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Amicale des anciens de la FNB

L'amicale des anciens de la FNB organise ses retrouvailles en terre saône-et-loirienne

Terre d’excellence à plus d’un titre, la Saône-et-Loire est reconnue nationalement pour son militantisme dans la défense de la filière bovine. Réputé et préservé, le berceau du charolais était le cadre de chaleureuses retrouvailles pour l’amicale des anciens de la FNB.

L'amicale des anciens de la FNB organise ses retrouvailles en terre saône-et-loirienne

Au début du mois de septembre, l’amicale des anciens de la FNB (fédération nationale bovine) s’était donnée rendez-vous en Saône-et-Loire. Ancien administrateurs ou collaborateurs de la FNB, les membres de cette amicale ont pour coutume de se retrouver chaque fin d’été dans un département différent. Pour 2019 trois anciens administrateurs saône-et-loiriens ainsi que leurs épouses (Sylviane et Serge Bonnot, Jacqueline et Paul Rhéty, Maguy et Dominique Vaizand) se sont chargés de concocter un programme de trois jours dans le département. Venus d’un peu partout en France, ce sont 64 anciens responsables accompagnés de leurs épouses qui ont été accueillis à Paray-le-Monial le premier soir. Une réussite qui tient aussi à la notoriété touristique de la région. En effet, c’est avec un enthousiasme non dissimulé que le groupe s’est laissé guidé à la découverte du patrimoine charolais et sud bourguignon.

Charolais-Brionnais, Clunisois, Mâconnais…

Hébergés dans la « perle de l’art clunisien, cité du Sacré Cœur » dont le maire Jean-Marc Nesme a lui-même présidé le groupe vaches allaitantes en temps que député, les participants ont dès le premier jour pris la direction de Cluny. Après la découverte de ce haut-lieu saône-et-loirien, la délégation s’est rendue dans le vignoble mâconnais avant de terminer la journée à la ferme expérimentale de Jalogny. Là, les anciens de la FNB ont pu échanger avec les responsables agricoles du département tout en prenant part à un repas dégustation animé par Yves Durand. Le deuxième jour était consacré au Charolais-Brionnais avec pour commencer la visite du marché de Saint-Christophe puis la découverte de la Maison du Charolais et de l’Institut Charolais. Tout au long de cette journée charolaise, le groupe était guidé par Dominique Fayard, ambassadrice du Charolais-Brionnais candidat au patrimoine mondial de l’Unesco. A Charolles, les visiteurs ont été reçus à la scierie Ducerf ainsi que chez le chocolatier Dufoux. La troisième journée les a conduits au Creusot où ils ont fait connaissance avec l’épopée industrielle de la ville. Pour clore le périple, les anciens se sont retrouvés à Oudry sur l’exploitation de la famille Rizet, ambassadrice des AOP fromage Charolais et Bœuf de Charolles.

L’importance de la race charolaise

Ravis d’être en Saône-et-Loire, les participants ont beaucoup apprécié ce voyage à la fois touristique et professionnel. Le prestige du patrimoine sud-bourguignon n’est pas un vain mot pour ceux qui viennent d’autres régions. Et ces anciens responsables agricoles ont tous été subjugués par la qualité préservée des paysages du Charolais-Brionnais. De même qu’ils ont été impressionnés par l’importance de la race charolaise ; l’attachement et la mobilisation qu’elle suscite encore dans son berceau.

Dans une ambiance chaleureuse et fraternelle, ce séjour en Saône-et-Loire a d’abord été l’occasion de sympathiques retrouvailles. Dans l’histoire de la FNB et au sein de l’élevage allaitant national, la Saône-et-Loire a toujours été parmi les leaders aux côtés de l’Aveyron et de la Vendée. Une position influente qui doit au fait que « des éleveurs ont toujours eu le courage de s’engager et de se battre », rend hommage Dominique Vaizand. C’est cet état d’esprit à la fois solidaire et combatif qui réunit encore aujourd’hui ces anciens de la FNB. Des femmes et des hommes qui se sont connus dans le feu de l’action, certains ayant affronté coup sur coup l’ESB, deux épisodes de fièvre aphteuse, la FCO… Et de ce combat, elles témoignent aujourd’hui aux plus jeunes que « les décisions se prennent toujours en haut », d’où l’impérative nécessité de s’engager. Encore aujourd’hui.

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