Gaec du Champ du Bourg à Farges-lès-Chalon

Hériter, perpétuer, diversifier

Le Champ du bourg est une ferme familiale créée en 1964, qui a été gérée depuis de père en fils et entre frères. Si l’épopée se poursuit toujours, elle s’écrit désormais aussi au féminin puisque ce sont deux cousines, Clémence et Marie-Laure, qui sont désormais à la tête de cette ferme chalonnaise avec, comme troisième associé, Jérôme le mari de Clémence.

Ouverts à la vente directe

Les productions ont elles aussi évolué avec le temps et les envies des arrivants. D’antan, le Champ du bourg était une ferme en polyculture-élevage, avec vaches laitières, vaches allaitantes et cultures céréalières. Puis les productions se sont tournées davantage sur les céréales et les bovins allaitants et le lait a été stoppé dans les années 2000.
Clémence s’est associée à son père et à ses deux oncles en 2014. L’année suivante, Marie-Laure rejoignait le Gaec, impliquant la création de l’atelier volaille avec vente directe. Jérôme est arrivé en 2017 et deux ans plus tard, ce sont les chèvres qui ont fait leur entrée à Farges.

Aujourd’hui, l’espace vente à la ferme est ouvert tous les jours sauf le jeudi et propose la grande diversité des productions. Ainsi, les clients trouvent toute l’année œufs, poulets de chair et un choix important de fromages de chèvres. Chaque mois, du bœuf est proposé en caissette ou au détail et deux périodes par an, au printemps et à l’automne, ce sont des pintades qui peuvent être achetées. Sans oublier bien sûr, les volailles de Noël…

Des productions coups de cœur

Ce ne sont ni les idées, ni les envies qui manquent de la part des trois jeunes gens. Ainsi cet été, ils ont proposé comme nouveauté des saucissons de bœuf et des saucissons leurs chèvres de réforme. Le développement qu’ils souhaitent avoir sur la vente directe les oriente vers l’embauche d’une personne qui sera en grande partie consacrée à cette partie et à la fabrication des fromages. La plus grande partie des revenus de la ferme provient de la production de céréales. Il n’empêche qu’ils tiennent beaucoup à la diversité de leurs ateliers, qui sont, certes, des garanties de revenus en cas de coup dur sur une production donnée, mais surtout des activités qui leur tiennent à cœur.