EARL des petits Chevrot à Cersot

Les chèvres… plus que les vaches et les chevaux !

Installés depuis deux ans maintenant, Florent et Anaïs ont repris tels quels un élevage de chèvres, ses 47 hectares de terrains, son matériel agricole et son atelier de transformation fromagère.
Florent, lui, est du coin, à quelques kilomètres près, et issu d’une famille d’éleveurs de bovins allaitants. Mais ce sont les chèvres qui l’ont toujours intéressé.
Anaïs, elle, a débuté comme cavalière « presque professionnelle », et puis un jour, elle a eu envie de quitter le monde équin tout en restant en agriculture. Tous deux se sont rencontrés chez l’un de leurs précédents employeurs, lequel… élevait des chèvres et fabriquait des fromages.
Il y a quelques années, l’opportunité de reprendre la ferme de Cersot au format idéal pour le couple s’est présentée et ils se sont installés. C’était en 2020, à Noël…

Se faire connaître

Leur objectif a toujours été de développer la vente directe, donc très vite, le petit espace boutique, qui existait déjà, a été développé et les horaires d’ouverture élargis (soit tous les jours sauf les lundis et samedis matins).
La très grande majorité des 110.000 litres de lait annuels part chez un affineur ou rejoint Rungis par l’entremise d’un GIE, un groupement de cinq éleveurs caprins dont l’EARL fait partie.
La part vente directe reste donc encore modeste… mais se développe régulièrement surtout grâce au bouche-à-oreille. Anaïs compte bien multiplier les participations à des marchés de producteurs organisés lors de marches et à des journées portes ouvertes en cave, « car vin et fromage se marient particulièrement bien », souligne-t-elle. Le tout accompagné de communication via les réseaux sociaux pour attirer la clientèle locale et auprès des gîtes du secteur pour se faire connaître des touristes de passage.

Toute l’année

La gamme plaît de toute façon et propose divers formats et séchages, et plusieurs aromatisations. « Je gère le troupeau en deux groupes, précise Florent. La moitié des chevreaux naissent en septembre », ce qui permet d’avoir du lait toute l’année.
À terme, le couple souhaiterait agrandir la fromagerie pour travailler avec plus d’aisance et pouvoir faire pâturer les chèvres. En attendant, les animaux bénéficient toute l’année des bons foins issus des terres de la ferme.