Tour de France
A la rencontre des « sourires » des agriculteurs
« Rien ne vaut un sourire » dit-on souvent. Pour illustrer ce sourire,
des agriculteurs se sont lancés le défi de reproduire un sourire dans
leurs champs à l’occasion du Tour de France 2012. Ils participent ainsi à
un concours national organisé par la FNSEA et ASO, organisateur du Tour
de France.
des agriculteurs se sont lancés le défi de reproduire un sourire dans
leurs champs à l’occasion du Tour de France 2012. Ils participent ainsi à
un concours national organisé par la FNSEA et ASO, organisateur du Tour
de France.
Bernard Hinault, cinq fois vainqueur du tour de France se trouve au milieu des agriculteurs de la Meuse le 6 juillet. Image inédite pour ceux qui l’imaginent plutôt sur un vélo que dans les champs. Et pourtant, le célèbre cycliste a été pendant plus de vingt ans agriculteur. « Je connais les difficultés, les avantages et les inconvénients de ce métier », assure-t-il dans un large sourire. S’il se trouve dans ce champ à une centaine de kilomètres d’Epernay en Champagne c’est parce qu’il est membre du jury du concours organisé par la FNSEA et ASO « Les agriculteurs aiment le tour ». Le but : concevoir le plus beau sourire dans un champ jouxtant le passage du Tour de France. Une initiative qui perdure avec différentes thématiques depuis cinq ans. Cette année, ils sont 15 Fédérations départementales, Jeunes agriculteurs et Chambre d’agriculture à y participer.
Dans la Meuse, il aura fallu 12 bottes de pailles carrés, 10 rondes, des palettes et des bâches pour créer la déesse de la moisson. Pour participer au concours, les JA et la FDSEA 55 ont fait appel à un artiste plasticien, Henri Patrick Stein. Pendant trois jours, ils ont assemblé, bricolé, collé pour que Cérès la déesse prenne forme, puis ont inscrit le slogan « le paysage c’est notre art ». « Le Tour de France est l’occasion de montrer que ce sont les agriculteurs qui façonnent le paysage », indique Rodrigue Jacquot, le président des JA, laitier, céréalier et éleveur de vaches allaitantes. Si l’art est au rendez-vous, on n’en oublie pas pour autant de regarder au bord de la route, les cyclistes qui courent pour la sixième étape du Tour de France entre Epernay et Metz, soit 207 km. « J’ai traversé les paysages de France, comme eux, pendant des années, s’enthousiasme Bernard Hinault. Aujourd’hui les agriculteurs me montrent ce qu’ils sont capables de faire pour façonner le paysage. C’est magnifique, il y a vraiment de beaux décors qui sont réalisés ». Franche rigolade et boisson fraîche partagées avec les agriculteurs, l’ex-coureur reprend la route dans sa voiture officielle.
Sourire en Moselle
Même enthousiasme du côté de la Moselle où les JA et la Chambre d’agriculture ont imaginé un sourire de 25 mètres de diamètre avec à l’intérieur des spécialités de la région comme le colza ou l’orge. La pluie est intermittente mais rien n’entache la bonne humeur des agriculteurs. Ils attendent patiemment que l’hélicoptère du Tour de France arrive au-dessus du champ pour prendre une photo et pouvoir prétendre à une place au concours. « Le tour passe tous les dix ans en Moselle, c’est l’occasion de montrer que nous sommes capables d’être présents en dehors de manifestations purement agricoles. Le Tour est une grande fête et nous voulons en faire partie », explique Yannick Grandidier, président des JA de Moselle. A l’intérieur de leur « sourire » construit à l’aide de 40 grosses bottes de pailles, un slogan : « Producteur d’avenir ». Une maxime que Yannick Grandidier explique en un sourire. « Nous sommes l’avenir de l’agriculture, nous produisons pour les consommateurs et aussi pour leur avenir. »
Dans la Meuse, il aura fallu 12 bottes de pailles carrés, 10 rondes, des palettes et des bâches pour créer la déesse de la moisson. Pour participer au concours, les JA et la FDSEA 55 ont fait appel à un artiste plasticien, Henri Patrick Stein. Pendant trois jours, ils ont assemblé, bricolé, collé pour que Cérès la déesse prenne forme, puis ont inscrit le slogan « le paysage c’est notre art ». « Le Tour de France est l’occasion de montrer que ce sont les agriculteurs qui façonnent le paysage », indique Rodrigue Jacquot, le président des JA, laitier, céréalier et éleveur de vaches allaitantes. Si l’art est au rendez-vous, on n’en oublie pas pour autant de regarder au bord de la route, les cyclistes qui courent pour la sixième étape du Tour de France entre Epernay et Metz, soit 207 km. « J’ai traversé les paysages de France, comme eux, pendant des années, s’enthousiasme Bernard Hinault. Aujourd’hui les agriculteurs me montrent ce qu’ils sont capables de faire pour façonner le paysage. C’est magnifique, il y a vraiment de beaux décors qui sont réalisés ». Franche rigolade et boisson fraîche partagées avec les agriculteurs, l’ex-coureur reprend la route dans sa voiture officielle.
Sourire en Moselle
Même enthousiasme du côté de la Moselle où les JA et la Chambre d’agriculture ont imaginé un sourire de 25 mètres de diamètre avec à l’intérieur des spécialités de la région comme le colza ou l’orge. La pluie est intermittente mais rien n’entache la bonne humeur des agriculteurs. Ils attendent patiemment que l’hélicoptère du Tour de France arrive au-dessus du champ pour prendre une photo et pouvoir prétendre à une place au concours. « Le tour passe tous les dix ans en Moselle, c’est l’occasion de montrer que nous sommes capables d’être présents en dehors de manifestations purement agricoles. Le Tour est une grande fête et nous voulons en faire partie », explique Yannick Grandidier, président des JA de Moselle. A l’intérieur de leur « sourire » construit à l’aide de 40 grosses bottes de pailles, un slogan : « Producteur d’avenir ». Une maxime que Yannick Grandidier explique en un sourire. « Nous sommes l’avenir de l’agriculture, nous produisons pour les consommateurs et aussi pour leur avenir. »
