y compris aux négociations des centrales d’achat », explique Bercy. Aucune filière, ni forme d’entreprise (coopératives agricoles), « n’est exemptée à ce stade ». « Cela fera, bien sûr, l’objet de débats » au Parlement, glisse-t-on.

 

Alcool : les autorités sanitaires accusées de le banaliser dans une campagne pour les jeunes

Une campagne de santé publique à destination des jeunes, lancée cette semaine, a été accusée par une partie du monde médical de banaliser la consommation d’alcool en s’abstenant d’évoquer ses effets dangereux pour privilégier des conseils en matière de comportements à adopter. Cette campagne, qui comprend des affiches et des clips ainsi que des spots radio, a été lancée le 26 septembre par l’agence Santé publique France et vise, selon son communiqué de présentation, à « sensibiliser les jeunes aux risques de consommation de l’alcool et des drogues ». Elle recommande d’adopter plusieurs comportements pour réduire les risques liés à la consommation d’alcool : boire de l’eau entre chaque verre pour minimiser les effets, éviter d’encourager à boire quelqu’un qui ne le désire pas, raccompagner des amis qui ont trop bu… « Alcool et fête semblent faits l’un pour l’autre dans cette campagne », a jugé sur X (ex-Twitter) le pneumologue François Vincent, tandis que le généraliste Bernard Jomier, également sénateur écologiste (apparenté PS), a dénoncé « du jamais vu" dans une campagne qui "ne contient aucun message de réduction de consommation ». Interrogé par l’AFP, le ministère de la Santé a défendu un choix stratégique : encourager les jeunes à éviter les risques, plutôt que les inciter de manière illusoire à l’abstinence.

 

Commerce équitable : Agri-éthique devient une « société à mission » et passe à l’accréditation

Le label de commerce équitable Agri-éthique devient le premier label français à obtenir le statut de « société à mission », a annoncé son directeur général Ludovic Brindejonc en conférence de presse, le 26 septembre. La société s’est dotée d’une « raison d’être » : « Façonner la coopération entre tous les acteurs et permettre aux consommateurs d’accéder à des produits à impact positif ». La société devra « rendre des comptes » sur le respect de ses engagements à un comité de mission, puis à un organisme tiers indépendant (OTI) accrédité par le Cofrac (unique instance autorisée à délivrer des accréditations en France). En outre, les contrôles et les audits dans les exploitations agricoles, certifiés par Certipaq Bio, seront également accrédités par le Cofrac. « Le modèle ultime en matière de certification, c’est l’accréditation, explique Ludovic Brindejonc. C’est la garantie d’une totale indépendance du contrôle. Agri-éthique n’a aucun mot à dire sur la certification. Notre seul rôle est l’accompagnement, la structuration des filières et l’animation du réseau ». L’un des objectifs de la nouvelle société à mission est l’accélération de la « transition agroécologique ». À cette fin, des diagnostics sont réalisés avec l’organisme « Pour une agriculture du vivant » afin d’engager les producteurs « dans une démarche de progrès ».

 

Arboriculture : la sécheresse obère les productions espagnoles de mangue et avocat (presse)

La production de fruits tropicaux comme la mangue et l’avocat traverse une période « très difficile » en raison de la sécheresse pendant les mois d’été, selon Álvaro Palacios, président de l’association espagnole des producteurs (AET) interrogé par le site d’information espagnol Efeagro. L’association fait état d’une baisse d’environ 60 % des volumes d’avocats et d’environ 80 % en ce qui concerne la mangue. Pour Álvaro Palacios, il s’agit de « l’une des sécheresses les plus graves de ces dernières années, avec un impact dramatique sur les exploitations agricoles, notamment celles d’avocats » ; entre 20 et 30 % des avocatiers de l’Axarquía (région de Malaga) ont été abattus selon lui. En revanche, dans les zones où est cultivé le chérimoye et la papaye sur la côte tropicale de Grenade, malgré la sécheresse, « les installations d’irrigation ont été maintenues dans de meilleures conditions que dans l’Axarquía », note le président d’ATE. D’une manière générale, les zones où se concentre la production de fruits tropicaux, regroupées au sud de la péninsule, sont l’une des régions les plus sensibles au changement climatique. Pour Álvaro Palacios, « il est possible de maintenir la zone productive avec des ressources en eau suffisantes, avec plus de volonté politique et administrative ».

 

Arboriculture : Cearitis inaugure un verger pilote à Aix-en-Provence contre Drosophila suzukii

Cearitis, une entreprise de recherche et développement spécialisé dans le biocontrôle et l’agroécologie inaugurera son verger pilote dédié aux cultures arboricoles, le 28 septembre au sein du Technopôle de l’Arbois à Aix-en-Provence. « Cet évènement revêt une importance capitale alors que l’industrie arboricole et plus particulièrement la filière cerise qui est confrontée à la fin de l’autorisation de deux molécules traditionnellement utilisées pour lutter contre les ravageurs tels que la Drosophila suzukii (mouche) qui affectent gravement les récoltes » souligne la société dans son communiqué. Start-up créée en 2020, Cearitis exploite la licence exclusive de la solution DromoMous transférée par la SATT Sayens qui a breveté et maturée une invention originelle du CSGA de Dijon (Centre des sciences du goût et de l’alimentation). DrosoMous est un anti-aphrodisiaque, jouant le rôle de répulsif, pour protéger les cultures des insectes nuisibles. Cette année, les premiers essais avec la solution DrosoMous ont été menés en France, en Espagne et au Portugal sur vergers de cerisiers et d’olives. L’entreprise avance un taux d’efficacité de plus de 90 % sur les parcelles oléicoles, et de 70 % sur les vergers de cerises. La start-up entend pareillement s’attaquer prochainement à Ceratitis Capitata, la mouche des fruits.

 

Pomme : lancement d’un projet de recherche sur le verger de demain piloté par Blue Whale

Regénération fruit, projet de recherche en agroécologie pour la filière pomme, a été officiellement lancé le 21 septembre à Montauban. Piloté par la coopérative Blue Whale, il vise à expérimenter et valider de nouveaux modes de culture, plus respectueuses de l’environnement et de la santé humaine. Outre Blue Whale, le consortium engagé dans le projet regroupe deux start-up – Micropep (micropeptides naturels comme alternative aux pesticides) et AsclepiosTech (photobiologie pour réduire les pertes et l’utilisation d’intrants) – l’École d’ingénieurs de Purpan, l’équipementier Maf Roda et Inrae. Le projet, développé sur cinq ans, s’intéressera à la production : amélioration de la vie des sols, renforcement des défenses naturelles des végétaux, réduction des intrants et des pertes (en verger et en station)… La particularité du projet est son caractère systémique. L’objectif est aussi de produire un fruit ayant une densité nutritionnelle améliorée, pour un effet santé. « Le projet prévoit aussi de mesurer finement la sensibilité des acteurs économiques – en France et à l’export – sur ce qu’ils définissent comme production vertueuse. La démarche s’étendra aussi aux consommateurs et aux riverains de nos vergers », précise Christelle Bertin, responsable marketing de Blue Whale à Agra Presse.

 

Élevage/planification écologique : objectif « atteignable » sans baisse de cheptel, pour Interbev

La filière des viandes rouges « peut atteindre les objectifs [climatiques] fixés par le gouvernement sans miser sur une baisse supplémentaire du cheptel bovin allaitant », affirme Interbev (interprofession bétail et viandes) dans un communiqué le 25 septembre. Dans le cadre de la Planification écologique, détaillée le 25 septembre par Emmanuel Macron, l’élevage bovin devra réduire ses émissions de gaz à effet de serre (GES) de 5 Mteq CO2 d’ici 2030 (par rapport à 2019). « Le secteur bovin a déjà atteint la moitié de l’objectif fixé, sous l’effet notamment de la décapitalisation », rappelle Interbev. Pour parcourir le reste du chemin, la feuille de route de l’interprofession « priorise plusieurs leviers techniques » (gestion du troupeau, alimentation des animaux, réduction de la fertilisation azotée, etc.). Et Interbev de rappeler que certains de ces leviers « auront un coût pour les éleveurs et la filière et nécessiteront un soutien public ». Dans ses projections, le gouvernement anticipe une « baisse tendancielle » des cheptels bovins de 12 % d’ici 2030. De son côté, Interbev « défend le maintien de son cheptel bovin », rappelant « les 13 millions d’hectares de prairies et parcours sur lesquelles pâturent les bovins constituent les principaux puits de carbone ».

 

Biocarburants aéronautiques : Avril encourage l’implantation des Cive pour structurer la filière

Lors d’une conférence de presse le 26 septembre, Jean-Philippe Puig, d.g. du groupe Avril, a encouragé l’implantation de cultures intermédiaires à vocation énergétique (Cive) – notamment la cameline –, pour produire des Carburants aéronautiques durables (Saf) en France. Citant une étude publiée par le cabinet McKinsey en 2022, il estime que « les carburants durables sont la seule option possible pour remplacer les carburants fossiles dans les avions gros porteurs » d’ici 2050. À cette échéance, les carburants disponibles dans les aéroports de l’Union européenne (UE) devront compter jusqu’à 70 % de Saf dans leur composition, si l’on s’en tient à l’accord validé par le Parlement européen le 13 septembre. Selon Jean-Philippe Puig, « 20 à 30 Mt de biocarburants aéronautique peuvent être produits dans le monde » pour l’heure, mais « il faudra en produire entre 100 et 150 Mt d’ici 2050 ». Aussi, la récente décision prise par le Parlement européen représente « une chance » pour la structuration d’une filière dédiée à la production des biocarburants aéronautiques en France, rapporte Kristell Guizouarn, directrice des affaires réglementaires d’Avril. Et d’espérer que le texte, qui s’appliquera « de façon identique à l’ensemble de l’UE », sera bel et bien publié d’ici la fin de l’année.

 

Céréales ukrainiennes : quatre pays d’Europe centrale appellent l’UE à être très vigilante

La Hongrie, la Pologne, la Slovaquie et la République tchèque ont appelé le 26 septembre l’Union européenne à s’assurer de la parfaite efficacité des corridors terrestres empruntés par les céréales ukrainiennes. Des responsables des ministères de l’Agriculture des quatre pays d’Europe centrale ont en effet réaffirmé qu’une partie des grains transportés restaient dans les pays traversés, comme la Pologne, avec un préjudice pour les agriculteurs locaux, car ils sont bien moins chers que ceux produits localement. « Nous demandons à la Commission européenne de vérifier plus activement l’efficacité de ces corridors de solidarité », a ainsi déclaré le ministre tchèque de l’Agriculture Marek Vyborny à des journalistes. « Notre intérêt commun est d’aider à l’acheminement des grains ukrainiens, normalement en dehors de l’UE et nous avons besoin que les corridors contribuent efficacement à cela », a-t-il ajouté. Le ministre tchèque a organisé une rencontre avec des responsables de l’Agriculture, à laquelle a participé son homologue ukrainien Mykola Solsky en vidéoconférence. M. Vyborny a proposé que pour éviter des fuites l’UE introduise un système de caution pour les vendeurs, qui ne puisse être récupérée que lorsque les grains ont quitté les ports polonais ou baltes vers des marchés non-européens.

 

Céréales, légumineuses : les vers de terre contribuent « significativement » à la production mondiale (étude)

Les vers de terre, menacés par l’agriculture intensive, contribuent « significativement » à la production agricole, jouant un rôle dans environ 6,5 % de la production mondiale de céréales, selon une étude inédite publiée le 26 septembre. « Les vers de terre contribuent à environ 6,5 % de la production mondiale de céréales (maïs, riz, blé, orge) et à 2,3 % de celle de légumineuses, équivalent à plus de 140 millions de tonnes par an », concluent des chercheurs basés aux États-Unis, dans un article paru dans le journal Nature Communications. Les scientifiques basés aux États-Unis qui ont mené l’étude publiée le 26 septembre ont pour la première fois cherché à quantifier leur apport à la production agricole. Ils ont pour cela analysé des cartes récentes sur la présence des vers de terre, des données sur les productions agricoles et des études précédentes sur la productivité des sols en fonction de la présence de ces invertébrés. Les auteurs précisent que la contribution des vers de terre est encore plus importante dans les pays du Sud, contribuant à 10 % de la production de céréales en Afrique subsaharienne et à 8 % en Amérique latine et dans les Caraïbes.

 

Négoce : Marie-Sophie Curtelet nommée au poste de déléguée générale de la FNA

À la suite de son conseil d’administration, la Fédération du Négoce Agricole (FNA) a nommé Marie-Sophie Curtelet au poste de déléguée générale, rapporte un communiqué de presse du 25 septembre. Après une double formation en droit rural et en administration des entreprises, Mme Curtelet a débuté sa carrière dans l’industrie de la fertilisation agricole. Après douze années passées au syndicat des JA, et quatre années à la FC2A*, elle rejoint en 2015 la FNA, où elle œuvrait notamment à « la structuration du réseau régional de la fédération », souligne le communiqué. Elle aura désormais pour mission déployer la feuille de route 2030 de la FNA, qui devra répondre à de « nombreux enjeux », dont « la compétitivité et la transmission des entreprises du négoce agricole », « l’accompagnement des agriculteurs » et « la valorisation des productions agricoles ». *La confédération regroupe 7 fédérations professionnelles : Aneefel, FNA, FFCB, Fedepom, UCIPF, Snipo et Synacomex