Les brèves du 29 mars 2023

Mis en ligne par Cédric Michelin
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Voici les brèves du 29 mars 2023

Les brèves du 29 mars 2023

Affichage environnemental : l’Ademe met un premier calculateur en ligne

À l’issue d’une réunion autour de la secrétaire d’État à la Biodiversité le 27 mars, l’Ademe a mis en ligne une première version d’un calculateur en vue de généraliser l’affichage environnemental. La méthode prend en compte seize indicateurs d’analyse de cycle de vie, et plusieurs critères complémentaires, aboutissant à une note en « micro-points d’impact par kilogramme ». L’effet sur le climat reste prépondérant dans la note finale (20 %), suivi par les utilisations de carburant, les émissions de particules, et la consommation d’eau (entre 8 et 9 % chacun). Trois indicateurs « bonus » qui ne font pas partie de l’analyse de cycle de vie ont été ajoutés : diversité des cultures, surfaces d’infrastructures agroécologiques et le bien-être animal. Rapportés à la surface utilisée par chaque production, ces bonus permettront de valoriser des cahiers des charges spécifiques, comme l’agriculture biologique. Les parties prenantes pourront tester le calculateur sur leurs produits jusqu’au mois de juin. Une nouvelle réunion devrait être organisée avant l’été pour évoquer les modalités de l’affichage sur les produits, en vue d’élaborer les textes d’application à l’automne. Comme annoncé à plusieurs reprises, l’affichage devrait voir le jour dans le secteur alimentaire dès janvier 2024 sous forme volontaire.

Affichage environnemental : les partisans du Planet score saluent l’ouverture des méthodes

Le projet de directive européenne sur l’affichage environnemental publié fin mars « a changé la direction des travaux à l’échelle française », salue Sabine Bonnot, présidente de l’Itab et architecte du Planet Score auprès d’Agra Presse. Car en écho aux inquiétudes de longue date des ONG et de l’Itab, le projet de Bruxelles, « acte que l’analyse de vie n’est pas suffisante », rappelle Olivier Andrault, en charge du dossier chez UFC-Que Choisir. Alors que plusieurs ateliers devraient affiner les premiers éléments présentés par l’Ademe et le gouvernement d’ici fin juin, beaucoup reste cependant à faire sur la méthode française selon ces acteurs. Choix des indicateurs complémentaires, pondération, modalités d’affichage,… : UFC espère que la méthode finale « sera assez précise pour attribuer des notes significativement différentes en fonction des modes de production ». Chez Open Food Facts, le cofondateur Pierre Slamich se réjouit de la volonté de transparence affichée par le gouvernement, sur les données comme sur les méthodes de calcul. « Il s’agit dès maintenant de commencer à collecter des données, et nous encourageons les entreprises qui produisent des biens alimentaires à partager les leurs le plus rapidement possible », encourage-t-il.

Malteries : Invivo veut racheter United Malt pour devenir numéro un mondial

Malteries Soufflet (Invivo) annonce, dans un communiqué paru le 28 mars, avoir fait « une offre indicative non engageante » pour acquérir l’australien United Malt Group, quatrième producteur mondial de malt. Actuellement parmi « les trois premiers acteurs mondiaux », Malteries Soufflet deviendrait « le premier producteur mondial de malt », selon le communiqué. L’entreprise renforcerait notamment la présence de Soufflet au Royaume-Uni, et « accroîtrait son empreinte à l’international, avec l’intégration de nouveaux marchés stratégiques comme les États-Unis, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ». Dans le détail, le groupe a proposé d’acquérir l’ensemble des actions de United Malt au prix de 5 dollars australiens l’unité, soit « une prime de 45,3 % par rapport au dernier cours de clôture ». Les administrateurs de United Malt ont annoncé qu’ils accepteraient une offre d’un tel montant, sous plusieurs conditions notamment « l’absence d’une offre supérieure ». Le groupe Soufflet a été racheté en 2021 par l’union de coopératives Invivo. Depuis ce rapprochement, Malteries Soufflet a notamment fait l’acquisition de la Malterie du Château en Belgique, début 2023.

Charcuterie et nitrites : le gouvernement propose une trajectoire de réduction à cinq ans

Dans un communiqué paru le 27 mars dans la soirée, le gouvernement a dévoilé un « plan d’action » définissant une « trajectoire de baisse de l’utilisation des nitrites et nitrates dans les produits de la charcuterie ». Ce plan construit en trois étapes modifie progressivement les teneurs maximales de nitrites ajoutés, avec des seuils et des trajectoires différents selon les charcuteries. La première échéance se situe à fin avril, avec par exemple une baisse de 25 % dans le jambon cuit et de 33 % pour la chipolata. La seconde intervient dans 6 à 12 mois, avec une baisse de 33 % pour le jambon cuit, et 100 % pour la chipolata. À cinq ans, une fourchette est proposée pour la plupart des produits, dont le jambon cuit, qui va jusqu’à la suppression des additifs nitrités. Le gouvernement promet de « supprimer […] là où c’est possible », et de « mobiliser les instituts scientifiques compétents » à cette fin. Dans un communiqué paru le 28 mars, Foodwatch, Yuka et la Ligue contre le cancer dénoncent « la frilosité » du plan « ne contient pas d’engagements assez forts pour la suppression de ces additifs et repose sur les engagements volontaires de l’industrie ». Ce plan intervient plusieurs mois après la parution de l’avis de l’Anses, et à la veille du début de l’examen de la proposition de loi LFI Bien manger, qui vise notamment à interdire les additifs nitrités, à horizon 2024 pour la charcuterie « non traitée thermiquement » et 2025 pour celle qui l’est.

Déforestation importée : quatre pays critiquent le règlement de l’UE à l’OMC

Trois pays du Mercosur (Brésil, Paraguay, Argentine), ainsi que l’Équateur et l’Indonésie ont critiqué le 28 mars lors d’une réunion du comité de l’Agriculture de l’OMC, la future législation de l’UE visant à lutter contre la déforestation importée, la jugeant non conforme aux règles de l’OMC. Ils qualifient ce projet de texte de « fondamentalement punitif » et injuste pour les pays en développement. Ces pays ont demandé à l’UE d’organiser des consultations avant de procéder à son adoption. L’UE a répondu que son règlement est une mesure environnementale qui garantit que les produits vendus sur le marché européen sont exempts de déforestation et qu’il ne s’agit pas d’une interdiction commerciale. Un accord interinstitutionnel sur ce texte a été finalisé entre les négociateurs européens au mois de décembre et a été validé en janvier par le Parlement européen. Il prévoit d’interdire l’importation d’huile de palme, de viande bovine, de soja, de café, de cacao, de bois et de caoutchouc, ainsi que de plusieurs de leurs produits dérivés s’ils sont issus de terres ayant été déboisées après le 31 décembre 2020. L’UE a prévu d’organiser en juin une session d’information sur ce règlement lors de la Semaine de l’environnement de l’OMC.

Bio : une circulaire détaille les modalités de l’aide d’urgence (presse)

Une circulaire ministérielle publiée le 28 mars par nos confrères de Contexte détaille les modalités de mise en œuvre de l’aide de 10 M€ pour les exploitations bio, promise durant le Salon de l’agriculture. Cette aide sera « ventilée par région », en fonction du nombre d’exploitations bio et du nombre d’élevages. Pour être éligibles, les fermes devront par ailleurs être certifiées bio au titre de 2023, tirer 80 % de leurs recettes du mode de production bio, et ne pas recevoir d’aides à la conversion sur plus de 10 % de leur SAU. Sur LinkedIn, la députée bretonne Sandrine Le Feur a salué ces annonces, estimant qu’elles font « écho à de fortes difficultés d’une filière aux vertus environnementales pourtant avérées ». L’aide avait été en revanche considérée comme insuffisante dès son annonce par la Confédération paysanne, le Synabio (transformateurs), ou encore la Fnab, qui avaient dénoncé le « mépris » du gouvernement avec ce montant. Dans un document présenté le 21 février au cabinet du ministère, le Cniel à lui seul estimait les pertes financières à 59 M€ en 2021 pour la filière laitière, avec 71 M€ de pertes projetées sur 2023. Inaporc évoquait dans le même document une perte de 30 M€ par an en raison des déclassements. Autant de montants souvent comparés aux 270 M€ débloqués pour la filière porcine début 2022.

Manifestations « anti-bassines » : Darmanin veut dissoudre Les Soulèvements de la terre

Lors des questions au gouvernement du 28 mars, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a annoncé son projet de dissoudre, avec sept autres organisations, le groupement Les Soulèvements de la terre, l’une des associations organisatrices des manifestations à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre les réserves d’eau de substitution dédiée à l’irrigation agricole. « J’ai décidé d’engager la dissolution des Soulèvements de la terre, que je proposerai après contradictoire à un prochain conseil des ministres », a-t-il déclaré dans l’Hémicycle. « Je constate l’extrême violence de certains groupuscules dont les services de renseignement démontrent qu’ils sont à la fois fichés par les services de renseignement, parfois depuis de très nombreuses années, et qui sont responsables de grandes violences, fait valoir le ministre. Je pense notamment au groupement Les Soulèvements de la Terre ». Sur son site Internet, l’association créée en 2021 se présente comme une « tentative de construire un réseau de luttes locales tout en impulsant un mouvement de résistance et de redistribution foncière à plus large échelle », avec pour volonté « d’établir un véritable rapport de force en vue d’arracher la terre au ravage industriel et marchand. »

Bassines : des rassemblements de soutien aux manifestants blessés le 30 mars

Les organisateurs de la manifestation du 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres) contre les « méga-bassines » – le collectif Bassines non merci, la Confédération paysanne et le groupement Les Soulèvements de la terre –, ont appelé dans un communiqué de presse à un rassemblement le 30 mars à 19 h 00 devant les préfectures du pays « en soutien » notamment « aux deux manifestants dans le coma, aux blessés et blessées de Sainte-Soline et du mouvement des retraites » et « à la fin des violences policières ». « Tout ce qui a été dit sur les soi-disant motivations obscures des manifestants et manifestantes par Darmanin et consorts avant et après la mobilisation » est une « profonde insulte à l’engagement des 30 000 personnes qui se sont rassemblées samedi », s’insurgent les trois organisateurs en précisant que « si depuis un an et demi, ces foules ne se contentent plus de défiler », c’est « parce qu’il y a une urgence vitale à agir », et ce pour « empêcher le pillage de l’eau ou des terres ». Le rassemblement sur le site de la réserve de Sainte-Soline, en construction, a attiré 30 000 personnes selon les organisateurs, 6 000 selon les autorités.

Bassines : FDSEA, JA et CR de Charente dénoncent l’implication de la Conf' dans la manifestation

Dans un communiqué de presse commun le 28 mars, la Coordination rurale de Charente s’est associée à la FNSEA et aux JA du même département pour pointer du doigt l’implication de la Confédération paysanne dans les manifestations du 25 mars à Sainte-Soline (Deux-Sèvres). « Les actes de violences et de désobéissance civile sont clairement pilotés et revendiqués par [la Confédération paysanne, l’association Les soulèvements de la terre et le collectif Bassines non merci et par des élus de la République qui s’affichent fièrement comme participant à ce rendez-vous interdit ! C’est une honte pour notre République ! », soutiennent les trois organisations. À propos de la Conf' plus particulièrement, elles s’interrogent sur le fait de la « considérer comme un syndicat agricole ». Le rassemblement sur le site de cette réserve d’eau en construction a attiré 30 000 personnes selon les organisateurs, 6 000 selon les autorités. Au total, la préfecture a dénombré 47 militaires et sept manifestants blessés. Du côté des associations organisatrices, le bilan est beaucoup plus lourd : 200 manifestants blessés, dont trois personnes « ont même eu leur pronostic vital engagé ».

LOA : le groupe de travail sur les transitions se penche sur cinq leviers

Les membres du groupe de travail de la loi d’orientation dédié aux « transitions » se sont penchés le 24 mars sur cinq leviers identifiés par le gouvernement et l’ensemble des acteurs : innovation, investissements, filières et territoire, lien entre production et aval et politiques publiques. « Le périmètre n’est pas encore très clair », observe une source d’Agra presse. Les membres du groupe ont pu débattre de sujets aussi divers que la végétalisation de l’alimentation, les PAT, le marché du carbone, la restauration collective, les processus d’homologation des pesticides, ou encore la fiscalité des soutiens aux achats de matériel agricole. Les discussions se sont appuyées sur les présentations que le Cniel, l’Idele et l’Inrae avaient faites lors de la précédente réunion sur les liens entre agriculture et climat, plutôt centrée sur l’élevage bovin. Les diapositives de l’Inrae soulignent notamment que qu’une réduction de 30 à 40 % des émissions du troupeau français pourraient être « atteignables assez aisément », par la ration, la génétique ou encore les additifs. L’institut de recherche, dans les scénarios proposés au gouvernement en vue de la prochaine stratégie nationale bas carbone (SNBC), mise par ailleurs sur des réductions de 40 % du cheptel bovin allaitant ou de 20 % des effectifs de volaille de chair afin de respecter les engagements climatiques de la France.

Commerce équitable : ventes en berne, les propositions de relance de la filière

Alors que les ventes « ne sont pas au rendez-vous », le collectif Commerce équitable France appelle les pouvoirs publics à prendre des mesures pour relancer la consommation, mise à mal par le contexte inflationniste. Les chiffres de 2022 ne sont pas encore consolidés, mais l’organisation qui regroupe une trentaine d’acteurs (marques, labels, ONG…) anticipe « un arrêt de la croissance ou une baisse » des ventes. Pour redynamiser le marché, le collectif demande aux pouvoirs publics de « clarifier le périmètre des labels » en encadrant l’usage d’allégations évoquant le commerce équitable. Ces dernières « brouillent » le message pour le consommateur. Des mesures pourraient également être prises pour « rééquilibrer la compétitivité prix en faveur des produits durables », avance Commerce équitable France, comme des dispositifs fiscaux, une TVA différenciée ou encore des subventions plus importantes. Enfin, pour « booster » la consommation, le collectif appelle la restauration collective à « faire sa part ». La proportion de produits équitables dans les approvisionnements reste marginale, malgré leur intégration dans les objectifs fixés par Egalim 1 (50 % de produits durables dont 20 % de bio) à l’été 2021. Commerce équitable France recommande, par ailleurs, de soumettre les distributeurs aux mêmes contraintes que la restauration collective.

Retraites : le gouvernement prêt à discuter de l’usure professionnelle selon Dussopt

Interpellé à quatre reprises sur la réforme des retraites en séance de questions au gouvernement à l’Assemblée, le 28 mars, le ministre du Travail Olivier Dussopt a fermé la porte à la suspension de la réforme. En revanche, il a indiqué que le gouvernement souhaite travailler davantage la question de l’usure professionnelle. « La Première ministre, pas plus tard qu’il y a quelques instants, a à nouveau proposé à l’intersyndicale de les rencontrer […], d’évoquer les questions d’usure professionnelle, d’évoquer les questions relatives au déroulement des carrières, de faire en sorte que tous les sujets liés au travail, et que nous reprendrons dans le cadre d’un futur projet de loi, puissent être améliorés », a déclaré Olivier Dussopt en réponse au député Benjamin Saint-Huile (Liot, Nord). « Nous avons cette volonté de débat, en faisant bien la différence entre les organisations syndicales avec lesquelles nous souhaitons discuter, et les émeutiers, les factieux qui veulent mettre du désordre, et que nous ne confondons pas avec les partenaires sociaux » a ajouté le ministre du Travail.

Légumes secs : la Cavac mise sur le conditionnement et veut accroître les surfaces

La coopérative vendéenne Cavac a inauguré, le 24 mars, un nouvel atelier de conditionnement de légumes secs et graines sur son site historique de Mouilleron-Le-Captif, selon nos confrères de Réussir fruits et légumes (article payant). Créé en janvier, l’atelier a nécessité un investissement de 5,2 millions d’euros (M€) dont 1,5 M€ d’aides via le plan protéines végétales financé dans le cadre de France relance. L’objectif est de créer davantage de valeur ajoutée en augmentant la part vendue en grande distribution et en restauration. « Sur 8 000 tonnes de légumes secs produits par les adhérents de Cavac, 80 % sont actuellement vendus à des industriels et 20 % seulement conditionnés pour la grande distribution et la restauration domicile », a indiqué la responsable de l’activité légumes Élodie Gauvrit. Cavac cultive actuellement 5 500 ha de légumes secs et graines (haricots, lentilles, pois…), et ambitionne de produire sur 1000 ha supplémentaires.

Céréales : Arterris réouvre une voie ferrée régionale dans le Gard pour son fret

Une grande coopérative agricole du sud de la France, Arterris, a procédé le 28 mars, à la réouverture officielle d’une voie ferrée qui doit permettre de transporter en un seul convoi un chargement de céréales équivalent à 50 camions, une décision notamment motivée par l’urgence climatique. Situé à Beaucaire (Gard), le point de collecte de la coopérative Arterris accueille depuis 1980 les céréales (orge, colza, blé, tournesol…) produites par ses quelque 15.000 agriculteurs coopérateurs, ce qui en fait son plus important centre de stockage dans cette région. Ses trois silos, d’une capacité totale de 75.000 tonnes, fournissent notamment chaque année 25.000 tonnes de blé dur à l’usine de pâtes alimentaires de Panzani, située à Marseille, à une centaine de kilomètres. Or, depuis huit ans, les voies ferrées desservant cette zone industrielle n’étaient plus opérationnelles, le transport par camions ayant été jugé plus économique et flexible que le train sur les courtes distances. « Aujourd’hui, le train est à nouveau privilégié pour des raisons écologiques et parce qu’il apporte un confort de travail supplémentaire : il faut un jour et demi pour charger un train, il faudrait deux à trois fois plus de temps pour expédier la même quantité de marchandise en camion », a expliqué le responsable du site de Beaucaire d’Arterris, Stephan Vigne, cité dans un communiqué.

Assurance : l’éleveur François Schmitt, futur président de Groupama

L’agriculteur François Schmitt sera le nouveau président du groupe Groupama Assurances Mutuelles à partir du mois de juin. Il prendra la relève de Jean-Yves Dagès, en fonction depuis décembre 2012. François Schmitt est actuellement président de la caisse régionale Groupama Grand Est, où il est administrateur depuis 2008. Il est aussi "président délégué" du groupe depuis un an, aux côtés de M. Dagès, pour que la « transmission » des dossiers s’opère « progressivement », a annoncé le président sortant de Groupama en conférence de presse le 27 mars.

Agroalimentaire : Nicolas Calo, nouveau directeur général de l’Ania

Nicolas Calo a été nommé directeur général de l’Ania (Association nationale des industries alimentaires), annonce un communiqué du 28 mars. Il prendra ses fonctions début mai. Âgé de 41 ans, il a notamment travaillé dans le secteur de la grande distribution comme consultant chez Publicis en charge de la communication du groupe Carrefour France entre 2010 et 2012, puis comme directeur de la communication de Lidl France entre 2012 et 2017. Il est ensuite passé à l’agroalimentaire en prenant la direction de la communication de Nestlé France et de la fondation Nestlé entre 2017 et 2019. Il était depuis 2020 le directeur de la communication et des affaires publiques du groupe agricole Azura (groupe franco-marocain spécialiste de la tomate). Son prédécesseur à l’Ania, Mickaël Nogal, avait quitté l’organisation fin 2022 pour lancer une société de conseil en stratégie.