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Gaec des Vions à Devrouze

35 ans d’autoconstruction grâce à la Sica !

En 35 ans de temps, l’exploitation laitière de la famille Richard a beaucoup évolué. Aujourd’hui, ce Gaec de quatre associés produisant plus d’un million de litres de lait dispose d’un parc bâtiments dans l’air du temps avec logettes, raclage, fosse à lisier et même un vaste atelier recouvert de panneaux photovoltaïques. Autant de réalisations qui ont presque toutes vu le jour avec la Sica La Truelle.
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Le Gaec des Vions réunit quatre associés sur une exploitation laitière dotée d’un quota d’un peu plus d’un million de litres de lait à Devrouze. Dans ce secteur typiquement bressan, la ferme de la famille Richard a beaucoup évolué au gré des modernisations agricoles. Sur ces terres difficiles, le drainage a provoqué une véritable révolution. « Nous faisions du drainage avec la Cuma Aster avec laquelle nous réalisions nous même tous les branchements. Nous nous sommes dit pourquoi ne pas faire la maçonnerie dans les mêmes conditions ? », se souvient Jean-Claude Richard. Il faut dire aussi qu’à l’époque, peu d’entreprises étaient compétentes pour les constructions agricoles. C’était le tout début des bâtiments « modernes ». Et puis, les exploitants voulaient privilégier la solution la plus économe ; celle qui permettait d’assumer une partie des travaux soi-même.

Première stabulation à logettes dès 1979


C’est en 1979 que la famille Richard a, pour la première fois, fait appel à « La Truelle » qui était à l’époque une Cuma. Avec cette dernière, ils ont construit leur premier bâtiment à logettes sur aire raclée pour 40 laitières. L’édifice comprenait une salle de traite dotée d’une aire d’attente et des silos pour l’ensilage ont été construits à côté. Rompant avec les étables entravées, c’était l’un des tout premiers bâtiments de ce type dans la région. D’ailleurs, 35 ans plus tard, la formule est toujours d’actualité. Le bâtiment a certes été rallongé au gré des augmentations de quota, mais les logettes sont restées la règle, de même que les racleurs électriques et la salle de traite en épi.
Dès le départ, l’objectif à atteindre était d’aider le maçon de La Truelle, explique Jean-Claude Richard. Au préalable, « le maçon - en l’occurrence René Bretin - analysait les plans et faisait la liste des matériaux à acheter », poursuit l’éleveur. Durant les travaux, « René venait et nous nous venions tous l’aider ». Sur les premiers chantiers réalisés avec « La Truelle », les éleveurs de la commune étaient encore nombreux et l’entraide entre voisins très forte.
La Cuma devenue Sica est intervenue pour chaque accroissement de bâtiment au Gaec des Vions. De 40, le nombre de logettes est passé progressivement à 100. Cet allongement de la stabulation a obligé à construire par-dessus la première fosse à lisier qui se trouvait dans le prolongement du premier bâtiment. Une dalle a du être construite par-dessus.

Mise aux normes


En 2003, la famille Richard s’est à nouveau tournée vers la Sica pour accomplir la mise aux normes de son exploitation et notamment la construction d’une vaste fosse circulaire de 20 mètres de diamètre. Rehaussée trois ans plus tard, elle a une profondeur totale de 3,80 m et a nécessité près de 100 mètres cubes de béton. Pour ces gros ouvrages, René Bretin était assisté d’une seconde personne. Les deux maçons ont d’ailleurs réalisés tous les gros coffrages accomplis par la Sica dans le cadre de la mise aux normes sur le département.
« Nous étions deux ou trois éleveurs en plus des deux maçons. Notre travail consistait principalement à les ravitailler », confie Jean-Claude Richard.
Plus récemment, le Gaec a réalisé des murs et le dallage d’un vaste silo d’ensilage de plus de 50 m de long. Un agrandissement de la laiterie a également été accompli avec l’aide de la Sica, de même que le renouvellement du carrelage de la salle de traite ainsi que la réalisation d’un muret.
Le dernier chantier en date fut la réalisation de la dalle d’un nouvel atelier en 2012. D’une surface d’environ 300 mètres carrés, le bâtiment est recouvert de panneaux photovoltaïques.

Moins cher que l’entreprise


Seule une stabulation pour génisses et quelques autres ouvrages n’ont pas été construits avec l’appui de la Sica La Truelle. « J’avais racheté un bâtiment bois que nous avons démonté pour le remonter sur l’exploitation. J’ai voulu faire moi-même les fondations et j’ai fait faire la dalle par une entreprise. En calculant tout, ça m’a coûté 50.000 F (7.600 € - en 1986) de plus que si je l’avais fait avec René ! Il n’y avait pourtant que quatre personnes sur le chantier et le béton n’est pas mieux que ce que nous aurions fait avec la Sica », assure Jean-Claude.

L’expertise d’un maçon


Pour tous ses gros travaux, l’éleveur avoue que sans la Sica, il ne se serait « jamais lancé tout seul ». Auprès de René, le maçon de la structure, il a pu trouver une véritable expertise. En outre, Jean-Claude apprécie le fait de parfaitement connaitre la conception de ses bâtiments. En effet, grâce au principe de la Sica, il a pu assister « de l’intérieur » à l’ensemble des travaux. Ses ouvrages n’ont aucun secret pour lui ! La seule contrainte que souligne toutefois Jean-Claude, c’est l’investissement en temps qu’implique ce mode d’organisation. « A ne pas faire en plein foin ou en plein semi ! », résume l’agriculteur. Mais au regard du coût des travaux et moyennant un minimum d’entraide, l’effort en vaut la peine. Aujourd’hui, la salle de traite en épi 2 X 5 atteint ses limites avec un temps de traite de près de deux heures matin et soir… La famille Richard réfléchit au remplacement de cette dernière… Quelle que soit la solution choisie, il y a de grandes chances que le Gaec des Vions se tourne à nouveau vers la Sica La Truelle pour ce nouveau projet !


Antoine Duchier, nouveau maçon pour le secteur Bresse


Antoine Duchier est le nouveau maçon de la Sica pour le secteur Bresse. Arrivé en novembre 2013 suite au départ de René Bretin, le jeune homme n’a pas mis longtemps pour se faire aux spécificités de sa nouvelle entreprise. Fort de huit années d’expérience dans le carrelage et la maçonnerie dans le Chalonnais, Antoine a déjà une dizaine de chantiers Sica à son actif. Les adhérents qui ont eu à faire à lui apprécient d’ores et déjà son dynamisme et son professionnalisme. La relève de René est dignement assurée !




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