Cuma du Plateau
50 ans déjà !
Le 22 septembre dernier, la Cuma du Plateau fêtait son cinquantième anniversaire à Antully. Environ 80 personnes se sont ainsi réunies pour célébrer cet anniversaire. Parmi eux, les adhérents actuels mais aussi quelques uns des pionniers de l’aventure, heureux de se remémorer la formidable épopée de leur coopérative.
C’est en 1962 que cinq agriculteurs des communes d’Antully, de Saint-Emiland et d'Auxy décidaient de créer ensemble une Coopérative d’utilisation du matériel en commun. Leur première acquisition était un semoir à grain, suivi de près par une planteuse et une arracheuse de pommes de terre. Les fondateurs s’appelaient André Lechevalier, premier président de la Cuma, Marius Carrion, le grand-père de l’actuel président, Maurice Robert qui allait plus tard quitter le rude plateau d’Antully pour aller s’installer « dans la plaine » autunoise ainsi que M. Nectoux. En 1984, André Lechevalier cédait la présidence à son propre gendre, Eric Bortolotti, qui, lui-même, passa la main en 1996 à Pascal Carrion.
Pionniers de l’ensilage
Comme beaucoup de Cuma d’élevage, un tournant s’est présenté à la création de l’activité ensilage. Une première machine fixe était essayée dès 1968 et le groupe achetait sa première ensileuse traînée en 1970. Pendant vingt ans, l’ensilage constituera le gros de l’activité de la Cuma du Plateau. « A la fin des années 1980, les petits chantiers se sont arrêtés. On n’a pas pu investir dans un automoteur. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois à faire de l’ensilage et nous faisons appel à l’entreprise », confie Pascal Carrion.
En revanche, la Cuma a conservé tous les équipements de cultures (semoirs, travail du sol, pulvérisateur…). Au début des années 1990, elle a développé son activité épandage (fumier, lisier) et transport (benne). A l’époque, la coopérative comptait une quinzaine d’adhérents. En 1996, la Cuma du Plateau s’équipait d’un tracteur de 130 CV. En 1998, elle construisait un bâtiment pour abriter tout son parc matériel. Par la suite, des installations de jeunes éleveurs ont eu lieu dans le secteur. De nouveaux adhérents sont venus grossir les rangs de la Cuma qui compte aujourd’hui 22 sociétaires. Si l’ensilage a disparu des activités de la Cuma, le transport et les cultures se sont bien développés. Le tracteur réalise près de 650 heures par an. En augmentation, le chiffre d’affaires de la Cuma s’élève aujourd’hui à 48.000 €.
Un bon groupe
Si elle est restée modeste par son fonctionnement plutôt convivial et informel et l’absence de grosses machines, la Cuma du Plateau n’a jamais cessé d’évoluer, de se développer. A l’image des éleveurs du plateau d’Antully, c’est une Cuma qui tourne bien sans faire de bruit et qui repose sur un groupe local solidaire. Aujourd’hui, le président Pascal Carrion est secondé de Philippe Chaussard comme vice-président, Eric Bortolotti comme trésorier et Alain Lechevalier comme secrétaire. En fêtant son cinquantième anniversaire, la Cuma du Plateau est sans doute l’une des plus anciennes coopératives du genre dans le département. Le 22 septembre dernier, il y a avait un peu de fierté parmi les convives. Les plus anciens ont prouvé qu’ils étaient encore très attachés à l’histoire de leur coopérative. Les plus jeunes étaient sans doute heureux d’avoir su conserver ce formidable outil collectif créé par leurs aïeux. Des moments d’émotion qui permettent de se replonger dans les valeurs qui ont animé et animent encore le monde agricole.
Pionniers de l’ensilage
Comme beaucoup de Cuma d’élevage, un tournant s’est présenté à la création de l’activité ensilage. Une première machine fixe était essayée dès 1968 et le groupe achetait sa première ensileuse traînée en 1970. Pendant vingt ans, l’ensilage constituera le gros de l’activité de la Cuma du Plateau. « A la fin des années 1980, les petits chantiers se sont arrêtés. On n’a pas pu investir dans un automoteur. Aujourd’hui, nous ne sommes plus que trois à faire de l’ensilage et nous faisons appel à l’entreprise », confie Pascal Carrion.
En revanche, la Cuma a conservé tous les équipements de cultures (semoirs, travail du sol, pulvérisateur…). Au début des années 1990, elle a développé son activité épandage (fumier, lisier) et transport (benne). A l’époque, la coopérative comptait une quinzaine d’adhérents. En 1996, la Cuma du Plateau s’équipait d’un tracteur de 130 CV. En 1998, elle construisait un bâtiment pour abriter tout son parc matériel. Par la suite, des installations de jeunes éleveurs ont eu lieu dans le secteur. De nouveaux adhérents sont venus grossir les rangs de la Cuma qui compte aujourd’hui 22 sociétaires. Si l’ensilage a disparu des activités de la Cuma, le transport et les cultures se sont bien développés. Le tracteur réalise près de 650 heures par an. En augmentation, le chiffre d’affaires de la Cuma s’élève aujourd’hui à 48.000 €.
Un bon groupe
Si elle est restée modeste par son fonctionnement plutôt convivial et informel et l’absence de grosses machines, la Cuma du Plateau n’a jamais cessé d’évoluer, de se développer. A l’image des éleveurs du plateau d’Antully, c’est une Cuma qui tourne bien sans faire de bruit et qui repose sur un groupe local solidaire. Aujourd’hui, le président Pascal Carrion est secondé de Philippe Chaussard comme vice-président, Eric Bortolotti comme trésorier et Alain Lechevalier comme secrétaire. En fêtant son cinquantième anniversaire, la Cuma du Plateau est sans doute l’une des plus anciennes coopératives du genre dans le département. Le 22 septembre dernier, il y a avait un peu de fierté parmi les convives. Les plus anciens ont prouvé qu’ils étaient encore très attachés à l’histoire de leur coopérative. Les plus jeunes étaient sans doute heureux d’avoir su conserver ce formidable outil collectif créé par leurs aïeux. Des moments d’émotion qui permettent de se replonger dans les valeurs qui ont animé et animent encore le monde agricole.