Beaubery
Entre collines et vallées

Forte d’un passé particulièrement riche, la commune de Beaubery abrite un monument destiné à célébrer le courage des résistants lors du second conflit mondial.
130703--Beaubery_(1).JPG
Couvrant quelque 2.200 hectares, la commune de Beaubery est située à une altitude moyenne de 434 mètres. Le relief est particulièrement vallonné avec cinq collines boisées (mont Botey, Corne d’Artus, mont des Carges...), des vallées, des ruisseaux et des étangs. Le mont Botey est le point culminant du haut de ses 561 mètres. La Corne d’Artus a un passé historique avec les ruines d’un château fort datant du XIIe siècle juché à son sommet. Cette forteresse était l’une des quatre châtellenies primaires du Charollais. Au pied de la Corne d’Artus, le visiteur peut découvrir un site mégalithique et une fontaine servant de lieu de pèlerinage aux fidèles de la Petite Eglise appelés aussi les Blancs.
Bâti sur une terrasse en partie cernée de douves en eau flanquée d’une chapelle et d’une tour, toutes deux carrées, le château de Corcheval comprend trois corps de bâtiments disposés en U. Le corps principal dispose de tours circulaires et est desservi par une porte surmontée d’un entablement mouluré et d’un écusson aux armes de Claude de Fautrières et de Marguerite de Saint-Amour.

Haut lieu de résistance


Sur le mont des Carges a été érigé en 1947 un monument en mémoire des résistants du maquis du Bataillon du Charollais. Ce monument rend hommage à de nombreux hommes du village qui furent alors fusillés. Il est composé d’une grande croix de Lorraine et de deux canons. Chaque année, l’Amicale du maquis de Beaubery et du bataillon du Charollais honore le souvenir de ces résistants qui ont combattu dans ce maquis. Puis, plus tard, dans le Bataillon du Charollais intégré à la Première armée du Général de Lattre. Alors que l’on dénombre de nombreux vestiges préhistoriques et antiques, Beaubery, membre de la Communauté de communes du Charollais, a vu son église être pillée et incendiée en 1569. La nouvelle église, de style néo-flamboyant, date du XIXe siècle. À l’intérieur, se trouve une statue de sainte Anne datée du XVIe siècle.