A Charolles, 627 bovins reproducteurs ont concouru malgré tout
Dans une fin de saison très morose, le concours de Charolles est parvenu à rassembler 627 reproducteurs charolais. Mais il manquait tout de même 80 animaux de moins qu’en 2017 et l’érosion touche aussi le nombre de veaux vendus.

Vendredi dernier, 627 reproducteurs charolais se sont affrontés à Charolles. Au terme d’une saison des concours bien morose, le plus emblématique des rendez-vous de la race demeure de loin le plus important en effectif avec près de 520 veaux mâles de l’année en compétition au sein de 33 sections. Mais si les chiffres demeurent impressionnants, il y avait tout de même 80 bovins de moins qu’en 2017 et huit éleveurs exposants de moins que l’an dernier. Sans surprise, il s’est moins vendu de veaux que les autres années : une soixantaine, indiquait-on, soit une dizaine de moins qu’en 2017. Certes cela aurait pu être pire vu la gravité de la sécheresse. Mais pour le président de la société d’agriculture Gilles Degueurce, « il ne faut pas se voiler la face. L’érosion se poursuit ». Une tendance que le responsable attribue tant à une évolution des modalités de vente des reproducteurs (stations, ventes en ligne, portes ouvertes, etc…) qu’à une baisse inéluctable du nombre d’éleveurs et des naissances.
Causes multiples
Bien sûr, le nouveau règlement du Herd Book excluant les veaux nés de césariennes a eu un impact significatif à Charolles, confiait, chiffres à l’appui, Gilles Degueurce. En 2017, ce sont en effet 48 veaux sur 570 qui auraient du être éliminés si l’on avait appliqué cette règle, fait remarquer le président. Mais si la question fait toujours débat dans le berceau de race, elle ne constitue pas la cause principale de la morosité qui frappe les concours cette année. D’ailleurs, cette morosité générale touche aussi le Festival du Bœuf, confiait Gilles Degueurce. On se dirigerait en effet vers 800 inscriptions seulement contre 1.200 l’an dernier ! Le nouveau règlement vis-à-vis de l’IBR et la sécheresse ont sans doute pesé. Sans oublier la moins bonne vente de 2017 qui avait marqué les esprits. Mais là encore, l’explication est probablement plus profonde.
A Charolles, 627 bovins reproducteurs ont concouru malgré tout

Vendredi dernier, 627 reproducteurs charolais se sont affrontés à Charolles. Au terme d’une saison des concours bien morose, le plus emblématique des rendez-vous de la race demeure de loin le plus important en effectif avec près de 520 veaux mâles de l’année en compétition au sein de 33 sections. Mais si les chiffres demeurent impressionnants, il y avait tout de même 80 bovins de moins qu’en 2017 et huit éleveurs exposants de moins que l’an dernier. Sans surprise, il s’est moins vendu de veaux que les autres années : une soixantaine, indiquait-on, soit une dizaine de moins qu’en 2017. Certes cela aurait pu être pire vu la gravité de la sécheresse. Mais pour le président de la société d’agriculture Gilles Degueurce, « il ne faut pas se voiler la face. L’érosion se poursuit ». Une tendance que le responsable attribue tant à une évolution des modalités de vente des reproducteurs (stations, ventes en ligne, portes ouvertes, etc…) qu’à une baisse inéluctable du nombre d’éleveurs et des naissances.
Causes multiples
Bien sûr, le nouveau règlement du Herd Book excluant les veaux nés de césariennes a eu un impact significatif à Charolles, confiait, chiffres à l’appui, Gilles Degueurce. En 2017, ce sont en effet 48 veaux sur 570 qui auraient du être éliminés si l’on avait appliqué cette règle, fait remarquer le président. Mais si la question fait toujours débat dans le berceau de race, elle ne constitue pas la cause principale de la morosité qui frappe les concours cette année. D’ailleurs, cette morosité générale touche aussi le Festival du Bœuf, confiait Gilles Degueurce. On se dirigerait en effet vers 800 inscriptions seulement contre 1.200 l’an dernier ! Le nouveau règlement vis-à-vis de l’IBR et la sécheresse ont sans doute pesé. Sans oublier la moins bonne vente de 2017 qui avait marqué les esprits. Mais là encore, l’explication est probablement plus profonde.