SCEA Barnot à Baron
L’aubergiste devenu éleveur-sélectionneur

Marc Labille
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Patron d’une auberge pendant 21 ans, David Lacour est devenu producteur de l’excellente viande d’Agneau Charollais. 

L’aubergiste devenu éleveur-sélectionneur

À 45 ans, David Lacour a déjà eu plusieurs vies dans une carrière professionnelle bien remplie. Originaire de Montceau-les-Mines, il a découvert l’agriculture auprès d’un oncle et c’est ce qui l’a conduit à faire des études agricoles qui l’ont amené à faire un apprentissage chez un éleveur de Mouton Charollais… Mais à 19 ans, David Lacour décidait de reprendre un restaurant dans le Charolais, qu’il a dirigé avec succès pendant 21 ans. Cette activité ne l’a pas empêché de reprendre une exploitation agricole en 2013 et d’acquérir ses tout premiers Moutons Charollais. En 2018, David Lacour vendait son auberge pour se consacrer entièrement à son élevage qui compte désormais 200 animaux.

L’ancien restaurateur s’est lancé avec passion dans l’élevage et la sélection de Moutons Charollais. Se prenant rapidement au jeu des concours de reproducteurs, les premières récompenses et les premières ventes de béliers n’ont pas tardé !

L’authentique « Agneau Charollais »

Lui qui pendant de nombreuses années servait à ses clients de la bonne viande d’agneau, David s’est beaucoup investi dans la création de la marque « L’Agneau Charollais ». Il vend aujourd’hui 90 % de ses agneaux de boucherie à l’Intermarché de Charolles qui lui prend entre 2 et 4 agneaux par semaine pour le rayon traditionnel. La SCEA Barnot commercialise également entre 20 et 30 agneaux de boucherie par an en caissettes à une clientèle de particuliers.

David Lacour était parmi les premiers éleveurs de Moutons Charollais à exposer des agneaux de boucherie au Festival du Bœuf. Au printemps 2022, il participait au concours d’Autun pour le lancement de la marque « L’Agneau Charollais ».

« Ce que j’ai toujours voulu faire »

Vendre en direct au consommateur les produits issus de son exploitation, David avoue que c’est ce qu’il a toujours voulu faire. Se qualifiant lui-même d’épicurien, c’est dans cette optique de régaler les gens qu’il aborde aussi bien l’élevage que la restauration. Avouant aujourd’hui que la cuisine lui manque quand même un peu, il souhaite désormais se lancer dans la transformation. Outre les agneaux de boucherie, David Lacour prévoit de produire des porcs charcutiers, des volailles, des lapins, des œufs, des légumes, des fruits et même du pain et du miel ! Dans son futur magasin, David veut que ses clients puissent trouver de quoi concocter un repas complet !