A la rencontre de la viticulture à Saint-Gengoux-de-Scissé et Chânes
Alors que se profilent à l’horizon les prochaines élections de la Chambre d’Agriculture de Saône et Loire, la FDSEA et les JA avaient convié les professionnels de la viticulture à participer à une visite sur le terrain à Saint-Gengoux-de-Scissé et à une soirée débat à Chânes en présence de Jérôme Volle, membre du bureau de la FNSEA.

Principale production employeuse de main d’œuvre agricole en Saône-et-Loire, la viticulture est l’une des forces vives, en terme économique, du département. Pas question, alors, pour la FDSEA et les JA de rester les bras balans. D’autant plus que, ces dernières semaines, le gouvernement a présenté un projet visant à remettre en cause les différentes exonérations dont bénéficient les salariés saisonniers, que ce soit pour les vendanges ou pour d’autres types de travaux.
Débats à battons rompus
Concernant ce sujet d’actualité ainsi que de nombreux autres relatifs, par exemple, à la gestion de la main d’œuvre sur les exploitations viticoles, une visite sur le terrain avait été programmée le 17 janvier au hangar de la Cuma de Saint-Gengoux-de-Scissé avec, notamment, la présentation d’une exploitation viticole. La journée se concluait par une réunion à la salle du Foyer Club de Chânes. Alors que le président de la FDSEA Bernard Lacour ouvrait les débats en rappelant qu’il s’agissait d’un vrai moment d’échange, Jérôme Volle, membre du bureau de la FNSEA, président de la Commission Emploi et vice-président de la Commission Viticole, a livré sa vision relative à la situation actuelle. « Aujourd’hui, il n’y a plus de main d’œuvre familiale sur les exploitations. La main d’œuvre, c’est une valeur ajoutée sur une exploitation. Le recrutement est un sujet majeur. » Rappelant le travail réalisé avec Pôle Emploi, Jérôme Volle a souligné que « nous avons un vrai atout : celui de disposer d’établissements scolaires gérés par le Ministère de l’Agriculture. » Toujours côté formation, il a insisté sur le fait qu’ « il faut que des personnes sans emploi puissent bénéficier de formations très courtes, par exemple sur quinze jours. Mais il ne faut pas que ces formations aient un coût pour le vigneron. Il faut aussi travailler avec les groupements d’employeurs. Il ne faut pas que nos métiers de la vigne voient partir des gens vers d’autres secteurs et que nous perdions des compétences. » Face à la problématique des 35h, il estime que « l’une des solutions est d’annualiser le temps de travail. » Quant aux dérogations pour les vendanges, il y a un vrai besoin de souplesse. Rappelant le combat mené sur les exonérations de charges, Jérôme Volle souhaite que cela soit maintenu.
Passer de 141 à 1 convention collective
Côté conventions collectives, il y en a actuellement 141 dans l’hexagone. « L’Etat souhaite qu’il n’y en ai plus qu’une seule. » Avec, au cas par cas, d’inévitables avenants. Quant à la TVA sociale, il s’est dit favorable car cela permettrait de faire porter certaines charges sur les produits importés. Les échanges avec la salle ont aussi permis de mettre en avant de vrais soucis comme le recrutement de la main d’œuvre pour les vendanges, la problématique du logement des vendangeurs ou encore le TESA +.
Alors que Robert Martin signalait qu’il y a « de plus en plus de missions de service public assumées par la Chambre d’Agriculture » et l’importance de cette dernière, Bernard Lacour concluait la soirée en estimant « que le choix est très clair. Il s’agit de savoir si les électeurs souhaitent avoir des représentants qui s’investissent, des gens reconnus par la profession. Nous tenons à la proximité avec les professionnels et nous travaillons à avoir des relations fortes. Surtout, votez et faites voter. »
A la rencontre de la viticulture à Saint-Gengoux-de-Scissé et Chânes

Principale production employeuse de main d’œuvre agricole en Saône-et-Loire, la viticulture est l’une des forces vives, en terme économique, du département. Pas question, alors, pour la FDSEA et les JA de rester les bras balans. D’autant plus que, ces dernières semaines, le gouvernement a présenté un projet visant à remettre en cause les différentes exonérations dont bénéficient les salariés saisonniers, que ce soit pour les vendanges ou pour d’autres types de travaux.
Débats à battons rompus
Concernant ce sujet d’actualité ainsi que de nombreux autres relatifs, par exemple, à la gestion de la main d’œuvre sur les exploitations viticoles, une visite sur le terrain avait été programmée le 17 janvier au hangar de la Cuma de Saint-Gengoux-de-Scissé avec, notamment, la présentation d’une exploitation viticole. La journée se concluait par une réunion à la salle du Foyer Club de Chânes. Alors que le président de la FDSEA Bernard Lacour ouvrait les débats en rappelant qu’il s’agissait d’un vrai moment d’échange, Jérôme Volle, membre du bureau de la FNSEA, président de la Commission Emploi et vice-président de la Commission Viticole, a livré sa vision relative à la situation actuelle. « Aujourd’hui, il n’y a plus de main d’œuvre familiale sur les exploitations. La main d’œuvre, c’est une valeur ajoutée sur une exploitation. Le recrutement est un sujet majeur. » Rappelant le travail réalisé avec Pôle Emploi, Jérôme Volle a souligné que « nous avons un vrai atout : celui de disposer d’établissements scolaires gérés par le Ministère de l’Agriculture. » Toujours côté formation, il a insisté sur le fait qu’ « il faut que des personnes sans emploi puissent bénéficier de formations très courtes, par exemple sur quinze jours. Mais il ne faut pas que ces formations aient un coût pour le vigneron. Il faut aussi travailler avec les groupements d’employeurs. Il ne faut pas que nos métiers de la vigne voient partir des gens vers d’autres secteurs et que nous perdions des compétences. » Face à la problématique des 35h, il estime que « l’une des solutions est d’annualiser le temps de travail. » Quant aux dérogations pour les vendanges, il y a un vrai besoin de souplesse. Rappelant le combat mené sur les exonérations de charges, Jérôme Volle souhaite que cela soit maintenu.
Passer de 141 à 1 convention collective
Côté conventions collectives, il y en a actuellement 141 dans l’hexagone. « L’Etat souhaite qu’il n’y en ai plus qu’une seule. » Avec, au cas par cas, d’inévitables avenants. Quant à la TVA sociale, il s’est dit favorable car cela permettrait de faire porter certaines charges sur les produits importés. Les échanges avec la salle ont aussi permis de mettre en avant de vrais soucis comme le recrutement de la main d’œuvre pour les vendanges, la problématique du logement des vendangeurs ou encore le TESA +.
Alors que Robert Martin signalait qu’il y a « de plus en plus de missions de service public assumées par la Chambre d’Agriculture » et l’importance de cette dernière, Bernard Lacour concluait la soirée en estimant « que le choix est très clair. Il s’agit de savoir si les électeurs souhaitent avoir des représentants qui s’investissent, des gens reconnus par la profession. Nous tenons à la proximité avec les professionnels et nous travaillons à avoir des relations fortes. Surtout, votez et faites voter. »