4.900 nouveaux producteurs bio en 2017
La filière de l’agriculture biologique française continue de se développer. Le 22 février, l’Agence bioa dévoilé les chiffres du secteur pour l’année 2017. Ils sont bons.

« Le secteur bio demeure le facteur de croissance majeur du secteur alimentaire », estime Gérard Michaut, président de l’Agence bio, l'agence pour le développement et la promotion de l’Agriculture biologique. Il a présenté les chiffres de ce secteur pour 2017 en France, fin février. En fin d’année 2017, 36.664 producteurs étaient engagés dans le bio en France. Cela représente 4.900 exploitations de plus qu’en 2016, soit une augmentation de +14,5 %. L’Occitanie, la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle Aquitaine restent les trois régions avec le plus grand nombre d’agriculteurs engagés dans l’agriculture bio, avec une croissance moyenne de +13 % sur l’année écoulée. Les régions où l’on trouve le moins de producteurs bio, comme l’Île-de-France, la Corse et les Outre-mer, enregistrent cependant une forte progression d’environ +22 % en moyenne, au cours de ces trois dernières années.
Les distributeurs et préparateurs s’engagent eux aussi de plus en plus dans cette démarche. Le bio compte désormais 17.276 entreprises, soit une hausse de +16 % par rapport à 2016.
Selon les estimations de l’agence, la consommation des produits issus de l’agriculture biologiques a représenté 8 milliards d’€ en 2017. Il s’agit là d’une augmentation de 1,2 milliard d’€ par rapport à l’année précédente.
De plus en plus d’agriculteurs sautent le pas
Le président de l’Agence Bio explique cet engouement de plus en plus fort de la part des agriculteurs par différents facteurs. Tout d’abord, la pression de plus en plus importante à laquelle font face les exploitations conventionnelles ; s’adapter aux nouvelles règlementations, diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires ou faire face à la stigmatisation. Sur ce dernier point, Gérard Michaut le rappelle, « tous les producteurs conventionnels ne sont pas des pollueurs ». « Certains sont alors tentés de sauter le pas », estime-t-il. Les agriculteurs ont aussi de plus en plus d’exemples positifs sur lesquels s’appuyer pour effectuer leur conversion. A l’avenir, l’Agence Bio souhaite construire un « programme ambitieux » avec l’Etat, les Régions et les Agences de l’eau pour « assurer un développement équilibré des filières bio françaises dans les territoires ». Elle espère ainsi satisfaire la demande grandissante des consommateurs.
4.900 nouveaux producteurs bio en 2017

« Le secteur bio demeure le facteur de croissance majeur du secteur alimentaire », estime Gérard Michaut, président de l’Agence bio, l'agence pour le développement et la promotion de l’Agriculture biologique. Il a présenté les chiffres de ce secteur pour 2017 en France, fin février. En fin d’année 2017, 36.664 producteurs étaient engagés dans le bio en France. Cela représente 4.900 exploitations de plus qu’en 2016, soit une augmentation de +14,5 %. L’Occitanie, la région Auvergne-Rhône-Alpes et la Nouvelle Aquitaine restent les trois régions avec le plus grand nombre d’agriculteurs engagés dans l’agriculture bio, avec une croissance moyenne de +13 % sur l’année écoulée. Les régions où l’on trouve le moins de producteurs bio, comme l’Île-de-France, la Corse et les Outre-mer, enregistrent cependant une forte progression d’environ +22 % en moyenne, au cours de ces trois dernières années.
Les distributeurs et préparateurs s’engagent eux aussi de plus en plus dans cette démarche. Le bio compte désormais 17.276 entreprises, soit une hausse de +16 % par rapport à 2016.
Selon les estimations de l’agence, la consommation des produits issus de l’agriculture biologiques a représenté 8 milliards d’€ en 2017. Il s’agit là d’une augmentation de 1,2 milliard d’€ par rapport à l’année précédente.
De plus en plus d’agriculteurs sautent le pas
Le président de l’Agence Bio explique cet engouement de plus en plus fort de la part des agriculteurs par différents facteurs. Tout d’abord, la pression de plus en plus importante à laquelle font face les exploitations conventionnelles ; s’adapter aux nouvelles règlementations, diminuer l’utilisation des produits phytosanitaires ou faire face à la stigmatisation. Sur ce dernier point, Gérard Michaut le rappelle, « tous les producteurs conventionnels ne sont pas des pollueurs ». « Certains sont alors tentés de sauter le pas », estime-t-il. Les agriculteurs ont aussi de plus en plus d’exemples positifs sur lesquels s’appuyer pour effectuer leur conversion. A l’avenir, l’Agence Bio souhaite construire un « programme ambitieux » avec l’Etat, les Régions et les Agences de l’eau pour « assurer un développement équilibré des filières bio françaises dans les territoires ». Elle espère ainsi satisfaire la demande grandissante des consommateurs.