Gaec Dupont à Poisson
« Un parc de contention qui nous sert toutes les semaines ! »

Marc Labille
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Le Gaec Dupont s’est équipé d’un parc de contention couvert et bien pensé. Sur cette exploitation de 200 vaches, le précieux outil de travail sert toute l’année et il participe à un meilleur suivi des animaux.

« Un parc de contention qui nous sert toutes les semaines ! »
Le nouveau parc de contention du Gaec Dupont est dans un local couvert sur sol bétonné.

Le Gaec Dupont compte trois associés Nicolas, Arnaud et leur mère Brigitte. Jeune retraité, Roger le père donne encore un précieux coup de main sur cette ferme qui couvre 300 hectares avec 200 vaches allaitantes, 180 brebis et un poulailler label. La famille Dupont possédait un équipement de contention fixe depuis près de trente ans et en 2022, elle a construit un nouveau parc de contention couvert.

Ce nouveau parc a été greffé sur la partie existante. Un emplacement central que les éleveurs n’ont pas voulu changer, car il dessert à la fois les stabulations de la ferme et l’accès aux pâtures. Le nouveau parc de contention débouche sur un couloir extérieur avec porte de tri et plusieurs cases associées. Là arrivent et repartent les animaux vers les stabulations ou aux prés.

Couloir réglable en largeur

Pour leur nouveau parc de contention, la famille Dupont a construit un véritable bâtiment en dur de 18 m de long par 7 m de large environ sur sol entièrement bétonné et en pente. Sous ce toit, ils ont installé un parc de contention de 6,80 m, alimenté par un parc d’attente en camembert avec porte anti-retour. Les exploitants voulaient un couloir qui soit à la fois réglable en largeur et qui s’ouvre sur un côté. Cet équipement a été fabriqué sur mesure. Le réglage de la largeur est le fait d’un jeu de câbles et de poulies animées par des moteurs électriques. La largeur peut varier de 45 à 90 cm. Le couloir, d’une contenance de 4 ou 5 bêtes, débouche sur une cage avec plateau de pesée, équipée d’une porte cornadis, précédant une porte de tri.

Quai de chargement

Outre le parc de contention longé par la zone de travail pour les éleveurs, le bâtiment contient aussi deux cases d’attente d’une vingtaine de mètres carrés chacune. À l’une des extrémités du bâtiment, le parc d’attente en camembert donne aussi sur un quai de chargement. Un abreuvoir y a été installé pour les animaux en attente de départ. Le bâtiment est équipé de prises électriques et de lumière.

Pour la tonte, le tri, la pesée, les soins…

Le montant total de l’investissement s’élève à environ 45.000 €, indiquent les associés. Ils ont bénéficié d’une subvention à hauteur d’environ 42 % dans le cadre du PCAE. Au final, le Gaec doit financer 26.000 € sur 15 ans, soit près de 1.800 € par an, confie Arnaud. Cet investissement, la famille Dupont ne le regrette pas. « On s’en sert presque toutes les semaines, en été comme en hiver », fait valoir Arnaud. Le parc est utilisé pour la tonte, le tri, la pesée, les soins (vaccins, piqûres…). Dès qu’un animal a le moindre souci, les associés n’hésitent pas et ils apprécient de pouvoir travailler à l’abri des intempéries. Les bovins y passent tous pour la vente. Et avec les femelles engraissées, le parc est utilisé constamment, souligne Arnaud.