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GDS Saône-et-Loire

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Lors de sa dernière assemblée générale le 19 novembre dernier à Blanzy, les responsables du GDS 71 ont exposés les défis que doit relever le groupement sanitaire. BVD, IBR, besnoitiose, bien-être animal…, les chantiers sont colossaux et ils vont nécessiter des moyens supplémentaires.

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS 71 est à un tournant de son existence. Sans remettre en cause une organisation collective qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies, le GDS est contraint de s’adapter aux chantiers colossaux qui l’attendent. Le plus important d’entre eux étant le plan d’éradication de la BVD. L’arrêté ministériel du 1er août 2019 impose le dépistage et la maîtrise des cheptels foyers. Une campagne volontaire a été lancée en Saône-et-Loire dès cet automne et le dépistage sera généralisé à partir du mois d’août 2020 dans toute la Bourgogne. La campagne de 2019-2020 fera office de « test à grande échelle pour se rôder », commentait le président Fabien Coulon. 820 élevages représentant 60.000 veaux dépistés par bouclage auriculaire et analyse se sont portés volontaires. La Bresse fait office de zone pilote mais des volontaires sont aussi à l’ouest de la Saône. L’objectif sera d’éliminer rapidement les IPI pour stopper la diffusion du virus dans les élevages foyers et chez leurs voisins. Pour l’heure, 99% des veaux testés sont négatifs, révélait Jean-Marie Vincent, administrateur au GDS. « Les éleveurs qui vaccinaient déjà contre la BVD sont invités à poursuivre et les autres doivent s’y mettre ! La maladie coûte 2 millions d’euros par an en Saône-et-Loire. Un plan d’assainissement BVD comme il en a été réalisé dans un cheptel laitier revient à 23.000 €, tout cela à cause d’une seule vache achetée gestante d’un IPI », faisait remarquer Jean-Marie Vincent. Si le jeu en vaut la chandelle, ce plan d’éradication – en collaboration avec l’EDE, le laboratoire Agrivalys et les vétérinaires, va nécessiter beaucoup de moyens, prévenait Fabien Coulon. Une technicienne spécialisée ainsi qu’une apprentie ont été recrutées par le GDS. Pour cette campagne, des aides financières sont apportées aux éleveurs tant pour le dépistage (analyse) que pour l’élimination des IPI. Et le GDS démultiplie l’information auprès des éleveurs en organisant de nombreuses réunions sur le terrain. Une trentaine de rendez-vous sont prévus pour 2020…

En finir une bonne fois pour toute avec l’IBR

Un autre défi que devra relever le GDS 71, c’est en finir une bonne fois pour toute avec l’IBR. Si la part des cheptels indemnes atteint aujourd’hui 87% et que les cheptels positifs ne représentent plus que 5% des effectifs, l’évolution connait un plateau en 2019. La réforme des positifs ralentit d’où un risque de résurgence, met en garde le président. La Saône-et-Loire va devoir accélérer l’éradication et le GDS va devoir y mettre – là aussi - des moyens, annonçait Fabien Coulon. Cet hiver, le GDS ira à la rencontre des détenteurs de bovins positifs en IBR ainsi que des acteurs du secteur intermédiaire (négociants et coopératives). Des plans d’assainissement seront mis en place. Objectifs : qualifier et sécuriser les mouvements ; réformer les positifs le plus vite possible, indiquait Xavier Janniaux, administrateur. Le GDS entend aussi durcir l’usage des dérogations au contrôle IBR. Cette dérogation serait désormais réservée aux seules ventes entre éleveurs. « L’éradication de l’IBR pourrait permettre d’économiser 800.000 € en Saône-et-Loire ; l’équivalent de 300 € par élevage moyen », faisait valoir Xavier Janniaux.

Avancer sur l’IBR et la BVD est d’autant plus urgent qu’une nouvelle loi européenne sur la santé animale va entrer en vigueur en 2021. Cette loi va permettre aux pays européens de faire reconnaitre leurs programmes de lutte contre les maladies et ainsi d’imposer leurs conditions aux mouvements d’animaux. C’est le cas de l’Espagne, par exemple, qui est sur le point de le faire pour l’IBR, signalait Fabien Coulon.

Bien-être animal

Médiatisé à tout va et cher aux citadins, le bien-être animal n’en est pas moins « une composante de l’amélioration technique et donc économique », assurait le président. C’est pour cette raison que le GDS se mobilise sur le sujet en organisant, notamment, des matinées techniques en ferme qui, dans le cadre du plan éco-antibio 2, promeuvent les bonnes pratiques. Aux côtés de la Chambre d’agriculture et des services de l’Etat, le GDS sera partie prenante de la nouvelle cellule de promotion du bien être animal qui verra le jour en 2020. Outre l’apologie des bons gestes pour le bien-être animal, cette cellule interviendra auprès des élevages en difficulté afin d’éviter les maltraitances. L’implication du GDS dans cette nouvelle cellule lui demandera du temps et des moyens supplémentaires…, pointait toutefois Fabien Coulon.

Décision difficile…

On l’aura compris : tous ces chantiers ambitieux ont un coût pour le GDS 71. L’exercice 2018/2019 a fait apparaitre un résultat d’exploitation négatif pour le groupement, de l’ordre de -130.000 €. Or avec le plan d’éradication de la BVD et tous les autres défis que doit relever le GDS, cela ne va pas s’arranger en 2019/2020, prévenait Fabien Coulon. Pour le GDS 71, il n’y a donc pas d’autre choix que d’augmenter le montant des cotisations. Une décision difficile à prendre dans un contexte économique difficile pour l’élevage. Mais c’est aussi le principe du mutualisme cher au GDS. Car même augmentée, la cotisation demeure somme toute assez modeste au regard de tout ce qu’elle permet grâce à l’action mutualisée du groupement : action sanitaire collective, aides financières, formations, caisse coup durs, diagnostics techniques…, rappelaient les responsables du GDS 71.

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS 71 est à un tournant de son existence. Sans remettre en cause une organisation collective qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies, le GDS est contraint de s’adapter aux chantiers colossaux qui l’attendent. Le plus important d’entre eux étant le plan d’éradication de la BVD. L’arrêté ministériel du 1er août 2019 impose le dépistage et la maîtrise des cheptels foyers. Une campagne volontaire a été lancée en Saône-et-Loire dès cet automne et le dépistage sera généralisé à partir du mois d’août 2020 dans toute la Bourgogne. La campagne de 2019-2020 fera office de « test à grande échelle pour se rôder », commentait le président Fabien Coulon. 820 élevages représentant 60.000 veaux dépistés par bouclage auriculaire et analyse se sont portés volontaires. La Bresse fait office de zone pilote mais des volontaires sont aussi à l’ouest de la Saône. L’objectif sera d’éliminer rapidement les IPI pour stopper la diffusion du virus dans les élevages foyers et chez leurs voisins. Pour l’heure, 99% des veaux testés sont négatifs, révélait Jean-Marie Vincent, administrateur au GDS. « Les éleveurs qui vaccinaient déjà contre la BVD sont invités à poursuivre et les autres doivent s’y mettre ! La maladie coûte 2 millions d’euros par an en Saône-et-Loire. Un plan d’assainissement BVD comme il en a été réalisé dans un cheptel laitier revient à 23.000 €, tout cela à cause d’une seule vache achetée gestante d’un IPI », faisait remarquer Jean-Marie Vincent. Si le jeu en vaut la chandelle, ce plan d’éradication – en collaboration avec l’EDE, le laboratoire Agrivalys et les vétérinaires, va nécessiter beaucoup de moyens, prévenait Fabien Coulon. Une technicienne spécialisée ainsi qu’une apprentie ont été recrutées par le GDS. Pour cette campagne, des aides financières sont apportées aux éleveurs tant pour le dépistage (analyse) que pour l’élimination des IPI. Et le GDS démultiplie l’information auprès des éleveurs en organisant de nombreuses réunions sur le terrain. Une trentaine de rendez-vous sont prévus pour 2020…

En finir une bonne fois pour toute avec l’IBR

Un autre défi que devra relever le GDS 71, c’est en finir une bonne fois pour toute avec l’IBR. Si la part des cheptels indemnes atteint aujourd’hui 87% et que les cheptels positifs ne représentent plus que 5% des effectifs, l’évolution connait un plateau en 2019. La réforme des positifs ralentit d’où un risque de résurgence, met en garde le président. La Saône-et-Loire va devoir accélérer l’éradication et le GDS va devoir y mettre – là aussi - des moyens, annonçait Fabien Coulon. Cet hiver, le GDS ira à la rencontre des détenteurs de bovins positifs en IBR ainsi que des acteurs du secteur intermédiaire (négociants et coopératives). Des plans d’assainissement seront mis en place. Objectifs : qualifier et sécuriser les mouvements ; réformer les positifs le plus vite possible, indiquait Xavier Janniaux, administrateur. Le GDS entend aussi durcir l’usage des dérogations au contrôle IBR. Cette dérogation serait désormais réservée aux seules ventes entre éleveurs. « L’éradication de l’IBR pourrait permettre d’économiser 800.000 € en Saône-et-Loire ; l’équivalent de 300 € par élevage moyen », faisait valoir Xavier Janniaux.

Avancer sur l’IBR et la BVD est d’autant plus urgent qu’une nouvelle loi européenne sur la santé animale va entrer en vigueur en 2021. Cette loi va permettre aux pays européens de faire reconnaitre leurs programmes de lutte contre les maladies et ainsi d’imposer leurs conditions aux mouvements d’animaux. C’est le cas de l’Espagne, par exemple, qui est sur le point de le faire pour l’IBR, signalait Fabien Coulon.

Bien-être animal

Médiatisé à tout va et cher aux citadins, le bien-être animal n’en est pas moins « une composante de l’amélioration technique et donc économique », assurait le président. C’est pour cette raison que le GDS se mobilise sur le sujet en organisant, notamment, des matinées techniques en ferme qui, dans le cadre du plan éco-antibio 2, promeuvent les bonnes pratiques. Aux côtés de la Chambre d’agriculture et des services de l’Etat, le GDS sera partie prenante de la nouvelle cellule de promotion du bien être animal qui verra le jour en 2020. Outre l’apologie des bons gestes pour le bien-être animal, cette cellule interviendra auprès des élevages en difficulté afin d’éviter les maltraitances. L’implication du GDS dans cette nouvelle cellule lui demandera du temps et des moyens supplémentaires…, pointait toutefois Fabien Coulon.

Décision difficile…

On l’aura compris : tous ces chantiers ambitieux ont un coût pour le GDS 71. L’exercice 2018/2019 a fait apparaitre un résultat d’exploitation négatif pour le groupement, de l’ordre de -130.000 €. Or avec le plan d’éradication de la BVD et tous les autres défis que doit relever le GDS, cela ne va pas s’arranger en 2019/2020, prévenait Fabien Coulon. Pour le GDS 71, il n’y a donc pas d’autre choix que d’augmenter le montant des cotisations. Une décision difficile à prendre dans un contexte économique difficile pour l’élevage. Mais c’est aussi le principe du mutualisme cher au GDS. Car même augmentée, la cotisation demeure somme toute assez modeste au regard de tout ce qu’elle permet grâce à l’action mutualisée du groupement : action sanitaire collective, aides financières, formations, caisse coup durs, diagnostics techniques…, rappelaient les responsables du GDS 71.

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS 71 est à un tournant de son existence. Sans remettre en cause une organisation collective qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies, le GDS est contraint de s’adapter aux chantiers colossaux qui l’attendent. Le plus important d’entre eux étant le plan d’éradication de la BVD. L’arrêté ministériel du 1er août 2019 impose le dépistage et la maîtrise des cheptels foyers. Une campagne volontaire a été lancée en Saône-et-Loire dès cet automne et le dépistage sera généralisé à partir du mois d’août 2020 dans toute la Bourgogne. La campagne de 2019-2020 fera office de « test à grande échelle pour se rôder », commentait le président Fabien Coulon. 820 élevages représentant 60.000 veaux dépistés par bouclage auriculaire et analyse se sont portés volontaires. La Bresse fait office de zone pilote mais des volontaires sont aussi à l’ouest de la Saône. L’objectif sera d’éliminer rapidement les IPI pour stopper la diffusion du virus dans les élevages foyers et chez leurs voisins. Pour l’heure, 99% des veaux testés sont négatifs, révélait Jean-Marie Vincent, administrateur au GDS. « Les éleveurs qui vaccinaient déjà contre la BVD sont invités à poursuivre et les autres doivent s’y mettre ! La maladie coûte 2 millions d’euros par an en Saône-et-Loire. Un plan d’assainissement BVD comme il en a été réalisé dans un cheptel laitier revient à 23.000 €, tout cela à cause d’une seule vache achetée gestante d’un IPI », faisait remarquer Jean-Marie Vincent. Si le jeu en vaut la chandelle, ce plan d’éradication – en collaboration avec l’EDE, le laboratoire Agrivalys et les vétérinaires, va nécessiter beaucoup de moyens, prévenait Fabien Coulon. Une technicienne spécialisée ainsi qu’une apprentie ont été recrutées par le GDS. Pour cette campagne, des aides financières sont apportées aux éleveurs tant pour le dépistage (analyse) que pour l’élimination des IPI. Et le GDS démultiplie l’information auprès des éleveurs en organisant de nombreuses réunions sur le terrain. Une trentaine de rendez-vous sont prévus pour 2020…

En finir une bonne fois pour toute avec l’IBR

Un autre défi que devra relever le GDS 71, c’est en finir une bonne fois pour toute avec l’IBR. Si la part des cheptels indemnes atteint aujourd’hui 87% et que les cheptels positifs ne représentent plus que 5% des effectifs, l’évolution connait un plateau en 2019. La réforme des positifs ralentit d’où un risque de résurgence, met en garde le président. La Saône-et-Loire va devoir accélérer l’éradication et le GDS va devoir y mettre – là aussi - des moyens, annonçait Fabien Coulon. Cet hiver, le GDS ira à la rencontre des détenteurs de bovins positifs en IBR ainsi que des acteurs du secteur intermédiaire (négociants et coopératives). Des plans d’assainissement seront mis en place. Objectifs : qualifier et sécuriser les mouvements ; réformer les positifs le plus vite possible, indiquait Xavier Janniaux, administrateur. Le GDS entend aussi durcir l’usage des dérogations au contrôle IBR. Cette dérogation serait désormais réservée aux seules ventes entre éleveurs. « L’éradication de l’IBR pourrait permettre d’économiser 800.000 € en Saône-et-Loire ; l’équivalent de 300 € par élevage moyen », faisait valoir Xavier Janniaux.

Avancer sur l’IBR et la BVD est d’autant plus urgent qu’une nouvelle loi européenne sur la santé animale va entrer en vigueur en 2021. Cette loi va permettre aux pays européens de faire reconnaitre leurs programmes de lutte contre les maladies et ainsi d’imposer leurs conditions aux mouvements d’animaux. C’est le cas de l’Espagne, par exemple, qui est sur le point de le faire pour l’IBR, signalait Fabien Coulon.

Bien-être animal

Médiatisé à tout va et cher aux citadins, le bien-être animal n’en est pas moins « une composante de l’amélioration technique et donc économique », assurait le président. C’est pour cette raison que le GDS se mobilise sur le sujet en organisant, notamment, des matinées techniques en ferme qui, dans le cadre du plan éco-antibio 2, promeuvent les bonnes pratiques. Aux côtés de la Chambre d’agriculture et des services de l’Etat, le GDS sera partie prenante de la nouvelle cellule de promotion du bien être animal qui verra le jour en 2020. Outre l’apologie des bons gestes pour le bien-être animal, cette cellule interviendra auprès des élevages en difficulté afin d’éviter les maltraitances. L’implication du GDS dans cette nouvelle cellule lui demandera du temps et des moyens supplémentaires…, pointait toutefois Fabien Coulon.

Décision difficile…

On l’aura compris : tous ces chantiers ambitieux ont un coût pour le GDS 71. L’exercice 2018/2019 a fait apparaitre un résultat d’exploitation négatif pour le groupement, de l’ordre de -130.000 €. Or avec le plan d’éradication de la BVD et tous les autres défis que doit relever le GDS, cela ne va pas s’arranger en 2019/2020, prévenait Fabien Coulon. Pour le GDS 71, il n’y a donc pas d’autre choix que d’augmenter le montant des cotisations. Une décision difficile à prendre dans un contexte économique difficile pour l’élevage. Mais c’est aussi le principe du mutualisme cher au GDS. Car même augmentée, la cotisation demeure somme toute assez modeste au regard de tout ce qu’elle permet grâce à l’action mutualisée du groupement : action sanitaire collective, aides financières, formations, caisse coup durs, diagnostics techniques…, rappelaient les responsables du GDS 71.

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS 71 est à un tournant de son existence. Sans remettre en cause une organisation collective qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies, le GDS est contraint de s’adapter aux chantiers colossaux qui l’attendent. Le plus important d’entre eux étant le plan d’éradication de la BVD. L’arrêté ministériel du 1er août 2019 impose le dépistage et la maîtrise des cheptels foyers. Une campagne volontaire a été lancée en Saône-et-Loire dès cet automne et le dépistage sera généralisé à partir du mois d’août 2020 dans toute la Bourgogne. La campagne de 2019-2020 fera office de « test à grande échelle pour se rôder », commentait le président Fabien Coulon. 820 élevages représentant 60.000 veaux dépistés par bouclage auriculaire et analyse se sont portés volontaires. La Bresse fait office de zone pilote mais des volontaires sont aussi à l’ouest de la Saône. L’objectif sera d’éliminer rapidement les IPI pour stopper la diffusion du virus dans les élevages foyers et chez leurs voisins. Pour l’heure, 99% des veaux testés sont négatifs, révélait Jean-Marie Vincent, administrateur au GDS. « Les éleveurs qui vaccinaient déjà contre la BVD sont invités à poursuivre et les autres doivent s’y mettre ! La maladie coûte 2 millions d’euros par an en Saône-et-Loire. Un plan d’assainissement BVD comme il en a été réalisé dans un cheptel laitier revient à 23.000 €, tout cela à cause d’une seule vache achetée gestante d’un IPI », faisait remarquer Jean-Marie Vincent. Si le jeu en vaut la chandelle, ce plan d’éradication – en collaboration avec l’EDE, le laboratoire Agrivalys et les vétérinaires, va nécessiter beaucoup de moyens, prévenait Fabien Coulon. Une technicienne spécialisée ainsi qu’une apprentie ont été recrutées par le GDS. Pour cette campagne, des aides financières sont apportées aux éleveurs tant pour le dépistage (analyse) que pour l’élimination des IPI. Et le GDS démultiplie l’information auprès des éleveurs en organisant de nombreuses réunions sur le terrain. Une trentaine de rendez-vous sont prévus pour 2020…

En finir une bonne fois pour toute avec l’IBR

Un autre défi que devra relever le GDS 71, c’est en finir une bonne fois pour toute avec l’IBR. Si la part des cheptels indemnes atteint aujourd’hui 87% et que les cheptels positifs ne représentent plus que 5% des effectifs, l’évolution connait un plateau en 2019. La réforme des positifs ralentit d’où un risque de résurgence, met en garde le président. La Saône-et-Loire va devoir accélérer l’éradication et le GDS va devoir y mettre – là aussi - des moyens, annonçait Fabien Coulon. Cet hiver, le GDS ira à la rencontre des détenteurs de bovins positifs en IBR ainsi que des acteurs du secteur intermédiaire (négociants et coopératives). Des plans d’assainissement seront mis en place. Objectifs : qualifier et sécuriser les mouvements ; réformer les positifs le plus vite possible, indiquait Xavier Janniaux, administrateur. Le GDS entend aussi durcir l’usage des dérogations au contrôle IBR. Cette dérogation serait désormais réservée aux seules ventes entre éleveurs. « L’éradication de l’IBR pourrait permettre d’économiser 800.000 € en Saône-et-Loire ; l’équivalent de 300 € par élevage moyen », faisait valoir Xavier Janniaux.

Avancer sur l’IBR et la BVD est d’autant plus urgent qu’une nouvelle loi européenne sur la santé animale va entrer en vigueur en 2021. Cette loi va permettre aux pays européens de faire reconnaitre leurs programmes de lutte contre les maladies et ainsi d’imposer leurs conditions aux mouvements d’animaux. C’est le cas de l’Espagne, par exemple, qui est sur le point de le faire pour l’IBR, signalait Fabien Coulon.

Bien-être animal

Médiatisé à tout va et cher aux citadins, le bien-être animal n’en est pas moins « une composante de l’amélioration technique et donc économique », assurait le président. C’est pour cette raison que le GDS se mobilise sur le sujet en organisant, notamment, des matinées techniques en ferme qui, dans le cadre du plan éco-antibio 2, promeuvent les bonnes pratiques. Aux côtés de la Chambre d’agriculture et des services de l’Etat, le GDS sera partie prenante de la nouvelle cellule de promotion du bien être animal qui verra le jour en 2020. Outre l’apologie des bons gestes pour le bien-être animal, cette cellule interviendra auprès des élevages en difficulté afin d’éviter les maltraitances. L’implication du GDS dans cette nouvelle cellule lui demandera du temps et des moyens supplémentaires…, pointait toutefois Fabien Coulon.

Décision difficile…

On l’aura compris : tous ces chantiers ambitieux ont un coût pour le GDS 71. L’exercice 2018/2019 a fait apparaitre un résultat d’exploitation négatif pour le groupement, de l’ordre de -130.000 €. Or avec le plan d’éradication de la BVD et tous les autres défis que doit relever le GDS, cela ne va pas s’arranger en 2019/2020, prévenait Fabien Coulon. Pour le GDS 71, il n’y a donc pas d’autre choix que d’augmenter le montant des cotisations. Une décision difficile à prendre dans un contexte économique difficile pour l’élevage. Mais c’est aussi le principe du mutualisme cher au GDS. Car même augmentée, la cotisation demeure somme toute assez modeste au regard de tout ce qu’elle permet grâce à l’action mutualisée du groupement : action sanitaire collective, aides financières, formations, caisse coup durs, diagnostics techniques…, rappelaient les responsables du GDS 71.

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS Saône-et-Loire face à des chantiers colossaux…

Le GDS 71 est à un tournant de son existence. Sans remettre en cause une organisation collective qui a fait ses preuves depuis plusieurs décennies, le GDS est contraint de s’adapter aux chantiers colossaux qui l’attendent. Le plus important d’entre eux étant le plan d’éradication de la BVD. L’arrêté ministériel du 1er août 2019 impose le dépistage et la maîtrise des cheptels foyers. Une campagne volontaire a été lancée en Saône-et-Loire dès cet automne et le dépistage sera généralisé à partir du mois d’août 2020 dans toute la Bourgogne. La campagne de 2019-2020 fera office de « test à grande échelle pour se rôder », commentait le président Fabien Coulon. 820 élevages représentant 60.000 veaux dépistés par bouclage auriculaire et analyse se sont portés volontaires. La Bresse fait office de zone pilote mais des volontaires sont aussi à l’ouest de la Saône. L’objectif sera d’éliminer rapidement les IPI pour stopper la diffusion du virus dans les élevages foyers et chez leurs voisins. Pour l’heure, 99% des veaux testés sont négatifs, révélait Jean-Marie Vincent, administrateur au GDS. « Les éleveurs qui vaccinaient déjà contre la BVD sont invités à poursuivre et les autres doivent s’y mettre ! La maladie coûte 2 millions d’euros par an en Saône-et-Loire. Un plan d’assainissement BVD comme il en a été réalisé dans un cheptel laitier revient à 23.000 €, tout cela à cause d’une seule vache achetée gestante d’un IPI », faisait remarquer Jean-Marie Vincent. Si le jeu en vaut la chandelle, ce plan d’éradication – en collaboration avec l’EDE, le laboratoire Agrivalys et les vétérinaires, va nécessiter beaucoup de moyens, prévenait Fabien Coulon. Une technicienne spécialisée ainsi qu’une apprentie ont été recrutées par le GDS. Pour cette campagne, des aides financières sont apportées aux éleveurs tant pour le dépistage (analyse) que pour l’élimination des IPI. Et le GDS démultiplie l’information auprès des éleveurs en organisant de nombreuses réunions sur le terrain. Une trentaine de rendez-vous sont prévus pour 2020…

En finir une bonne fois pour toute avec l’IBR

Un autre défi que devra relever le GDS 71, c’est en finir une bonne fois pour toute avec l’IBR. Si la part des cheptels indemnes atteint aujourd’hui 87% et que les cheptels positifs ne représentent plus que 5% des effectifs, l’évolution connait un plateau en 2019. La réforme des positifs ralentit d’où un risque de résurgence, met en garde le président. La Saône-et-Loire va devoir accélérer l’éradication et le GDS va devoir y mettre – là aussi - des moyens, annonçait Fabien Coulon. Cet hiver, le GDS ira à la rencontre des détenteurs de bovins positifs en IBR ainsi que des acteurs du secteur intermédiaire (négociants et coopératives). Des plans d’assainissement seront mis en place. Objectifs : qualifier et sécuriser les mouvements ; réformer les positifs le plus vite possible, indiquait Xavier Janniaux, administrateur. Le GDS entend aussi durcir l’usage des dérogations au contrôle IBR. Cette dérogation serait désormais réservée aux seules ventes entre éleveurs. « L’éradication de l’IBR pourrait permettre d’économiser 800.000 € en Saône-et-Loire ; l’équivalent de 300 € par élevage moyen », faisait valoir Xavier Janniaux.

Avancer sur l’IBR et la BVD est d’autant plus urgent qu’une nouvelle loi européenne sur la santé animale va entrer en vigueur en 2021. Cette loi va permettre aux pays européens de faire reconnaitre leurs programmes de lutte contre les maladies et ainsi d’imposer leurs conditions aux mouvements d’animaux. C’est le cas de l’Espagne, par exemple, qui est sur le point de le faire pour l’IBR, signalait Fabien Coulon.

Bien-être animal

Médiatisé à tout va et cher aux citadins, le bien-être animal n’en est pas moins « une composante de l’amélioration technique et donc économique », assurait le président. C’est pour cette raison que le GDS se mobilise sur le sujet en organisant, notamment, des matinées techniques en ferme qui, dans le cadre du plan éco-antibio 2, promeuvent les bonnes pratiques. Aux côtés de la Chambre d’agriculture et des services de l’Etat, le GDS sera partie prenante de la nouvelle cellule de promotion du bien être animal qui verra le jour en 2020. Outre l’apologie des bons gestes pour le bien-être animal, cette cellule interviendra auprès des élevages en difficulté afin d’éviter les maltraitances. L’implication du GDS dans cette nouvelle cellule lui demandera du temps et des moyens supplémentaires…, pointait toutefois Fabien Coulon.

Décision difficile…

On l’aura compris : tous ces chantiers ambitieux ont un coût pour le GDS 71. L’exercice 2018/2019 a fait apparaitre un résultat d’exploitation négatif pour le groupement, de l’ordre de -130.000 €. Or avec le plan d’éradication de la BVD et tous les autres défis que doit relever le GDS, cela ne va pas s’arranger en 2019/2020, prévenait Fabien Coulon. Pour le GDS 71, il n’y a donc pas d’autre choix que d’augmenter le montant des cotisations. Une décision difficile à prendre dans un contexte économique difficile pour l’élevage. Mais c’est aussi le principe du mutualisme cher au GDS. Car même augmentée, la cotisation demeure somme toute assez modeste au regard de tout ce qu’elle permet grâce à l’action mutualisée du groupement : action sanitaire collective, aides financières, formations, caisse coup durs, diagnostics techniques…, rappelaient les responsables du GDS 71.

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