Yves Durand, dit « Dudu », un grand homme nous a quitté

Une foule impressionnante s’est rassemblée mercredi dernier pour rendre un dernier hommage à cet être exceptionnel qu’était Yves Durand en l’église de Charnay-lès-Mâcon.

Yves Durand, dit « Dudu », un grand homme nous a quitté

Une foule impressionnante s’est rassemblée mercredi pour rendre un dernier hommage à cet être exceptionnel qu’était Yves Durand en l’église de Charnay-lès-Mâcon.
De multiples discours se sont succédé dans l’église et se sont poursuivis au Château Lapalus de Sancé.
Né à Joyeuse en Ardèche d’une famille d’exploitants agricoles, il est toujours resté fidèle à la philosophie du monde agricole. Après ses études secondaires dans sa région natale, il a entrepris des études agricoles en parcourant une bonne partie de l’Hexagone.
Il a débuté sa carrière professionnelle comme moniteur de M.F.R. dans le Calvados. Puis il a repris ses études et a obtenu un BTS technique en gestion d’entreprise.
Puis en 1975, Il obtient un poste de technicien agricole à la chambre d’agriculture de Saône-et-Loire en passant par :
- Technicien de secteur à disposition des éleveurs sur le secteur de Charolles
- Responsable de la Ferme de Jalogny
- Responsable pôle viande de Saône-et-Loire et de la région Bourgogne
- Responsable qualité viande
que l’ancien directeur de la Chambre d’Agriculture Pierre Terrier qualifiait de « Monsieur viande de France » et de « producteur de liant »
Il avait obtenu la médaille du mérite agricole du ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll. Elle lui avait été remise par le président de la chambre d’agriculture Paul Rhety.
Médaille amplement méritée pour cet homme extraordinaire surnommé « Dudu ».
Depuis 1975 jusqu’à sa retraite, il ne cessera d’œuvrer au sein de cette structure à ces différents postes.
Fervent défenseur de la viande charolaise et des produits du terroir, il savait en parler à merveille.
Au cours de tous les éloges professionnels, comme des discours de ses proches, famille et amis, ce sont les qualités humaines exceptionnelles qui sont ressorties.
Ces qualités humaines l’ont conduit à mener une carrière impressionnante mais lui ont aussi permis de se donner sans compter dans le monde associatif de plusieurs domaines comme, les « Saveurs du pays charolais », les « saisons de l’assiette » et l’ ASSOCIATION DES CUISINIERS DES COLLECTIVITES DU MACONNAIS.
Les liens d’amitié qu’il a tissés durant sa vie entière étaient omniprésents dans tous les hommages.
C’était un homme qui aimait son prochain, les autres et la nature. Un homme qui aimait la vie et qui savait, au sens noble du terme, profiter de la vie et de ce qu’elle peut offrir au quotidien. Il aimait les voyages, le jardin, la belote, les sorties en famille et entre amis, la bonne chair, le bon vin, etc. Sa bonne humeur était communicative.
Père de trois enfants, Jean-Gilbert, Marie-Lou et Paul-Henri dont il était si fier mais aussi extraordinaire papy de Ilyana, Kelia, Loïs, Marin, Rose puis Mattéo, Giuilian et Leni.
Yves avait une multitude de projets dans sa vie personnelle comme dans sa vie associative. Le Canada en faisait partie.
Mais depuis quelques mois, la maladie s’était installée dans sa vie. Et pourtant il a su conserver ses merveilleux liens d’amitié qu’il avait tissés. Il a mené un combat exemplaire jusqu’au bout. Et jusqu’à son dernier souffle, ses enfants l’ont accompagné.
Mercredi, ses amis étaient venus des quatre coins de la France.
Dans l’église, les applaudissements ont retenti à plusieurs reprises.
Ses proches l’ont conduit à sa dernière demeure au cimetière de Charnay-lès-Mâcon.
Les hommages se sont poursuivis au Château Lapalus de Sancé baigné par les magnifiques chansons de Jean Ferrat qu’il adorait. Ses enfants ont offert un pot de l’amitié. Yves avait souhaité que Patrick, le président de l’ A.C.C.M. se charge de l’organisation. De très nombreux membres de l’ A.C.C.M. ont aidé et fait le maximum pour que ce pot soit à l’image de leur ami Yves. Car Yves était un membre actif, disponible et répondant toujours présent aux manifestations organisées par l’ A.C.C.M.
Et tradition oblige, le mot de la fin fut « le ban bourguignon ».
Au revoir Yves, l’Ardéchois bourguignon.