90% d’animaux vendus au Festival du Boeuf
Le 2 décembre dernier, le Festival du Bœuf a vu concourir 633 bovins de boucherie. Au moins 90% auraient trouvé preneur mais à des tarifs globalement à la baisse.

Cette année le Festival du Bœuf a rassemblé 633 bovins de boucherie soit une centaine de moins qu’en 2017. Un peu moins d’animaux donc mais un meilleur taux de vente proche de 90% contre 75% l’année dernière. L’ambiance n’était pourtant pas rassurante dans les allées. A la mi-journée, beaucoup d’animaux n’avaient pas encore trouvé preneur, mais les transactions se sont égrainées jusqu’en fin de soirée.
Premiers prix les plus prisés
Sans surprise, cette lenteur s’est traduite par des prix à la baisse. Les opérateurs se sont d’abord servis dans les premiers prix. Mais ils ont été plus timides sur les deuxièmes prix et ont carrément délaissé les troisièmes prix, rapporte David Pierre de la société d’agriculture. Conséquence : si la plus value pouvait atteindre 50 à 80 centimes d’euros par kilo pour un premier prix génisse, les tarifs proposés pour un troisième prix correspondaient aux cours de ferme. Les ventes n’ont donc pas toutes été à la hauteur des attentes des éleveurs. Pour les super prix d’honneur, les opérateurs (SVA, Sicarev, Socopa, Gesler, Feder) ont consenti un effort, répondant à une demande ponctuelle de la grande distribution. Les deux meilleures femelles ont été payées 16 et 18 € le kilo de carcasse et le meilleur culard a même atteint 12 €. Comme l’an dernier, les ventes ont été plus laborieuses pour les prix d’honneur, confiait David Pierre.
Cà plafonne pour les culardes
En vaches, les premiers prix ont été payés entre 4€80 et 5€. Certaines jusqu’à 5€20. Pour les troisièmes prix, il fallait se contenter de 4€. En génisses, les premiers prix se seraient échangés entre 6€50 et 7€. 8€ pour un prix d’honneur.
Les bœufs se sont finalement bien vendus entre 5€50 et 6€. Quand aux culardes, les tarifs ont plafonné aux alentours de 7 - 7€50, révélait David Pierre.
Dans ce climat contrasté, nombre d’éleveurs ont du vendre par lots pour faire partir leurs moins bonnes bêtes. Les choses ont été plus faciles pour les habitués, ceux qui ont leurs acheteurs attitrés. Mais pour les éleveurs peu initiés aux stratégies du commerce, la journée s’est avérée décevante.
Dans une conjoncture difficile, on aurait pu espérer que la grande distribution tente de relancer la consommation pour les fêtes de fin d’année. Mais, visiblement, les grandes enseignes demeurent prudentes. Sans doute la mobilisation des gilets jaunes a-t-elle pesé dans la balance.
90% d’animaux vendus au Festival du Boeuf

Cette année le Festival du Bœuf a rassemblé 633 bovins de boucherie soit une centaine de moins qu’en 2017. Un peu moins d’animaux donc mais un meilleur taux de vente proche de 90% contre 75% l’année dernière. L’ambiance n’était pourtant pas rassurante dans les allées. A la mi-journée, beaucoup d’animaux n’avaient pas encore trouvé preneur, mais les transactions se sont égrainées jusqu’en fin de soirée.
Premiers prix les plus prisés
Sans surprise, cette lenteur s’est traduite par des prix à la baisse. Les opérateurs se sont d’abord servis dans les premiers prix. Mais ils ont été plus timides sur les deuxièmes prix et ont carrément délaissé les troisièmes prix, rapporte David Pierre de la société d’agriculture. Conséquence : si la plus value pouvait atteindre 50 à 80 centimes d’euros par kilo pour un premier prix génisse, les tarifs proposés pour un troisième prix correspondaient aux cours de ferme. Les ventes n’ont donc pas toutes été à la hauteur des attentes des éleveurs. Pour les super prix d’honneur, les opérateurs (SVA, Sicarev, Socopa, Gesler, Feder) ont consenti un effort, répondant à une demande ponctuelle de la grande distribution. Les deux meilleures femelles ont été payées 16 et 18 € le kilo de carcasse et le meilleur culard a même atteint 12 €. Comme l’an dernier, les ventes ont été plus laborieuses pour les prix d’honneur, confiait David Pierre.
Cà plafonne pour les culardes
En vaches, les premiers prix ont été payés entre 4€80 et 5€. Certaines jusqu’à 5€20. Pour les troisièmes prix, il fallait se contenter de 4€. En génisses, les premiers prix se seraient échangés entre 6€50 et 7€. 8€ pour un prix d’honneur.
Les bœufs se sont finalement bien vendus entre 5€50 et 6€. Quand aux culardes, les tarifs ont plafonné aux alentours de 7 - 7€50, révélait David Pierre.
Dans ce climat contrasté, nombre d’éleveurs ont du vendre par lots pour faire partir leurs moins bonnes bêtes. Les choses ont été plus faciles pour les habitués, ceux qui ont leurs acheteurs attitrés. Mais pour les éleveurs peu initiés aux stratégies du commerce, la journée s’est avérée décevante.
Dans une conjoncture difficile, on aurait pu espérer que la grande distribution tente de relancer la consommation pour les fêtes de fin d’année. Mais, visiblement, les grandes enseignes demeurent prudentes. Sans doute la mobilisation des gilets jaunes a-t-elle pesé dans la balance.