A savoir
Pourquoi calcule-t-on les sommes de températures ?

Parce que le développement de la végétation est fortement corrélé aux températures, on utilise la technique de la somme des températures.

Pourquoi calcule-t-on les sommes de températures ?

L’évolution des prairies au printemps dépend de deux critères majeurs : la durée du jour et les sommes de températures. Ce dernier critère varie considérablement d’une année à l’autre. Compte tenu des bouleversements climatiques actuels, la précocité et le temps nécessaire au développement des graminées fluctuent. Les repères de date calendaire deviennent souvent obsolètes. En revanche, les sommes de températures et les repères qui leur sont associés permettent une gestion de l’herbe optimale. Ces sommes de températures sont calculées à partir des relevés moyens journaliers. Le cumul de ces moyennes est réalisé à partir du 1er février. Toutes les moyennes inférieures à 0° sont lissées à 0 °C et celles supérieures à 18 °C sont bloquées à 18 °C. On obtient la température moyenne journalière en réalisant l’opération suivante : (T° mini + T° maxi) /2. Le cumul de ces moyennes depuis le 1er février est ensuite additionné : 200 °C à 300 °C, il s’agit du stade de démarrage de la végétation ; de 500 °C à 900 °C du stade épi 5 cm ; de 700 °C à 1 400 °C de l’épiaison ; et de 900 °C à 1 600 °C de la floraison.
SC