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Laives

À la découverte de la Chapelle de Lenoux

Au carrefour de la rue de la Motte et de la montée de Lenoux, il est
possible de découvrir une chapelle érigée à la fin du XVe siècle par
Jean Geliot, curé de Touches. Cet édifice est dédié à Notre Dame de Confort –ou de Bon Secours– ainsi qu’aux défunts passés et futurs de l’entourage
familial de son fondateur. Il semble que la date d’achèvement des
travaux (1484) corresponde au décès de Jean Geliot.
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Lorsque l’on observe cette chapelle, on remarque quatre contreforts massifs en pierres de Laives. Sur chacun d’eux se trouve le support d’une statue disparue. Sur la façade Nord, un bas relief sculpté présente Jean Geliot agenouillé aux pieds de saint Étienne, tenant dans ses mains la palme de son martyr et le livre des évangiles. Un écusson aux armes du fondateur –un calice entouré d’un J et d’un G– est visible. La façade sud présente le prophète Amos, connaisseur de la vie agricole et défenseur de la pauvreté contre la richesse. La façade principale, à l’Ouest, supporte le campanile et sa cloche. La date de 1484 y est gravée en bas à gauche. Sur les trois supports situés au-dessus de la porte, seul saint Fiacre a échappé aux destructions des Révolutionnaires.

Un intérieur Renaissance


L’intérieur, de la période Renaissance, est richement décoré de fresques et de peintures religieuses traditionnelles de l’époque. Les symboles de la passion du Christ sont omniprésents dans le décor. Situées de part et d’autre du vitrail, les fresques ont été restaurées en 1992 par Hisao Takahski. On découvre, à gauche, la messe de saint Grégoire ; à droite, la présentation de Jean Geliot par saint Étienne agenouillé devant un autel, en contemplation. Au-dessus de chaque peinture, un angelot sur un piédestal joue de la trompette. Un second, assis, déroule un phylactère. On peut apercevoir la mention en lettres gothiques "Vincit qui patitur" (Qui soulage les souffrants) en hommage à Notre Dame de Bon Secours.
Quant à la voûte, elle est bâtie sur une seule croisée d’ogives reliées par une clé de voûte présentant l’Assomption de la Vierge entourée de douze têtes d’anges. Les arrêtes sont peintes en deuil (noir et blanc) ainsi que les motifs des plafonds. Les arrêtes de la croisée d’ogives reposent sur quatre chapiteaux sculptés d’anges polychromes aux ailes déployées tenant les instruments de la Passion : la couronne d’épines, la croix, le fouet, la lance et les clous.
À noter que des visites peuvent être effectuées en passant par l’office de tourisme de Sennecey-le-Grand.