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Ambroisie à feuilles d’armoise

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Les collectivités locales veulent passer à la vitesse supérieure pour tenter de limiter les conséquences sanitaires dues à la propagation de l’ambroisie. Si les risques allergiques sont connus et importants, l’ambroisie a également des impacts sur les cultures, d’où des mesures conseillées aux agriculteurs.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Il n’y a pas de données chiffrées précises sur l’ampleur de la présence de l’ambroisie à feuilles d’armoise* dans le département. Mais les signalements divers et variés ne laissent planer aucun doute : cette plante exotique envahissante poursuit inexorablement sa colonisation. Si tout le territoire national est désormais touché, des zones comme la région Auvergne Rhône-Alpes le sont particulièrement. La proximité avec la Saône-et-Loire implique un envahissement du département de plus en plus important, notamment dans le val de Saône, la Bresse, le val de Loire, les zones de cultures de printemps. Des plantes ont même été repérées dans des vignes. Il faut donc agir !

Recherche référents locaux

Dans le cadre de son plan local de Santé, le Pôle d’équilibre territorial et rural Mâconnais Sud Bourgogne (le PETR) a lancé une série de réunions de sensibilisation à destination des maires et responsables techniques communaux pour multiplier les actions de lutte efficaces contre cette plante.
Avec l’appui de la Fredon et de l’Agence régional de santé, le PETR appelle donc à la nomination de référent ambroisie dans chaque commune ou communauté de communes. Cette personne sera là pour surveiller les taches présentes et coordonner les moyens d’actions.

Lutte agricole

Puisque cette problématique sanitaire est l’affaire de tous, la chambre d’Agriculture a édité l’an passé une fiche conseil à destination des agriculteurs**.
Les moyens d’action passent par trois leviers pour être efficaces : il convient ainsi souvent de conjuguer des mesures préventives à des mesures mécaniques et à une lutte chimique.
L’ambroisie étant de la famille du tournesol, la culture de ce dernier est particulièrement compliquée sur des parcelles touchées. Le soja, également considéré comme culture à risque, est à éviter dans la rotation sur ces secteurs impactés.
En revanche, le colza peut être introduit comme culture d’hiver notamment grâce à sa capacité à bien couvrir le sol.
Il convient par ailleurs de bien gérer l’interculture d’été. Cela passe par le travail du sol, dont le déchaumage superficiel, pour détruire les adventices levées et avoir un rôle de faux-semis. Réitérer l’opération à 10-15 jours d’intervalles permet de faire germer un maximum de graines.
Enfin, la lutte chimique est à adapter à chaque culture sans perdre de vue de varier les herbicides pour limiter l’apparition de plantes résistantes. La lutte chimique seule ne peut venir à bout d’une levée importante d’ambroisie. Pour les zones encore épargnée, il faut se montrer très vigilant : « dès qu’un plant d’ambroisie est détecté, il faut l’arracher tout de suite », explique Antoine Villard. Il ne faut ainsi laisser aucun espace à cette plante « au développement exponentiel qui profite de la moindre faiblesse », souligne encore le conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture.

Les impacts agricoles

Poussant en même temps que les cultures de printemps et d’été, une forte présence d’ambroisie a un impact sur leur rendement. « Dans certains secteurs du département, l’ambroisie a signé la fin de la culture du tournesol, rappelle ainsi Antoine Villard, et sa présence dans une culture de soja en compromet tout de suite le rendement » . Elle peut également entrainer une dévaluation des terres. L’importante capacité de dormance des graines dans le sol (pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années) nécessite donc une vigilance sur le long terme. Il peut aussi être constaté l’apparition de résistance aux herbicides. Enfin, ne pas agir peut engendrer des tensions et conflits avec le voisinage…

* l’ambroisie à feuilles d’armoise, la seule des espèces allergisantes en expansion en Europe, présente en Saône-et-Loire.

** fiche « Comment lutter contre l’ambroisie ? », téléchargeable sur le site de la chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Il n’y a pas de données chiffrées précises sur l’ampleur de la présence de l’ambroisie à feuilles d’armoise* dans le département. Mais les signalements divers et variés ne laissent planer aucun doute : cette plante exotique envahissante poursuit inexorablement sa colonisation. Si tout le territoire national est désormais touché, des zones comme la région Auvergne Rhône-Alpes le sont particulièrement. La proximité avec la Saône-et-Loire implique un envahissement du département de plus en plus important, notamment dans le val de Saône, la Bresse, le val de Loire, les zones de cultures de printemps. Des plantes ont même été repérées dans des vignes. Il faut donc agir !

Recherche référents locaux

Dans le cadre de son plan local de Santé, le Pôle d’équilibre territorial et rural Mâconnais Sud Bourgogne (le PETR) a lancé une série de réunions de sensibilisation à destination des maires et responsables techniques communaux pour multiplier les actions de lutte efficaces contre cette plante.
Avec l’appui de la Fredon et de l’Agence régional de santé, le PETR appelle donc à la nomination de référent ambroisie dans chaque commune ou communauté de communes. Cette personne sera là pour surveiller les taches présentes et coordonner les moyens d’actions.

Lutte agricole

Puisque cette problématique sanitaire est l’affaire de tous, la chambre d’Agriculture a édité l’an passé une fiche conseil à destination des agriculteurs**.
Les moyens d’action passent par trois leviers pour être efficaces : il convient ainsi souvent de conjuguer des mesures préventives à des mesures mécaniques et à une lutte chimique.
L’ambroisie étant de la famille du tournesol, la culture de ce dernier est particulièrement compliquée sur des parcelles touchées. Le soja, également considéré comme culture à risque, est à éviter dans la rotation sur ces secteurs impactés.
En revanche, le colza peut être introduit comme culture d’hiver notamment grâce à sa capacité à bien couvrir le sol.
Il convient par ailleurs de bien gérer l’interculture d’été. Cela passe par le travail du sol, dont le déchaumage superficiel, pour détruire les adventices levées et avoir un rôle de faux-semis. Réitérer l’opération à 10-15 jours d’intervalles permet de faire germer un maximum de graines.
Enfin, la lutte chimique est à adapter à chaque culture sans perdre de vue de varier les herbicides pour limiter l’apparition de plantes résistantes. La lutte chimique seule ne peut venir à bout d’une levée importante d’ambroisie. Pour les zones encore épargnée, il faut se montrer très vigilant : « dès qu’un plant d’ambroisie est détecté, il faut l’arracher tout de suite », explique Antoine Villard. Il ne faut ainsi laisser aucun espace à cette plante « au développement exponentiel qui profite de la moindre faiblesse », souligne encore le conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture.

Les impacts agricoles

Poussant en même temps que les cultures de printemps et d’été, une forte présence d’ambroisie a un impact sur leur rendement. « Dans certains secteurs du département, l’ambroisie a signé la fin de la culture du tournesol, rappelle ainsi Antoine Villard, et sa présence dans une culture de soja en compromet tout de suite le rendement » . Elle peut également entrainer une dévaluation des terres. L’importante capacité de dormance des graines dans le sol (pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années) nécessite donc une vigilance sur le long terme. Il peut aussi être constaté l’apparition de résistance aux herbicides. Enfin, ne pas agir peut engendrer des tensions et conflits avec le voisinage…

* l’ambroisie à feuilles d’armoise, la seule des espèces allergisantes en expansion en Europe, présente en Saône-et-Loire.

** fiche « Comment lutter contre l’ambroisie ? », téléchargeable sur le site de la chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Il n’y a pas de données chiffrées précises sur l’ampleur de la présence de l’ambroisie à feuilles d’armoise* dans le département. Mais les signalements divers et variés ne laissent planer aucun doute : cette plante exotique envahissante poursuit inexorablement sa colonisation. Si tout le territoire national est désormais touché, des zones comme la région Auvergne Rhône-Alpes le sont particulièrement. La proximité avec la Saône-et-Loire implique un envahissement du département de plus en plus important, notamment dans le val de Saône, la Bresse, le val de Loire, les zones de cultures de printemps. Des plantes ont même été repérées dans des vignes. Il faut donc agir !

Recherche référents locaux

Dans le cadre de son plan local de Santé, le Pôle d’équilibre territorial et rural Mâconnais Sud Bourgogne (le PETR) a lancé une série de réunions de sensibilisation à destination des maires et responsables techniques communaux pour multiplier les actions de lutte efficaces contre cette plante.
Avec l’appui de la Fredon et de l’Agence régional de santé, le PETR appelle donc à la nomination de référent ambroisie dans chaque commune ou communauté de communes. Cette personne sera là pour surveiller les taches présentes et coordonner les moyens d’actions.

Lutte agricole

Puisque cette problématique sanitaire est l’affaire de tous, la chambre d’Agriculture a édité l’an passé une fiche conseil à destination des agriculteurs**.
Les moyens d’action passent par trois leviers pour être efficaces : il convient ainsi souvent de conjuguer des mesures préventives à des mesures mécaniques et à une lutte chimique.
L’ambroisie étant de la famille du tournesol, la culture de ce dernier est particulièrement compliquée sur des parcelles touchées. Le soja, également considéré comme culture à risque, est à éviter dans la rotation sur ces secteurs impactés.
En revanche, le colza peut être introduit comme culture d’hiver notamment grâce à sa capacité à bien couvrir le sol.
Il convient par ailleurs de bien gérer l’interculture d’été. Cela passe par le travail du sol, dont le déchaumage superficiel, pour détruire les adventices levées et avoir un rôle de faux-semis. Réitérer l’opération à 10-15 jours d’intervalles permet de faire germer un maximum de graines.
Enfin, la lutte chimique est à adapter à chaque culture sans perdre de vue de varier les herbicides pour limiter l’apparition de plantes résistantes. La lutte chimique seule ne peut venir à bout d’une levée importante d’ambroisie. Pour les zones encore épargnée, il faut se montrer très vigilant : « dès qu’un plant d’ambroisie est détecté, il faut l’arracher tout de suite », explique Antoine Villard. Il ne faut ainsi laisser aucun espace à cette plante « au développement exponentiel qui profite de la moindre faiblesse », souligne encore le conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture.

Les impacts agricoles

Poussant en même temps que les cultures de printemps et d’été, une forte présence d’ambroisie a un impact sur leur rendement. « Dans certains secteurs du département, l’ambroisie a signé la fin de la culture du tournesol, rappelle ainsi Antoine Villard, et sa présence dans une culture de soja en compromet tout de suite le rendement » . Elle peut également entrainer une dévaluation des terres. L’importante capacité de dormance des graines dans le sol (pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années) nécessite donc une vigilance sur le long terme. Il peut aussi être constaté l’apparition de résistance aux herbicides. Enfin, ne pas agir peut engendrer des tensions et conflits avec le voisinage…

* l’ambroisie à feuilles d’armoise, la seule des espèces allergisantes en expansion en Europe, présente en Saône-et-Loire.

** fiche « Comment lutter contre l’ambroisie ? », téléchargeable sur le site de la chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Il n’y a pas de données chiffrées précises sur l’ampleur de la présence de l’ambroisie à feuilles d’armoise* dans le département. Mais les signalements divers et variés ne laissent planer aucun doute : cette plante exotique envahissante poursuit inexorablement sa colonisation. Si tout le territoire national est désormais touché, des zones comme la région Auvergne Rhône-Alpes le sont particulièrement. La proximité avec la Saône-et-Loire implique un envahissement du département de plus en plus important, notamment dans le val de Saône, la Bresse, le val de Loire, les zones de cultures de printemps. Des plantes ont même été repérées dans des vignes. Il faut donc agir !

Recherche référents locaux

Dans le cadre de son plan local de Santé, le Pôle d’équilibre territorial et rural Mâconnais Sud Bourgogne (le PETR) a lancé une série de réunions de sensibilisation à destination des maires et responsables techniques communaux pour multiplier les actions de lutte efficaces contre cette plante.
Avec l’appui de la Fredon et de l’Agence régional de santé, le PETR appelle donc à la nomination de référent ambroisie dans chaque commune ou communauté de communes. Cette personne sera là pour surveiller les taches présentes et coordonner les moyens d’actions.

Lutte agricole

Puisque cette problématique sanitaire est l’affaire de tous, la chambre d’Agriculture a édité l’an passé une fiche conseil à destination des agriculteurs**.
Les moyens d’action passent par trois leviers pour être efficaces : il convient ainsi souvent de conjuguer des mesures préventives à des mesures mécaniques et à une lutte chimique.
L’ambroisie étant de la famille du tournesol, la culture de ce dernier est particulièrement compliquée sur des parcelles touchées. Le soja, également considéré comme culture à risque, est à éviter dans la rotation sur ces secteurs impactés.
En revanche, le colza peut être introduit comme culture d’hiver notamment grâce à sa capacité à bien couvrir le sol.
Il convient par ailleurs de bien gérer l’interculture d’été. Cela passe par le travail du sol, dont le déchaumage superficiel, pour détruire les adventices levées et avoir un rôle de faux-semis. Réitérer l’opération à 10-15 jours d’intervalles permet de faire germer un maximum de graines.
Enfin, la lutte chimique est à adapter à chaque culture sans perdre de vue de varier les herbicides pour limiter l’apparition de plantes résistantes. La lutte chimique seule ne peut venir à bout d’une levée importante d’ambroisie. Pour les zones encore épargnée, il faut se montrer très vigilant : « dès qu’un plant d’ambroisie est détecté, il faut l’arracher tout de suite », explique Antoine Villard. Il ne faut ainsi laisser aucun espace à cette plante « au développement exponentiel qui profite de la moindre faiblesse », souligne encore le conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture.

Les impacts agricoles

Poussant en même temps que les cultures de printemps et d’été, une forte présence d’ambroisie a un impact sur leur rendement. « Dans certains secteurs du département, l’ambroisie a signé la fin de la culture du tournesol, rappelle ainsi Antoine Villard, et sa présence dans une culture de soja en compromet tout de suite le rendement » . Elle peut également entrainer une dévaluation des terres. L’importante capacité de dormance des graines dans le sol (pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années) nécessite donc une vigilance sur le long terme. Il peut aussi être constaté l’apparition de résistance aux herbicides. Enfin, ne pas agir peut engendrer des tensions et conflits avec le voisinage…

* l’ambroisie à feuilles d’armoise, la seule des espèces allergisantes en expansion en Europe, présente en Saône-et-Loire.

** fiche « Comment lutter contre l’ambroisie ? », téléchargeable sur le site de la chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Il n’y a pas de données chiffrées précises sur l’ampleur de la présence de l’ambroisie à feuilles d’armoise* dans le département. Mais les signalements divers et variés ne laissent planer aucun doute : cette plante exotique envahissante poursuit inexorablement sa colonisation. Si tout le territoire national est désormais touché, des zones comme la région Auvergne Rhône-Alpes le sont particulièrement. La proximité avec la Saône-et-Loire implique un envahissement du département de plus en plus important, notamment dans le val de Saône, la Bresse, le val de Loire, les zones de cultures de printemps. Des plantes ont même été repérées dans des vignes. Il faut donc agir !

Recherche référents locaux

Dans le cadre de son plan local de Santé, le Pôle d’équilibre territorial et rural Mâconnais Sud Bourgogne (le PETR) a lancé une série de réunions de sensibilisation à destination des maires et responsables techniques communaux pour multiplier les actions de lutte efficaces contre cette plante.
Avec l’appui de la Fredon et de l’Agence régional de santé, le PETR appelle donc à la nomination de référent ambroisie dans chaque commune ou communauté de communes. Cette personne sera là pour surveiller les taches présentes et coordonner les moyens d’actions.

Lutte agricole

Puisque cette problématique sanitaire est l’affaire de tous, la chambre d’Agriculture a édité l’an passé une fiche conseil à destination des agriculteurs**.
Les moyens d’action passent par trois leviers pour être efficaces : il convient ainsi souvent de conjuguer des mesures préventives à des mesures mécaniques et à une lutte chimique.
L’ambroisie étant de la famille du tournesol, la culture de ce dernier est particulièrement compliquée sur des parcelles touchées. Le soja, également considéré comme culture à risque, est à éviter dans la rotation sur ces secteurs impactés.
En revanche, le colza peut être introduit comme culture d’hiver notamment grâce à sa capacité à bien couvrir le sol.
Il convient par ailleurs de bien gérer l’interculture d’été. Cela passe par le travail du sol, dont le déchaumage superficiel, pour détruire les adventices levées et avoir un rôle de faux-semis. Réitérer l’opération à 10-15 jours d’intervalles permet de faire germer un maximum de graines.
Enfin, la lutte chimique est à adapter à chaque culture sans perdre de vue de varier les herbicides pour limiter l’apparition de plantes résistantes. La lutte chimique seule ne peut venir à bout d’une levée importante d’ambroisie. Pour les zones encore épargnée, il faut se montrer très vigilant : « dès qu’un plant d’ambroisie est détecté, il faut l’arracher tout de suite », explique Antoine Villard. Il ne faut ainsi laisser aucun espace à cette plante « au développement exponentiel qui profite de la moindre faiblesse », souligne encore le conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture.

Les impacts agricoles

Poussant en même temps que les cultures de printemps et d’été, une forte présence d’ambroisie a un impact sur leur rendement. « Dans certains secteurs du département, l’ambroisie a signé la fin de la culture du tournesol, rappelle ainsi Antoine Villard, et sa présence dans une culture de soja en compromet tout de suite le rendement » . Elle peut également entrainer une dévaluation des terres. L’importante capacité de dormance des graines dans le sol (pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années) nécessite donc une vigilance sur le long terme. Il peut aussi être constaté l’apparition de résistance aux herbicides. Enfin, ne pas agir peut engendrer des tensions et conflits avec le voisinage…

* l’ambroisie à feuilles d’armoise, la seule des espèces allergisantes en expansion en Europe, présente en Saône-et-Loire.

** fiche « Comment lutter contre l’ambroisie ? », téléchargeable sur le site de la chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté.

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

La lutte contre l’ambroisie est l’affaire de tous

Il n’y a pas de données chiffrées précises sur l’ampleur de la présence de l’ambroisie à feuilles d’armoise* dans le département. Mais les signalements divers et variés ne laissent planer aucun doute : cette plante exotique envahissante poursuit inexorablement sa colonisation. Si tout le territoire national est désormais touché, des zones comme la région Auvergne Rhône-Alpes le sont particulièrement. La proximité avec la Saône-et-Loire implique un envahissement du département de plus en plus important, notamment dans le val de Saône, la Bresse, le val de Loire, les zones de cultures de printemps. Des plantes ont même été repérées dans des vignes. Il faut donc agir !

Recherche référents locaux

Dans le cadre de son plan local de Santé, le Pôle d’équilibre territorial et rural Mâconnais Sud Bourgogne (le PETR) a lancé une série de réunions de sensibilisation à destination des maires et responsables techniques communaux pour multiplier les actions de lutte efficaces contre cette plante.
Avec l’appui de la Fredon et de l’Agence régional de santé, le PETR appelle donc à la nomination de référent ambroisie dans chaque commune ou communauté de communes. Cette personne sera là pour surveiller les taches présentes et coordonner les moyens d’actions.

Lutte agricole

Puisque cette problématique sanitaire est l’affaire de tous, la chambre d’Agriculture a édité l’an passé une fiche conseil à destination des agriculteurs**.
Les moyens d’action passent par trois leviers pour être efficaces : il convient ainsi souvent de conjuguer des mesures préventives à des mesures mécaniques et à une lutte chimique.
L’ambroisie étant de la famille du tournesol, la culture de ce dernier est particulièrement compliquée sur des parcelles touchées. Le soja, également considéré comme culture à risque, est à éviter dans la rotation sur ces secteurs impactés.
En revanche, le colza peut être introduit comme culture d’hiver notamment grâce à sa capacité à bien couvrir le sol.
Il convient par ailleurs de bien gérer l’interculture d’été. Cela passe par le travail du sol, dont le déchaumage superficiel, pour détruire les adventices levées et avoir un rôle de faux-semis. Réitérer l’opération à 10-15 jours d’intervalles permet de faire germer un maximum de graines.
Enfin, la lutte chimique est à adapter à chaque culture sans perdre de vue de varier les herbicides pour limiter l’apparition de plantes résistantes. La lutte chimique seule ne peut venir à bout d’une levée importante d’ambroisie. Pour les zones encore épargnée, il faut se montrer très vigilant : « dès qu’un plant d’ambroisie est détecté, il faut l’arracher tout de suite », explique Antoine Villard. Il ne faut ainsi laisser aucun espace à cette plante « au développement exponentiel qui profite de la moindre faiblesse », souligne encore le conseiller grandes cultures à la chambre d’agriculture.

Les impacts agricoles

Poussant en même temps que les cultures de printemps et d’été, une forte présence d’ambroisie a un impact sur leur rendement. « Dans certains secteurs du département, l’ambroisie a signé la fin de la culture du tournesol, rappelle ainsi Antoine Villard, et sa présence dans une culture de soja en compromet tout de suite le rendement » . Elle peut également entrainer une dévaluation des terres. L’importante capacité de dormance des graines dans le sol (pouvant aller jusqu’à une dizaine d’années) nécessite donc une vigilance sur le long terme. Il peut aussi être constaté l’apparition de résistance aux herbicides. Enfin, ne pas agir peut engendrer des tensions et conflits avec le voisinage…

* l’ambroisie à feuilles d’armoise, la seule des espèces allergisantes en expansion en Europe, présente en Saône-et-Loire.

** fiche « Comment lutter contre l’ambroisie ? », téléchargeable sur le site de la chambre d’agriculture de Bourgogne Franche-Comté.