Concours national du Mouton Charollais
La génétique et les jeunes seront à l’honneur au prochain concours national de Moutons Charollais !

Marc Labille
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Les 5 et 6 août prochain à Charolles, auront lieu le concours national de Mouton Charollais ainsi que la prestigieuse vente des agneaux de station. Moment très attendu par les amoureux de la race, l’évènement sera sous le signe de la jeunesse et de la passion pour la génétique !

La génétique et les jeunes seront à l’honneur au prochain concours national de Moutons Charollais !
Moment fort du concours national de Moutons Charollais, la vente aux enchères des agneaux de station sera à nouveau retransmise en vidéo via internet.

Le concours national de Mouton Charollais aura lieu les 5 et 6 août prochain à Charolles. Comme chaque année, le concours d’animaux reproducteurs sera suivi, vendredi après-midi, de la vente aux enchères des agneaux issus de la station de contrôle individuel (SCI) de Palinges. La traditionnelle petite vente de jeunes béliers de prestige aura lieu dans la foulée.

Comme en 2020, la manifestation profitera d’un répit dans les restrictions liées au Covid. Et comme l’an dernier, les organisateurs ont fait le choix de répartir leur programme sur une journée et demie, espérant ainsi décharger la dense journée du vendredi et donner plus de place à la convivialité entre éleveurs.

De fait, le concours débutera dès le jeudi à partir de 16 h avec les premiers jugements de sections. L’arrivée des animaux est prévue entre 13 et 15 h. Le vendredi matin, les jugements reprendront dès 7 h et jusqu’à 11 h. Suivra la remise des prix et le déjeuner. La vente aux enchères des agneaux de station débutera à 14 h. La petite vente sera à 16 h.

Trophée jeunes

La principale nouveauté de cette édition 2021 sera la création d’un trophée jeunes. Le Mouton Charollais suscite en un effet un regain d’intérêt auprès des jeunes avec de nouveaux éleveurs adhérents et la création, l’an dernier, d’une commission jeunes au sein de l’Organisme de Sélection (OS). De cet élan est venu l’idée de mettre en place un trophée jeunes sur le concours national avec la désignation du meilleur agneau jeune. Novateur, ce classement prendra en compte à la fois le phénotype et les index des animaux.

Ce trophée jeunes est un symbole très positif pour la race qui voit ici de bons espoirs d’un renouvellement des générations et d’un redéploiement du Mouton Charollais.

Enchères en vidéo

Autre moment fort du national, la vente aux enchères des agneaux de SCI promet une fois de plus d’être animée. C’est en effet là que les éleveurs français et étrangers viennent se fournir dans ce qu’il y a de meilleur en termes de génétique issu du schéma de sélection du Mouton Charollais. Comme l’an dernier, il sera possible d’enchérir en vidéo. Cette solution, permise par l’équipe du marché au cadran de Moulins-Engilbert, avait permis de palier les restrictions de déplacement liées au Covid. Cette année, certains pays renonceront à nouveau à faire le déplacement du fait des règles sanitaires. La vidéo leur permettra de faire leurs achats malgré tout.

Demande tchèque

« Dix agneaux devraient être achetés par des éleveurs de la République Tchèque », annonce Aline Bonnot, directrice de l’OS. Cet achat s’inscrit dans un marché plus large entre le Mouton Charollais et ces interlocuteurs Tchèques. Cent agnelles doivent en effet partir pour ce pays au lendemain du concours. Des antenais, des antenaises et une cinquantaine d’autres agnelles pourraient compléter l’expédition pour un total d’environ 180 animaux, révèle la directrice qui constate que la demande se concrétise de la part de pays de l’Est. À cela s’ajoute le départ de 50 agnelles charollaises de la Creuse pour un éleveur de l’Arriège… « Une effervescence » qui met du baume au cœur des responsables du Mouton Charollais à l’aube de ce nouveau concours national.

Vente d’agnelles…

Alors que la demande en agnelles semble se confirmer, l’OS réfléchit sur la forme que prendra sa vente de femelles lors du prochain concours national. L’année dernière, la race avait fait le choix d’organiser la vente d’une quarantaine d’agnelles lors du concours national. Une première qui n’avait pas atteint tous ses objectifs, reconnait Aline Bonnot. Les organisateurs ont constaté que ce que recherchaient les éleveurs, c’était avant tout des agnelles d’élite, dotées d’un bon phénotype, d’index, d’un bon potentiel génétique… Aussi, cette année, une présélection sera effectuée en ce sens. Pour l’heure, la forme que prendra cette vente d’un nouveau genre n’est pas encore arrêtée.